Tous les articles par Jacqueline Collard

« Le déversement « a débuté à Fukushima

Le Japon autorise le rejet des eaux de Fukushima, malgré les oppositions multiples. Des centaines de milliers de tonnes d’eau issues du refroidissement des réacteurs nucléaires endommagés après le séisme et le tsunami de 2011 vont être déversées dans l’océan, ce qui ravive les inquiétudes de la population.

Pour M. Kishida 1er ministre, il s’agit d’une « mesure essentielle à l’avancement du démantèlement de la centrale et à la reconstruction du département Fukushima ». Le gouvernement a fait tout son possible pour convaincre du bien-fondé et de l’innocuité du rejet.

l’AIEA (donnant son avis favorable aux rejets et informant de sa présence pour les surveiller) a mis en ligne 2 communiqués à ce sujet en ligne .

Son directeur s’exprime ainsi: Le gouvernement du Japon a annoncé aujourd’hui qu’il a demandé à Tokyo Electric Power Company Holdings (TEPCO) de procéder rapidement à ses préparatifs en vue du rejet dans la mer des eaux traitées par ALPS stockées à la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi, conformément au plan de mise en œuvre approuvé par Autorité japonaise de régulation nucléaire. S’il n’y a pas d’interférences dues aux conditions météorologiques ou maritimes, le rejet dans la mer devrait commencer le 24 août.

1/ https://www.iaea.org/newscenter/pressreleases/iaea-director-general-statement-on-discharge-of-fukushima-daiichi-alps-treated-water

2/ https://www.iaea.org/newscenter/pressreleases/iaea-to-regularly-inform-korea-about-its-monitoring-of-fukushima-daiichi-treated-water-discharge

En outre, l’AIEA publiera également les données disponibles à l’usage de la communauté mondiale, y compris les données de surveillance en temps quasi réel des rejets.

L’accord conclu aujourd’hui entre l’AIEA et la République de Corée constitue une suite concrète à la visite du Directeur général dans le pays en juillet pour présenter le rapport complet de l’AIEA sur son examen indépendant de la sécurité du projet japonais de rejet des eaux traitées dans l’océan. L’examen de la sûreté a conclu que les plans du Japon sont conformes aux normes de sûreté de l’AIEA, qui servent de référence mondiale pour la protection des personnes et de l’environnement. Rencontrant de hauts responsables du gouvernement ainsi que des législateurs de l’opposition, le directeur général Grossi s’est rendu à Séoul immédiatement après sa visite au Japon pour expliquer personnellement le rapport complet et répondre aux questions.

Cependant  depuis ce Jeudi, les autorités chinoises ont interdit l’importation de tout produit de la mer japonais.L’interdiction fait suite à une campagne de plusieurs mois de la Chine pour tenter d’empêcher le Japon de procéder au rejet d’eau contenant des traces de tritium, un élément radioactif. Le Japon a assuré que les eaux contaminées avaient été suffisamment traitées et diluées pour atteindre un niveau de tritium inférieur aux standards requis pour l’eau potable par l’Organisation mondiale de la santé, des assurances confirmées par l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA).

Notre partenaire la Criirad suit de prés ces opérations autant que possible.

Le dérèglement climatique interroge les assureurs

Le premier semestre 2023 s’avère dévastateur en termes d’événements climatiques extrêmes ( sécheresses, ouragans, feux de forets, inondations etc.) à travers le monde, principalement en raison du changement climatique.Selon Swiss Re, le coût des catastrophes naturelles a atteint 120 milliards de dollars dans le monde, dont 50 milliards de coûts assurés.Jérôme Jean Haegeli, économiste en chef du groupe Swiss Re, a communiqué  « Des mesures de protection doivent être prises pour que les polices d’assurance restent adaptées à ces zones risquées »

Les pertes assurées pour les orages et les phénomènes météorologiques associés (comme la grêle, les fortes précipitations, le vent et les changements soudains de température) se sont élevées à 35 milliards de dollars, dont 34 milliards rien qu’aux États-Unis, ce qui représente « près de 70 % » des dégâts pris en charge par les assureurs durant le premier semestre, indique Swiss Re. Dix orages ont entraîné des dégâts de plus d’un milliard de dollars, le Texas étant l’État le plus touché.Les pluies torrentielles en Italie, dans la région d’Émilie-Romagne, ont également coûté 600 millions de dollars aux assureurs, Swiss Re mettant en lumière la nécessité de renforcer la couverture des risques en Italie, alors que les pertes économiques sont estimées à 10 milliards de dollars.Depuis juillet, une vague de chaleur sévit aux États-Unis, dans le nord-ouest de la Chine, dans le sud de l’Europe et dans le nord de l’Afrique, se traduisant par des incendies dans les îles grecques et en Italie, au Portugal, dans les iles , mais aussi en Algérie.

L’adaptation des infrastructures au nouveau paradigme climatique ne peut en effet être efficace qu’à condition que des mesures d’atténuation du changement climatique soient mises en place au préalable, entre autre pour limiter drastiquement le recours aux énergies fossiles.

Dans la classification des compagnies d’assurances, ces catastrophes secondaires englobent notamment les tempêtes de grêle et les inondations. Au premier semestre, ce sont en particulier les orages aux États-Unis qui ont fait gonfler leurs frais.

 

Attention aux vernis semi permanents en manucure

Le vernis semi-permanent n’a pas vraiment la texture d’un vernis, mais plutôt celle d’un gel acrylique pigmenté. Son intérêt, comme son nom l’indique, est qu’il reste en place bien plus longtemps qu’un vernis classique, sans accroc,le vernis semi-permanent résiste à tous les chocs. Avec un vernis semi-permanent, vous êtes assurée d’avoir les ongles sans écaille pendant environ deux semaines.

Entre chaque application de couche, en onglerie, les ongles sont positionnés sous une lampe à UV ou LED afin de les sécher pendant 30 secondes ce qui leur confère solidité et brillance pendant des semaines. En effet, il est déconseillé d’abuser du vernis semi-permanent, sinon les ongles ne voient plus la lumière du soleil et étouffent sous les couches de vernis. Ils peuvent jaunir, se dédoubler ou devenir mous. Mais pour éviter cela, il suffit de pratiquer le vernis semi-permanent de façon raisonnable .Le vernis semi-permanent fait l’objet de nombreux débats.

L’académie de médecine signale: « Fragilisation des ongles, allergies, infections, la pose de faux ongles n’est pas un acte anodin et la pratique doit être mieux encadrée.Il faut informer les consommatrices sur les risques et effectuer un contrôle régulier sur les lampes UV utilisées pour durcir les ongles. Les lumières à UV émises par des séchoirs à ongles seraient potentiellement cancérigènes. Onze séances de manucure par an suffisent à endommager l’ADN des cellules de la peau.La protection des mains lors des périodes d’exposition est essentielle pour prévenir la formation de mélanomes». L’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) avait alerté en août 2016 sur ces risques.

E900 un additif assez peu souvent indiqué

Cet additif qui  fait partie des silicones, il est utilisé dans les huiles de friture pour éviter le moussage, phénomène lié à la dégradation des huiles chauffées trop longtemps. Ce E900 est jugé neutre pour le corps humain, mais il s’agit d’un composé chimique avec ses impuretés de fabrication.Il est exclu de la filière d’alimentation bio.

Le polydiméthylsiloxane 900a (ou E900 pour l’UE) est listé comme antimoussant, antiagglomérant et émulsifiant au Codex alimentarius : c’est donc une huile de silicone  servant d’agent d’enrobage. Il peut être ajouté à des productions très diverses, dans les huiles de cuisson mais aussi dans  des compléments alimentaires, des produits pharmaceutiques, des cosmétiques , des boissons  ou des spiritueux.

Faisant partie  des process de fabrication il est rarement mentionné dans les ingrédients, sous entendu utilisé en dessous de la dose journalière ( DJA).

https://www.efsa.europa.eu/fr/topics/topic/food-additives

Ne serait-il pas nécessaire de se déconnecter et particulièrement pour les jeunes ?

Les activités qui peuvent être réalisées avec un simple smartphone sont nombreuses, à tel point qu’on peut passer des heures durant sur ces appareils connectés. Jusqu’à être incapable de les lâcher. Quels signes doivent alerter ?

Le baromètre 2021 de la Mission interministérielle de lutte contre les drogues et les conduites addictives (Mildeca) réalisé par Harris Interactive, indique « 8 Français sur 10 sont conscients de ne pas maîtriser leurs usages d’écrans sans pour autant être en mesure de changer de comportement. Accéder à internet de façon illimitée est devenue une norme dans les pays occidentaux.

Un usage problématique des écrans peut ainsi engendrer des troubles psychologiques et psychiques comme le repli sur soi, la perte de confiance en soi, la dépression, des troubles physiologiques comme la dégradation du sommeil, le surpoids (dû notamment à la sédentarité). Une addiction aux écrans peut aussi impacter la qualité de vie et nuire, plus spécifiquement pour les enfants, à leur bon développement cognitif.

Or plusieurs articles font acte que le monde connecté commence enfin à s’interroger  sur cette surutilisation frénétique .

Pour L’Unesco : un rapport de l’Unesco met en garde contre les effets néfastes des technologies numériques en classe et appelle à une régulation, et pointe des effets possibles sur l’apprentissage et le manque d’ encadrement suffisant pour une utilisation raisonnée. En clair, il ne suffit pas de distribuer des millions d’ordinateurs portables aux écoliers : sans accompagnement pédagogique, le matériel mis à disposition peut se transformer en objet de distraction, voire en outil de manipulation.

Rapport GEM 2023 : Les technologies dans l’éducation : qui est aux commandes?

La technologie offre une bouée de sauvetage éducative à des millions de personnes, mais en exclut bien d’autres.Le contenu en ligne s’est développé en l’absence de réglementation suffisante concernant le contrôle qualité ou la diversité.

En Suède : Devant la convergence des études montrant qu’ils freinent l’apprentissage, la Suède a décidé d’en revenir aux manuels scolaires. Fini les tablettes à l’école. Décision évidente. Car l’écran absorbe l’intelligence. Le philosophe Guillaume von der Weid alerte sur le caractère destructeur des écrans et appelle l’école à valoriser la patience, le dialogue et l’austérité du livre. Ainsi la ministre des Écoles lundi 15 mai 2023 Lotta Edholm, cible le recours trop important aux écrans qui serait directement lié à une baisse de niveau des élèves. Cette chute du niveau des élèves a été mise en exergue dans les rapports PISA PIRLS et ICILS, auprés desquels la France n’est pas la mieux placée.

En Chine , les autorités se sont montrées de plus en plus préoccupées par les taux de myopie et d’addiction à l’Internet chez les jeunes.En 2021, le gouvernement a imposé un couvre-feu aux joueurs de jeux vidéo de moins de 18 ans. La mise en place est prévue dés la rentrée de Septembre. En plus de cette coupure claire et nette d’internet dans le pays, la Chine va limiter l’usage d’internet en journée. Les moins de six ans n’auront le droit qu’à 40 minutes de connexion par jour. Une durée qui peut monter à deux heures pour les 16-17 ans. Ces nouvelles qui sont les plus strictes du monde doivent servir à limiter les addictions à internet et aux écrans.