Tous les articles par Jacqueline Collard

Nouvelle norme pour les foyers utilisant l’éthanol

La Commission sécurité des consommateurs avait lancé l’hiver dernier une mise en garde contre les foyers à éthanol car de nombreux modèles étaient susceptibles d’occasionner des brûlures voire des incendies ou des intoxications. Une nouvelle norme a vu le jour cet été : NF D35-386.

Leur combustion a été optimisée pour éviter la production de gaz nocifs : ils sont désormais équipés de détecteur de gaz carbonique et ne peuvent pas fonctionner plus de 6 heures par jour afin de limiter les polluants dans l’air intérieur.

Etiquettes et éco-conception

Les étiquettes plus vertes n’ont guère changé la réalité même si elles prônent l’éco conception.

L’éco conception : c’est prendre en compte l’impact environnemental dès la création du produit et tout au long de son cycle de vie.  c’est une démarche complexe répondant à des normes internationales qui comptabilisent tout autant les matières premières que les énergies utilisées à toutes les étapes de la fabrication jusqu’aux déchets, mais aussi les  impacts environnementaux, notamment les émissions de gaz à effet de serre (GES). Cette procédure devrait se généraliser puisqu’il est prévu qu’en 2011 tous les produits vendus devraient afficher leur impact environnemental.

Dommages et intérêts pour les victimes de l’usine Métalblanc

Une longue procédure vient de s’achever devant la Cour d’Appel de Paris pour les victimes de l’Usine Métalblanc de Bourg-Fidèle (dans le Nord).

La Cour d’appel a alloué 120 000 euros de dommages et intérêts pour 6 familles déclarées recevables.

Pour rappel c’est en 1996 que les éleveurs proches de l’usine constatent la mort rapide de leurs vaches. Après une enquête dans l’usine spécialisée dans la récupération de plomb dans les batteries usagées, est mis en évidence des rejets de métaux lourds au-delà des seuils autorisés aussi bien dans l’air, les sols, et les eaux de surface. Des analyses de sang chez des salariés et leurs enfants font état de taux de plomb anormaux, préludes à des potentialités de maladies graves (saturnisme entre autres).

Les femmes victimes du distilbène enfin reconnues

Un arrêt de la Cour de Cassation de Paris reconnaît indirectement le lien entre la prescription du distilbène et des cancers génitaux féminins ; l’explication en serait l’exposition que ces femmes auraient subi in-utéro à cette molécule par l’intermédiaire de leurs mères à qui ce médicament aurait été prescrit, pour les prévenir de fausses couches. Les magistrats ont ainsi renversé la charge de la preuve aux bénéfices des victimes. Un pas important tant il est souvent difficile, parfois impossible de retrouver le dossier médical de leur mère, le médecin prescripteur ou l’ordonnance qui en a permis la délivrance. Elles espèrent désormais pouvoir réclamer une indemnisation, même si la partie n’est pas totalement gagnée.