Souvent présents dans notre quotidien, assimilés à des produits courants, que ce soit dans l’alimentation, les cosmétiques, les textiles, ces nanoproduits ajoutés intentionnellement ne sont pas sans poser des questions sur leur présence dans les eaux usées ou les eaux de déversement industriels.
Depuis 2010, Avicenn documente les parties prenantes impactées par le commerce des nanotechnologies. Enfin déclarées depuis 2013 en France, les quelques 450 000 tonnes fabriquées sont à minima ce qui circule dans nos quotidiens, et les étiquetages sont très loin de permettre un choix éclairé pour les utilisateurs finaux, et le registre R-Nano qui devrait être obligatoirement renseigné par les producteurs, distributeurs ne l’est pas à la hauteur de ce qui devrait l’être.
Une veille citoyenne engagée en 2008 par cette association qui continue, et ce d’autant plus nécessairement face à aussi peu de transparence, que vous pouvez suivre sur http://veillenanos.fr
Journée Naneau à Valence
Le lien vers notre Dossier “Nano et Eau” : http://veillenanos.fr/wakka.php?wiki=NanoEau
Comment savoir si les produits que nous achetons sont concernés ? Quels bénéfices ? Quels risques ? Quelles améliorations nécessaires du registre R-nano ?
Le “top 5” des substances cumulées les plus mises sur le marché •(en masses importées et produites) est le suivant :
1 – noir de carbone : 100 000 tonnes
2 – dioxyde de silice : 100 000 tonnes
3 – carbonate de calcium : entre 10 et 100 000 tonnes
4 – dioxyde de titane : entre 10 et 100 000 tonnes
5 – boehmite : entre 1 et 10 000 tonnes