Tous les articles par Jacqueline Collard

Le bisphénol A utilisé dans certains plastiques

 

Le bisphénol A (BPA) est utilisé comme additif dans la fabrication des polycarbonates (PC) dans les plastiques des bouteilles et biberons de bébés (codage 7 sur les emballages). Il fut étudié dès 1930 pour son activité similaire aux œstrogènes mais ne fut finalement pas utilisé alors dans cet objectif. Une étude conduite entre 2003 et 2004 sur les risques du BPA a été réalisée sur les humains, après que des études préliminaires aient été faites sur des animaux chez lesquels avaient été diagnostiqués des troubles de croissance. Cette molécule se comporterait comme un perturbateur endocrinien. Ces recherches ont permis de mettre en évidence que cette molécule passait dans les liquides et mettaient en évidence des effets néfastes pour la santé du BPA même à faibles doses, notamment au moment de la croissance. Le BPA pourrait ainsi provoquer des changements dans le cerveau, les glandes mammaires et modifier la date de puberté chez les filles. Les études portant sur 1455 américains chez lesquels ont été découverts des taux élevés de BPA dans les urines présentaient des risques 3 fois plus grands de maladies cardiovasculaires, et des taux de diabète multiplié par 2,4, des augmentations de d’anomalies des enzymes hépatiques.

Étude Septembre 2008

Mesures de pollution atmosphérique : réseaux ATMO

 

Les réseaux Atmo mettent de plus en plus en ligne des cartes présentant les différents niveaux de pollution au dioxyde de carbone, d’oxydes d’azote , de particules fines ou d’ozone sur les grandes villes et leurs banlieues, villes qui possèdent des capteurs en continu et qui servent de sources fort bien informées permettant aux préfets de prendre des mesures de précaution en cas de pics de pollution imposant des mesures restrictives tant sur les entreprises de type industriel, que sur la circulation automobile.

Site Atmo Parif

Site Atmo PACA : (300 capteurs)

Site Atmo Rhône-Alpes

Coparly (Grand Lyon) ; Ascoparg (Région grenobloise), Ampasel (Région stéphanoise), Supaire (Vienne sud et Roussillon), Atmo Drôme-Ardéche

D’ici 2 ans la ville de Lyon pourrait devenir la 1ère ville française avec un péage urbain afin de limiter l’accès de la ville aux véhicules afin de réduire les rejets de CO2 de 20 à 30%

serveur vocal : 0 810 800 710

Désodorisants d’intérieur

 

Que Choisir de septembre 2008 a analysé des désodorisants d’intérieur censés rendre notre air domestique plus agréable.

Les résultats guère sont guère rassurants même pour ceux que l’on dit naturels (encens, huiles essentielles, bougies etc..). Sur 39 produits testés seulement 9 obtiennent la mention acceptable, beaucoup étant recalés par leur émanation de benzène, de formaldéhyde comme d’autres composés chimiques allergènes et cancérigènes dans le pire des cas. En règle générale tous dégradent la qualité de l’air intérieur, d’ailleurs nombreux sont ceux qui portent l’indication de conseil de ventilation après usage !

Quel devenir pour les enquêtes publiques ?

 

Ce dispositif d’enquêtes publiques mis en place en 1983 par la loi dite « Bouchardeau » risque d’être fortement remis en question selon l’annonce faite par Patrick Devedjean , ministre chargé de la relance puisque il parle de relever les seuils financiersde déclenchement de cette procédure.

Les enquêtes publiques jusqu’alors permettaient à la population concernée par des projets d’urbanisme, d’installations classées (sites industriels, élevage intensifs, production d’énergie ou d’assainissement etc.) susceptiblesd’avoir un impact significatif sur l’environnement, d’apporter leur avis sur les choix envisagés. En effet le seuil financier pour nécessité cette enquête pourrait être porté de 1 ,9 Millions d’euros à 4 Millions d’euros.

Dix huit mois après le Grenelle de l’Environnement et sans concertation ce projet peut paraître bien surprenant.

Pesticides à usage domestique

 

Ce n’est pas nouveau que de découvrir que les pesticides sont présents dans l’air de nos logements. C’est ainsi que l’AFSSET déclare que l’air intérieur peut être plus pollué à l’intérieur qu’à l’extérieur.

Selon la  revue « Que choisir N°471 de Juin 2009 » les antiparasitaires pour les humains (anti-moustiques, anti-acariens) ou animaux( anti-puces, anti-tiques etc..), les usages domestiques (anti-mouches, anti-cafards etc..) peuvent constituer la première voie d’exposition aux pesticides qui peut se révéler importante.

Ces expositions affectent d’autant plus les jeunes enfants qui jouent sur le sol, sur les moquettes et qui mettent leurs mains à la bouche. La nécessité d’aérer les logements est donc plus que jamais recommandée, et l’utilisation de ces produits devrait être largement proscrit.

Un site du Ministère de l’écologie a été mis en place sur ces produits biocides :

http://biocides.developpementdurable.gouv.fr