Tous les articles par Jacqueline Collard

Centrales nucléaires et leucémies de l’enfant : une nouvelle étude confirme la précédente étude faite en Allemagne

 

Nous relayons ce communiqué de presse du 12/01/2012

Les centrales nucléaires françaises à l’origine de leucémies infantiles aigües : nos enfants nous accusent… déjà !

La revue Journal International du Cancer vient de publier dans son numéro de janvier une étude scientifique établissant une corrélation très claire entre la fréquence des leucémies infantiles aigües et la proximité des centrales nucléaires (1).

Cette étude épidémiologique rigoureuse, menée par une équipe de l’INSERM (2), de l’IRSN (3), ainsi que le Registre National des maladies hématologiques de l’enfant de Villejuif, démontre pour la période 2002-2007 en France un doublement de la fréquence d’apparition des leucémies infantiles : l’augmentation va jusqu’à 2,2 chez les enfants de moins de 5 ans.

Elle confirme ainsi l’étude menée en Allemagne par le Registre des Cancers de Mayence en 2008 (4), qui avait abouti à la même conclusion.

La recherche de l’INSERM, intitulée Géocap, inclut les 2 753 cas diagnostiqués dans toute la France entre 2002 et 2007 à partir d’adresses géocodées et situées autour des 19 centrales françaises.

Durant des années, le Réseau Sortir du nucléaire a vu l’IRSN travailler au démontage de toutes les études épidémiologiques montrant un impact des installations nucléaires sur la santé : – démontage de l’Étude de JF Viel montrant un excès de leucémies et de cancers infantiles autour de La Hague (5), – démontage de l’étude faisant la démonstration d’excès de leucémies infantiles autour des centrales allemandes (6). Le Réseau “Sortir du nucléaire“ tient donc, une fois n’est pas coutume, à féliciter l’IRSN pour sa participation à cette étude épidémiologique.

Même en situation non accidentelle, la preuve est encore apportée que la technologie nucléaire n’appartient plus à un monde civilisé.

Notes :

1] Excès de leucémies autour des sites nucléaires français : de nouvelles données

[2] Institut national de la santé et de la recherche médicale

[3] Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire

[4] Étude épidémiologique sur les cancers infantiles dans le voisinage des centrales nucléaires, éditée par l’Agence de Protection contre les Radiations et le Registre des Cancers infantiles de Mayence.

[5]  Les résultats de l’étude du Groupe Radioécologie Nord-Cotentin

[6] Rapport IRSN sur les leucémies infantiles autour des sites nucléaires Mai 2008

Message envoyé pour l’information sur les vaccins (NVIC) sur écran géant à New York pour le Nouvel An

Chaque année, à New York, 750 000 personnes se rassemblent autour de Times Square pour fêter le Nouvel An, ce qui fait de cet endroit le théâtre d’une des plus importantes célébrations de la nouvelle année au monde.

L’immense écran digital de 5 000 m2 qui se trouve au croisement de la  47e rue et de la 7e avenue à New York, au cœur de Broadway, est l’un des plus grands écrans de Times Square. On estime que cette année un million de personnes vont le voir en direct le soir du Nouvel An et la célébration de l’événement sera diffusée par toutes les chaines de télévision à travers le monde.

Mais cette année, un événement inattendu va se produire. Un message encourageant l’information sur les vaccins, sponsorisé par le NVIC (National vaccine information Center), une association sans but lucratif consacrée à donner des informations sur la sécurité des vaccins, à prévenir les accidents et décès qui peuvent en découler et à aider les familles des victimes, pourra être lu sur l’écran géant.

NVIC est la plus importante organisation d’information et de protection concernant les vaccins, mais elle ne donne aucun conseil personnel pour ou contre la vaccination. Son site, NVIC, est l’un des plus anciens concernant la santé et près d’un million de pages sont consultées chaque année.

 « L’information est la clé de toutes les décisions du consommateur. Chacun a le droit de connaître la balance bénéfice/risque des produits de soin et de choisir quelle est la prévention qu’il souhaite utiliser pour lui ou ses enfants »,  ajoute Barbara Loe Fisher, qui déplore que tous ceux qui sont morts à cause des vaccins à travers le monde n’aient pas eu le choix.

Air Rhône-Alpes est le nouvel observatoire de l’air: il remplace Atmo Rhône-Alpes

Communiqué de presse du 1er janvier 2012

Air Rhône-Alpes:Un observatoire régionalisé pour la surveillance et l’amélioration de la qualité de l’air

Le site internet de l’observatoire régional : Observatoire Air Rhône-Alpes

Dans le cadre des orientations prises par le Grenelle de l’Environnement et transcrites par Décret Ministériel (2010-1268 du 22 octobre 2010), les Associations Agréées de Surveillance de la Qualité de l’Air de la région Rhône-Alpes Air-APS, AMPASEL, ASCOPARG, ATMO Drôme-Ardèche, COPARLY, SUP’AIR achèvent leur régionalisation et forment au 1er janvier 2012 un seul et même observatoire régional : Air Rhône-Alpes.

La concertation, un héritage à préserver .Agréé par le Ministère de l’Ecologie, du Développement Durable des Transports et du Logement, l’observatoire Air Rhône-Alpes regroupe plus d’une centaine d’adhérents : Etat, Collectivités territoriales, Représentants du monde économique et associatif. Cette composition quadripartite, inscrite dans le code de l’environnement, garantit la transparence de l’information et l’indépendance dans le traitement et la diffusion des informations relatives à la qualité de l’air.

 Air Rhône-Alpes se situe au carrefour de l’exigence réglementaire, de l’amélioration des connaissances de la qualité de l’air, du soutien technique pour la mise en œuvre des plans d’actions et de l’attente d’information par les populations.
L’expertise scientifique au service de la santé des populations afin de répondre au renforcement de la réglementation et à la demande croissante d’évaluation des actions mises en place sur le territoire, Air Rhône-Alpes a adopté de nouvelles orientations au sein de sa stratégie de surveillance.
Le renforcement des outils de modélisation et de prospective viennent compléter le réseau de mesures fixes et mobiles pour réaliser le diagnostic du territoire et proposer aux autorités les actions les plus efficaces. En effet, notre région est concernée par le récent contentieux impliquant la France pour non respect des Directives Européennes sur l’air.
Des cartographies de pollution atmosphérique à des échelles de plus en plus fines permettent de montrer des risques de dépassement de seuils d’exposition des populations.

 Air Rhône-Alpes poursuit la diffusion des données (épisodes de pollution, rapports d’études, programmes de recherche) afin de porter à connaissance tout élément permettant une amélioration la qualité de l’air du territoire.
L’accompagnement des plans d’actions territoriaux, enjeu de ces prochaines années
L’observatoire Air Rhône-Alpes, décliné en comités territoriaux, conserve un ancrage local fort indispensable pour intervenir efficacement dans toutes les étapes de la planification : diagnostic, prospective, évaluation des politiques publiques et communication sur la qualité de l’air.

 Air Rhône-Alpes s’engage à accompagner les politiques publiques afin d’aboutir à la mise en place de plans actions et programmes efficaces par le développement d’outils techniques d’aide à la décision et une démarche de communication adaptée.

SERA est membre du bureau AirRhône-Alpes afin d’être à la source même des informations et le relais pour nos adhérents et l’ensemble des habitants de Rhône-Alpes

 Rhône-Alpes : théâtre de nombreux dépassements réglementaires

En 2010,  Plus de 70 000 rhônalpins ont été exposés aux dépassements réglementaires pour les particules.

 Plus de 160 000 rhônalpins ont été exposés aux dépassements réglementaires pour le dioxyde d’azote.

 Plus de 5 millions de rhônalpins (soit près de 84 % de la population) ont été exposés au dépassement de la valeur cible annuelle en ozone.

En 2011, 72 jours d’activation du dispositif préfectoral tous polluants confondus

 Tour d’horizon de l’observatoire rhônalpin: Un observatoire de 68 salariés et un budget de fonctionnement de 7,3 millions d’euros en 2012

 Des cartes de pollution atmosphérique depuis le niveau régional jusqu’à l’échelle de la rue,

 l’inventaire régional des émissions de 48 composés.

 Des nombreux programmes d’amélioration des connaissances sur des domaines aussi variés que l’air intérieur, le brut, les pesticides, les pollens, l’évaluation de l’impact des points noirs environnementaux.

 Une participation à 27 plans d’actions et programmes sur l’air en 2011

 Une forte implication dans les programmes de recherches nationaux et européen (Alcotra et transalp’air)

 Un laboratoire de métrologie certifié COFRAC 17025 pour les activités étalonnage du laboratoire

 Un laboratoire chimie d’analyse de composés gazeux

 Une certification ISO 9001 pour ATMO Rhône-Alpes et ISO 9001 et ISO 14000 pour Air-APS

 Plus de 83 000 visiteurs sur le site Observatoire Air Rhône-Alpes en 2011

HISTORIQUE :

2003 : ASCOPARG, COPARLY et SUP’AIR créé en 2003 le GIERSA (Groupement d’Intérêt Economique de Réseaux de Surveillance de l’Atmosphère).
2007 : AMPASEL et ATMO Drôme-Ardèche s’associe à cette démarche coopérative. Les 5 associations forment ATMO Rhône-Alpes.
2012 : Air-APS, chargé de la surveillance de l’Ain et des Pays de Savoie et ATMO Rhône-Alpes s’unissent pour former AIR Rhône-Alpes.

CONTACT PRESSE :

Marie-Blanche PERSONNAZ, Directrice d’Air Rhône-Alpes 04.72.14.54.20 mbpersonnaz@air-rhonealpes.org

Année 2011: année la plus chaude du siècle

La température moyenne a atteint cette année un nouveau record : 13,6 °C, soit 1,5 °C de plus que la normale.( selon AFP)

L’année 2011 a été en France l’année la plus chaude depuis le début du XXe siècle, avec des températures moyennes à l’échelle nationale de 13,6 degrés du 1er janvier au 26 décembre, supérieures de 1,5 degré par rapport à la normale, a indiqué mardi 27 décembre Météo France.

En 2003, précédent record de chaleur depuis que l’on fait des relevés météo en France, la moyenne des températures annuelle avait dépassé la normale de 1,3 degré.

« Au niveau annuel, on est en présence en 2011 de l’année la plus chaude depuis qu’on fait des relevés météo », résume François Gourand, prévisionniste à Météo France.

Un printemps très chaud et un automne très doux

La principale explication à ce record de 2011 est un printemps « exceptionnellement chaud », avec des températures dépassant en moyenne de 4 degrés les normales saisonnières en avril, et de 2,4 degrés en mai. Mais l’automne a lui aussi été particulièrement doux, avec un mois de novembre deuxième plus chaud depuis 1900, de trois degrés supérieur à la normale en moyenne. Quant au mois de décembre, il affiche à ce stade une anomalie de température de 2,1 degrés pour l’ensemble de la France, ce qui est « très doux » mais pas un record.

Plus globalement, tous les mois de 2011 ont dépassé la normale (moyenne de référence 1971-2000), à l’exception notable de juillet, qui a été étonnamment frais, avec un déficit de 1,3 degré par rapport à la normale. Ce qui en a fait le mois de juillet le plus frais de ces trente dernières années.

Un lien avec le réchauffement climatique

2010 était pourtant en France l’année la plus fraîche des deux dernières décennies, à égalité avec 1996, mais il faut regarder les données sur des durées beaucoup plus importantes pour en tirer des tendances à long terme sur le climat.

Ainsi, au niveau mondial, un bilan provisoire réalisé par l’Organisation météorologique mondiale (OMM) fin novembre indiquait que l’année 2011 était à ce stade la « dixième plus chaude à l’échelle du globe » depuis le début des relevés en 1850.

Signe plus inquiétant des conséquences du réchauffement climatique, les treize années les plus chaudes qu’a connues la planète sont toutes concentrées sur les quinze dernières années, depuis 1997, relevait l’agence de l’ONU.

Composition des teintures capillaires problématiques ?

Teintures capillaires : des cocktails…inquiétants ?

Nous rapportons les informations rapportées par la revue 60 Millions de consommateurs concernant des produits de beauté largement utilisés.

Les produits de coloration pour cheveux, sont supposés être efficaces pendant 3 à 6 semaines. Ils semblent d’ailleurs parfaitement remplir ce rôle. En revanche, leur composition inquiète les rédacteurs de la revue 60 millions de Consommateurs. Ils s’étonnent par exemple, de la présence de nombreux toxiques dans ces produits, avec des effets sanitaires qui seraient largement sous-estimés. La Fédération des Entreprises de la Beauté (FEBEA) conteste fermement cet article qui selon ses responsables, « alarme de façon abusive ». Que faut-il y penser ?

Au total, 18 teintures permanentes ont été testées. « Toutes assurent une bonne coloration, mais le problème majeur provient des substances chimiques potentiellement toxiques contenues dans ces produits. Nous avons recensé jusqu’à 15 ingrédients préoccupants dans une seule référence », souligne ainsi l’article.

Parmi ces ingrédients « qui posent question », il cite particulièrement l’ammoniaque, le paraphénylènediamine (PPD), le formaldéhyde, le toluène-2,5-diamine-sulfate et encore le 2,2-methylènebis-4-aminophenol HCI… Les effets secondaires évoqués sont pour l’essentiel, des réactions allergiques – « dont le risque varie selon les individus » – mais pas seulement. Le 2,2-methylènebis présenterait ainsi « un effet mutagène au-delà d’une certaine concentration ». Quant au formaldéhyde, il est désormais un cancérogène bien connu.

Un rapport européen accablant, déjà en 2007

La FEBEA a vivement réagi à cet article. « La composition des teintures capillaires est strictement encadrée par les autorités sanitaires européennes » explique-t-elle dans un communiqué. Lesquelles autorités, faut-il préciser, ont déjà sonné l’alarme… il y a 4 ans.

Dans un rapport de mars 2007, le Comité scientifique des Produits de Consommation (CSPC), appelait en effet à « examiner les propriétés de sensibilisation inhérentes à ces substances et l’exposition réelle des consommateurs (fréquence d’utilisation, quantités utilisées, proportion de la population susceptible d’être concernée, types et gravité des effets, etc.). A l’heure actuelle, nous disposons de peu de données systématiques concernant les cas d’allergies parmi les utilisateurs. Toutefois, vu l’augmentation considérable de l’emploi de ces produits au cours des dix dernières années, le rapport met en garde contre un problème potentiel pour la santé des consommateurs » ! et donc à éviter prioritairement chez les femmes enceintes et les enfants.

Quels conseils de prévention ?

« D’une manière générale, respectez scrupuleusement les consignes d’utilisation des teintures », insiste l’Agence française de Sécurité sanitaire des Produits de Santé (AFSSaPS). Et sachez que des réactions allergiques peuvent apparaître :
- même si le produit est mentionné sans ammoniaque et/ou paraphénylènediamine (PPD) :
- même si aucune réaction n’est constatée après une touche d’essai.

Dans tous les cas, si vous utilisez ces produits, conservez bien l’emballage pendant un mois après utilisation. Les informations qui y figurent peuvent être vraiment utiles en cas d’effets indésirables.

Pour aller plus loin :

- Les colorations capillaires permanentes – quelques conseils pour bien les utiliser (PdF de l’AFSSaPS) ;

- Résumé du rapport du CSPC sur les teintures capillaires (PdF – Commission européenne).

Source : Commission européenne, mars 2007 –
AFSSaPS, décembre 2011 –
FEBEA, 23 mars 2011  ;60 millions de consommateurs, avril 2011, n°459,
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