Tous les articles par Jacqueline Collard

Un rapport identifie les pesticides dans les céréales

Un rapport de Foodwatch,démontre que  90 % des échantillons de pain testés en Europe présentent des traces de produits de synthèse de pesticides.

L’association de consommateurs alerte sur le recours intensif aux produits de synthèse dans la production céréalière, une question largement négligée dans le débat public par rapport à celle des pesticides dans les fruits et légumes.

Les résultats sont éloquents : sur 2 234 échantillons contrôlés en 2021, plus d’un tiers (837, soit 37 %) contient des résidus d’au moins un pesticide. Si Foodwatch précise que les niveaux retrouvés sont nettement inférieurs à ceux mis en évidence dans les fruits et légumes, parmi ces 837 échantillons contaminés, 14 (2 %) dépassent les limites maximales de résidus (LMR) fixées pour protéger la santé des consommateurs.Insecticides, fongicides, herbicides ou encore régulateurs de croissance : au total, 65 pesticides différents ont été identifiés.

Le pain, mais aussi la farine, les pâtes ou les flocons d’avoine du petit déjeuner présentent des taux de résidus de pesticides supérieurs à ceux des céréales non transformés.Le rapport montre qu’en France, sur les 66,5 millions d’applications annuelles de pesticides, la moitié concerne des céréales.

A l’échelle de l’Europe, la culture de céréales représente la moitié des terres arables : 52 millions d’hectares, qui reçoivent en moyenne entre quatre à six traitements de pesticides chaque année.

« La transition vers une production céréalière sans pesticides sur ces 52 millions d’hectares pourrait endiguer le déclin de la biodiversité et limiter les risques sanitaires pour les agriculteurs, les résidents ruraux et les consommateurs », estime Camille Dorioz, responsable des campagnes à Foodwatch.C’est bien ce que nous prônons depuis des années.Un système alimentaire durable, sans pesticides, est possible!

https://www.foodwatch.org/fileadmin/-FR/Documents/Rapport_foodwatch_Pesticides_Dark_side_of_the_grain_resume_en_francais.pdf

Un besoin de mieux connaitre les risques majeurs ? inscrivez vous !

Invitations aux sessions de formation sur les risques majeurs

«Tous résilients face aux risques – S’informer, réagir, se protéger» afin de faire connaître les bons réflexes face aux risques naturels et technologiques potentiels.

Inscrivez-vous en remplissant le formulaire ci-dessous (à retourner à           contact@sera.asso.fr), c’est gratuit !!!!

Devenez au mieux acteurs dans une situation de catastrophes avec SERA : Santé- Environnement Auvergne Rhône Alpes !

Dans le cadre de cette  Journée Nationale de Résilience du 13 octobre, nous vous proposons 3 soirées de réflexion et d’information en visio afin que vous puissiez devenir au mieux acteurs dans une situation de catastrophe à laquelle nous pouvons chacun de nous être soumis.

Des conseils pratiques pour se préparer et se protéger avant et lors de la survenue d’une catastrophe.

Rendez-vous

Session formation risques 1 : Définitions et hiérarchie des risques le Mardi 17 octobre 2023 de 20h à 22h

– Session formation risques 2 : Réglementation et gouvernance le  Mardi 21 novembre 2023 de 20h à 22 h

– Session formation risques 3 : Prévention, consignes et gestes de premiers secours le Mardi 19 décembre 2023 de 20h à 22h

La journée Nationale de Résilience (JNR) est un rendez-vous de référence en matière de développement de la culture du risque et de la résilience. Mais également, une journée internationale pour la réduction des risques de catastrophes.

Cette formation vise à sensibiliser, à informer et à acculturer tous les citoyens aux risques naturels et technologiques qui les environnent. L’objectif est que chacun connaisse les risques de son territoire, les bons comportements à adopter en cas de catastrophe et devienne ainsi acteur de sa propre sécurité.

Passer de la réaction post-catastrophe à l’action pré-catastrophe et aider les pays à renforcer leurs capacités de gestion de risques de catastrophes et liées au climat (UNESCO).

Pour participer: Veuillez confirmer votre intérêt de participation en remplissant le formulaire ci- dessous. Un lien de connexion vous sera envoyé par retour de votre mail après votre inscription.

Formulaire de participation aux sessions de formation Risques Majeurs, À retourner par mail à contact@sera.asso.fr

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Nous vous remercions par avance de votre participation à nos propositions de sessions de formation.

Dans le contexte du changement climatique, la prévention des risques est une composante majeure de l’adaptation des territoires.

Les enfants en 1ère ligne des déplacements de population

Il a été recensé près de 135 millions de déplacements internes liés à plus de 8 000 phénomènes météorologiques entre 2016 et 2021, à travers le monde. On considère ainsi que 43,1 millions d’enfants ont été déplacés à cause du changement climatique:  c’est ce que révèle un rapport de l’Unicef qui cible à quel point les catastrophes météorologiques, alimentées par le changement climatique d’origine anthropique, entraînent le déracinement de nombreux enfants.

« Pour ceux qui sont obligés de fuir, la peur et les répercussions engendrées par de telles catastrophes peuvent être particulièrement dévastatrices, avec l’inquiétude de savoir s’ils pourront un jour rentrer chez eux, reprendre l’école, ou s’ils seront contraints de partir à nouveau », a souligné la patronne de l’Unicef, Catherine Russel. Elle exhorte les gouvernements à prendre des « mesures urgentes », à l’occasion de la COP 28, à Dubaï.

Les images désolantes d’enfants contraints de fuir de chez eux à la suite d’une catastrophe météorologique extrême, telle qu’une inondation, une tempête ou un feu incontrôlé, deviennent de plus en plus courantes. En août 2022, près d’un tiers du Pakistan a été dévasté par des inondations catastrophiques. Celles-ci ont ravagé les cultures, les habitations et d’autres bâtiments, provoquant des milliards de dollars de dommages, et ont gravement perturbé la vie de 33 millions de personnes, contraignant la majorité d’entre elles à quitter leur foyer. Les enfants ont subi de plein fouet la situation et beaucoup se sont retrouvés dans des conditions insalubres, sans eau potable. Au même moment, au Soudan, 280 000 personnes étaient touchées par des inondations qui allaient détruire 17 000 logements et en endommager 44 000 autres, mettant la vie de nombreuses familles en suspens. Quel est le nombre d’enfants concernés ?

https://www.unicef.org/media/145956/file/Climate%20displacement%20report%20(French).pdf

L’Anses décide enfin de revoir les limites d’exposition radiofréquences

Ondes, santé, environnement : l’Agence sanitaire va revoir les valeurs limites d’exposition  … à la baisse

En ce 5 octobre  , lors du comité national de dialogue des fréquences, l’ANSES a annoncé que ses experts commenceraient dès la semaine prochaine un important travail en vue de réviser les valeurs limite en matière de radiofréquences.

Cette expertise fait suite à la publication, le 11 septembre, d’un premier avis1 expertisant les valeurs limites qui s’appliquent actuellement en France, issues des travaux d’un organisme régulièrement et largement décrié2 par des scientifiques internationaux pour ses méthodes non scientifiques et ses conflits d’intérêt potentiels.

Les experts de l’Agence française vont donc démarrer par un travail méthodologique « en (s’)appuyant sur des expertises similaires réalisées par l’agence sur d’autres thématiques (LED, éventuellement substances chimiques) dans l’objectif de proposer une méthode adaptée et de nouvelles valeurs limites d’exposition », selon les termes de la saisine des Ministères de la Santé et de la Transition écologique qui ajoute que « ce travail permettra de contribuer aux travaux menés par la Commission européenne ».

Sophie PELLETIER, présidente de PRIARTEM se félicite : « L’ANSES a l’expérience de la fabrique de Valeurs Toxicologiques de Référence et un cadre déontologique sérieux. Le résultat ne pourra qu’être plus protecteur vis-à-vis des expositions. En effet, l’ANSES prendra en compte le fait que nous sommes exposés en continu, contrairement aux valeurs réglementaires actuelles – recommandées par l’Europe – qui étendent improprement selon l’ANSES à des expositions vie entière les valeurs fabriquées pour des expositions de courte durée .3 ».

François VETTER, représentant du CNAFAL au comité de dialogue ajoute : « L’ANSES réitère très clairement son désaccord sur la façon de traiter la protection des enfants dans les normes actuelles qui ne lui paraissent pas suffisamment protectrices. Il est inconcevable de disposer de valeurs qui ne protègent pas les plus vulnérables : femmes enceintes, enfants et ados, personnes âgées, malades chroniques, personnes épileptiques ou électrosensibles… ».

Pour Stephen KERCKHOVE, délégué général d’AGIR POUR L’ENVIRONNEMENT, « C’est la première fois qu’il est question de prendre en considération la faune et la flore dans les valeurs limites en matière de radiofréquences, comme tout facteur d’impact environnemental. C’est une bonne chose pour contribuer à lutter contre l’effondrement de la biodiversité. Cela va dans le sens du tout récent avis du Conseil Économique et Social Européen qui préconise d’étudier et de prendre des mesures concernant les champs électromagnétiques dans le cadre du New Deal pour les pollinisateurs »4.

Les critiques de l’ANSES portant sur des sujets graves et le travail d’élaboration de nouvelles méthodes et valeurs promettant d’être fort long, les associations demandent dans l’attente l’application du principe de précaution par l’imposition du principe ALARA pour tous 5 et d’un principe de non-dégradation de l’environnement électromagnétique. En premier lieu, elles réitèrent auprès du gouvernement leur demande de suspension6 des projets de réglementation européenne visant à accélérer le déploiement de la 5G.

3 Cf p 29 sur rapport cité en note 1.
5 Le principe ALARA (As Low As Reasonably Achievable) s’applique déjà aux femmes enceintes dans le cadre des expositions professionnelles

 

Le 5 octobre, la Préfète AURA a lancé la Journée Nationale de la Résilience

La journée Nationale de Résilience (JNR) vise à sensibiliser, à informer et à acculturer tous les citoyens aux risques naturels et technologiques qui les environnent. L’objectif est que chacun connaisse les risques de son territoire, les bons comportements à adopter en cas de catastrophe et devienne ainsi acteur de sa propre sécurité.

Passer de la réaction post-catastrophe à l’action pré-catastrophe et aider les pays à renforcer leurs capacités de gestion de risques de catastrophes et liées au climat (UNESCO) .

La campagne 2023 est repartie avec l’ouverture de Madame la Préfète ce 5 octobre

Bons réflexes « Tous résilients face aux risques – S’informer, réagir, se protéger » afin de faire connaître les bons réflexes face aux risques naturels et technologiques potentiels.   – Les bons reflexes 2023

Vous pouvez poursuivre vos informations sur le sujet en participant à  nos soirées d’information dont vous avez les détails sur la partie événements de notre site.