Tous les articles par Jacqueline Collard

La Cour des comptes met l’accent sur un premier bilan de la 5G

La Cour des compte pointe le « manque d’intérêt » de l’industrie pour la 5G, et regrette que l’État n’ait pas suffisamment « vendu » les mérites de cette technologie.

Moins de deux ans après les enchères pour l’attribution des fréquences 5G,  la Cour des comptes a fait le bilan. Et selon elle, le monde industriel n’a toujours pas saisi les enjeux de la technologie mobile de cinquième génération. Les citoyens imposables peuvent s’interroger de fait sur que l’Etat ait donné un pactole de 734 millions d’Euros en guise de soutien au secteur ! Si cette procédure s’est déroulée dans des conditions globalement satisfaisantes, les bénéfices de la 5G pour le grand public sont jusqu’à présent relativement limités.

De plus la Cour des Comptes pointe que les usages qui en sont fait sont surtout pour la vidéo Très Haute Définition et les jeux en ligne. On appréciera l’empreinte environnementale liée à cet usage « récréatif » du numérique, qui devrait bien être revu dans cette demande de transitions.

https://www.ccomptes.fr/fr/publications/les-encheres-pour-lattribution-de-frequences-pour-la-5g

Des microplastiques jusqu’aux fonds de nos poumons

Des microplastiques, il y en a partout dans notre environnement, nous l’avons régulièrement mentionné : que ce soit dans  l’air que nous respirons, comme dans l’eau , dans les sols et ce partout sur la planète .

En 2019 une étude canadienne avait démontré qu’un adulte ingère jusqu’à 52.000 microparticules de plastique chaque année. En tenant compte de la pollution de l’air, cette quantité atteint même 121.000 particules par an, sans que l’on connaisse précisément les impacts sur la santé. Et finalement cette nouvelle étude met en évidence qu’il y en a jusque dans nos poumons, tel qu’en témoignent des chercheurs. Les chercheurs ont identifié douze types de microplastiques différents: PE, PET, PP, Nylon,BPA,  et des polyméres etc..

Ils  ont travaillé sur 47 échantillons de plusieurs organes conservés pour étudier les maladies neurodégénératives. L’American Chemical Society a poussé des investigations  plus loin. Dans une recherche présentée lors d’une conférence de presse virtuelle, les scientifiques de l’université d’État de l’Arizona, ont démontré la présence de micro et nanoplastiques dans plusieurs organes humains. Les échantillons ont été prélevés sur quatre organes « filtrants » : le foie, la rate, les reins et les poumons, susceptibles d’amasser des microplastiques.

Et même si l’Union européenne a d’ores et déjà annoncé que les fabricants devront éliminer les microplastiques de leurs formulations d’ici 2025.: l’urgence là aussi s’impose et les réglementations doivent participer activement à cette disparition, le recyclage n’étant pas la solution mais la poursuite de ces pollutions.

Detection of microplastics in human lung tissue using μFTIR spectroscopy

https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0048969722020009?via%3Dihub#!

Un collège citoyen propose des formations pour un renouveau de la pensée

L’école se revendique apolitique, accepte les engagements dans un parti, excepté les mouvements extrémistes. Une nouvelle école qui prépare les responsables publics de demain« Nos valeurs sont la démocratie, l’excellence et l’ouverture, détaille Marco Berrebi, entrepreneur et cofondateur du Collège citoyen. On ne veut pas de petits soldats, mais des gens capables de discuter, de penser par eux-mêmes. »

Aujourd’hui, on propose quelque chose de différent, que nous pensons indispensable, répond Marco Berrebi. On espère, et on croit, que ça apportera un changement radical. » Un cursus d’excellence, gratuit, de 200h pour développer votre projet d’engagement citoyen. Le Collège citoyen de France se présente comme « l’Ena du terrain » ​ : une école dont la vocation est de donner à des acteurs de la société civile les clefs pour réussir dans la vie publique.

« Nous sommes des passeurs d’expériences et des facilitateurs pour toutes celles et ceux qui n’oseraient pas se lancer dans la vie publique alors qu’ils ont tant à lui apporter. Nous vivons cette aventure avec enthousiasme pour que l’engagement citoyen soit joyeux et que la politique, à travers vous, améliore la vie des gens ».

https://www.collegecitoyen.fr/

https://www.collegecitoyen.fr/manifeste-et-valeurs

Quels effets la climatisation peut-elle avoir sur notre santé ?

Les êtres humains ont dû s’adapter au réchauffement de la planète. L’utilisation croissante de la climatisation est l’une de ces adaptations de notre société sans forcément en connaitre tous les enjeux tant énergétiques que sanitaires.

Il est à noter le peu d’études concernant ces pratiques.Selon une étude, le chauffage, la ventilation et la climatisation (CVC) facilitent la récupération en augmentant les signes vitaux. Ils permettent de réduire les événements de stress cardiaque et accélèrent le processus de guérison. En outre, l’utilisation du CVC réduit la mortalité chez les patients souffrant de maladies liées à la chaleur et raccourcit la durée d’hospitalisation des patients souffrant d’infections respiratoires. La climatisation est essentielle pour maintenir la température corporelle. En effet, ce rôle s’avère primordial dans les zones chaudes et humides où la chaleur accablante est une source de préoccupation majeure en plein été. L’être humain peut s’adapter à la chaleur extrême, mais cela prend souvent des semaines.

Les systèmes de climatisation ont pour but de rafraîchir l’air intérieur. Mais ils ne sont pas sans danger pour la santé. En effet, si le refroidissement de l’air est trop important, le risque de choc thermique est réel.

Selon certaines études, l’augmentation de la température intérieure en cas de chaleur excessive a eu un effet néfaste sur les capacités cognitives d’un groupe de personnes en bonne santé qui n’avaient pas accès à l’air conditionné.

Dans le cas de patients ayant déjà souffert d’infections respiratoires, la climatisation peut accroître la douleur clinique. Les symptômes risquent de s’aggraver chez les personnes souffrant de troubles respiratoires chroniques. En outre, l’air froid peut contribuer aux infections respiratoires en provoquant une irritation des bronches. La respiration d’un air conditionné excessivement froid risque également de détériorer le système respiratoire des personnes en bonne santé. Ces altérations peuvent entraîner une augmentation de la production de mucus, une irritation des voies respiratoires et une bronchoconstriction.

Les personnes souffrant de maladies respiratoires obstructives telles que l’asthme ou la bronchite chronique sont plus sensibles à cet impact. De plus, on considère que l’air froid provoque une bronchoconstriction chez les asthmatiques. Pour limiter l’aggravation des symptômes des allergies, et de l’asthme, il faut éviter qu’il y ait un trop grand écart de température. Mais il faut également vérifier et nettoyer les filtres régulièrement. Dans un climatiseur, dans l’air soufflé on peut retrouver de la poussière de pollens ou de champignons : toutes ces choses qui vont aggraver les allergies.

Outre l’asséchement de l’air, la climatisation peut provoquer toutes sortes d’infections au niveau de notre système ORL (Oto-Rhino- Laryngie), des infections souvent respiratoires. La différence de température entre l’extérieur et l’intérieur peut provoquer des toux, fragiliser les muqueuses nasales et donc provoquer toutes sortes de maladies infectieuses souvent bénignes.

Certains virus plus problématiques tels que le virus de la grippe ou celui de la gastro entérite peuvent se propager via une climatisation mais le risque de propagation reste très faible surtout si vous êtes équipés d’une ventilation naturelle ou mécanique. Les systèmes avec une centrale de traitement d’air sont plus à risque, pour ces systèmes il faut vérifier les filtres régulièrement pour limiter les risques.

En conclusion la climatisation avec parcimonie et vigilance à tenir sur les filtres des appareils.

Le CGEDD devient l’Inspection Générale de l’Environnement et du Développement Durable

Le Conseil général de l’environnement et du développement durable (CGEDD), chargé de conseiller le gouvernement sur les politiques d’environnement, va devenir l’Inspection générale de l’environnement et du développement durable (Igedd), le 1er septembre prochain. Cette évolution résulte d’un décret présenté par le ministre de la Transition écologique mercredi 20 juillet en Conseil des ministres et publié le lendemain au Journal officiel.

https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000046070341

Ces évolutions s’inscrivent dans le cadre de la réforme des services d’inspection générale et de leurs emplois, qui résulte du décret du 9 mars 2022 décret n° 2022-335. L’IGEDD interviendra  dans les domaines de l’environnement, du climat, du développement durable, de la transition écologique, du logement, de l’urbanisme, de la politique de la ville, de l’aménagement du territoire, du paysage, de la construction, de l’énergie, des transports, des risques naturels et technologiques et de la mer.

Une mission d’autorité environnementale incombe en outre à l’Inspection générale de l’environnement et du développement durable (IGEDD), qui l’exerce par sa formation nationale et ses missions régionales.

Décret 20 juillet 2022 substituant la dénomination « Inspection générale de l’environnement et du développement durable » à la dénomination « Conseil général de l’environnement et du développement durable »Décret n° 2022-1025 du 20 juillet 2022