Dès 2011, une alerte avait été lancée suite à une étude américaine réalisée par une équipe de l’Université de Californie à Los Angélés sur une cohorte de 10 000 naissances par des polluants toxiques de la pollution atmosphérique. Une augmentation de 30% des accouchements prématurés dans un périmètre de 8 km autour du point de mesure avaient été identifiés: en cause les Hydrocarbures polycliques( HAP).
Dernièrement c’est une large étude internationale, publiée dans Environmental Journal, qui elle conclut que la pollution aux particules fines causerait 18% des naissances prématurées dans le monde, devenant un facteur de risque au même titre que l âge et la santé de la mère ou les conditions socio-économiques. C’est le constat réalisé par une vaste étude de l’Université de York au Royaume-Uni menée dans 183 pays et publiée dans Environmental Journal.
Ces polluants réglementés ou non sont clairement identifiés comme étant des facteurs de risques favorisant des prématurités à la naissance mettant en jeu la santé future des populations en proximité de ces émanations chroniques.