Tous les articles par Jacqueline Collard

Nouvelle étude OGM du Pr Séralini

Une nouvelle étude de chercheurs français aux conclusions dévastatrices pour les multinationales, et par ricochet pour les agences sanitaires qui ont autorisé la mise sur le marché de leurs produits OGM.

Ils sont déjà dans nos assiettes, même plus ou moins clandestinement,  même à faible dose.

Sont-ils ou pas toxiques ? le débat n’est pas tranché, pourtant il y a urgence, ça nous concerne tous. Alors une équipe de chercheurs français a tenté de sortir enfin du flou scientifique.

Pendant deux ans, deux cents rats ont été nourris au maïs transgénique et suivis jour après jour en laboratoire : une expérience menée dans le plus grand secret. Les résultats seront publiés aujourd’hui par une très sérieuse revue spécialisée américaine, Food and Chemical Toxicology.

Et voici ces résultats ..
L’innocuité du maïs génétiquement modifié ? Selon cette enquête, même à faible dose, l’OGM étudié, parfois traité au pesticide, parfois non, se révèle pour les rats lourdement toxique et même souvent mortel.

Cette étude a demandé la  récupération de semences d’un maïs transgénique.

Bilan : après moins d’un an de menus au maïs OGM, une hécatombe parmi les rats, décimés notamment par des tumeurs cancéreuses.

On va les voir à la télé et dès la fin du mois de Septembre au cinéma dans le film « Tous cobayes ? » adapté du livre du chercheur qui a dirigé cette étude, le professeur Gilles-Eric Séralini.

On apprend que les cancers et les autres maladies touchant les rats apparaissent juste après trois mois d’expérience. Trois mois, c’est justement la durée des études commandées par les industriels eux-même et qui concluent invariablement que les OGM sont sans danger. Le professeur Séralini se demande si c’est vraiment un hasard.

Mais ça va encore plus loin : le professeur Séralini ajoute  que pour lui le plus grand scandale dans cette affaire, celui dont il ne se remet pas, c’est le manque de vigilance des agences sanitaires, « manque de vigilance » pour dire les choses aimablement.

Corinne Lepage accuse les multinationales d’avoir asservi les Etats, Corinne Lepage qui veut mettre les pouvoirs publics français et européens devant leurs responsabilités judiciaire et pénale.



Nouvelle étude OQAI sur la qualité de l’air dans les écoles

L’observatoire de la qualité de l’air intérieur lance une nouvelle campagne de mesure sur 600 salles de classes, pour y évaluer la quantité de polluants respirés  destinée à « mieux comprendre la qualité de l’environnement intérieur dans ces établissements et de proposer ainsi des solutions d’amélioration ».

Entre 2009 et 2011, déjà, une vaste étude avait été menée sur 310 écoles et crèches, mais elle ne concernait que trois paramètres : le formaldéhyde (un  polluant cancérigène issu essentiellement du mobilier ou des revêtements de sol et murs), le benzène (lui aussi cancérigène, provenant de la circulation routière), et enfin le dioxyde de carbone (CO2), non toxique, mais qui est un bon indicateur du confinement de l’air intérieur.

Aujourd’hui, l’étude porte sur un bien plus grand nombre de polluants : composés organiques volatils, aldéhydes, poussières, phtalates, retardateurs de flammes bromés, polychlorobiphényls (interdits, mais encore très présents) plomb, métaux lourds, moisissures et bactéries…

Pour comprendre quelles sont les sources de ces polluants, des enquêteurs de l’OQAI décriront précisément chaque salle de classe (mobilier, matériaux, ventilation, état des fenêtres, présence de tableau noir ou blanc…), et les enseignants indiqueront les activités menées avec les enfants, par exemple la peinture.
Grâce à cette étude, nous pourrons voir s’il existe des sources spécifiques de polluants en classe, et faire des recommandations pour les réduire, indique Corinne Mandin chargée d’études et de recherches à l’OQAI.
Nous espérons aussi découvrir quelles sont les bonnes pratiques en classe, et y former les enseignants. Enfin, cette étude pourra déboucher sur de nouvelles réglementations, par exemple sur les produits d’entretien ou le mobilier scolaire.

Exposition environnementale préjudiciable aux foetus

Le Quotidien du médecin rapporte :

Selon une étude Inserm dirigée par Nour Baïz et menée auprès de 375 couples mère-enfant, « l’exposition à la pollution environnementale pendant la grossesse, en particulier au cours du 3e trimestre, favorise un déficit en vitamine D chez les nouveau-nés »

L’exposition à la pollution environnementale pendant la grossesse, en particulier au cours du 3e trimestre, favorise un déficit en vitamine D chez les nouveaux-nés, comme le montre une étude INSERM dirigée par Nour Baïz chez 375 couples mère-enfant.

« Nous avons analysé les associations entre l’exposition à des polluants aériens urbains en cours de grossesse et le taux de vitamine D (25OHD) dans le sang de cordon », explique Nour Baïz. L’exposition maternelle au dioxyde d’azote et aux particules de moins de 10 µ s’est révélée être un facteur prédictif de taux faible en vitamine D.

Pic au troisième trimestre

L’association la plus forte a été observée au cours du 3e trimestre. Ce phénomène pourrait affecter la santé future des bébés. Des données récentes ont montré en effet qu’une carence en vitamine D en cours de grossesse pouvait influencer la survenue d’asthme et d’allergie chez les bébés.

Ces résultats renforcent les recommandations actuelles de supplémenter systématiquement au 7e moins de grossesse, en particulier en milieu urbain.

Dr IRÈNE DROGOU – Journal of Clinical Endocrinology and Metabolism, édition du 13 septembre 2012.

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Aluminium sur la sellette à nouveau : Que Choisir N°506 de septembre 2012

L’aluminium est omniprésent dans notre vie quotidienne. Pendant longtemps il fut considéré comme non toxique et son utilisation a été fortement déployée.

On le trouve présent naturellement dans l’eau, chez certains crustacés, dans certains sols mais aussi  dans les produits d’hygiène, cosmétiques, vaccins, médicaments , les laits, chocolats et produits chocolatés, pâtisseries, fromages etc..C’est dire qu’il est souvent dans notre alimentation qui est une voie principale d’exposition.

Dés 1970 sa toxicité à forte dose a été mise en évidence. Elle était associé à des troubles moteurs, cognitifs et psychiatriques, conduisant parfois même à des décès.

Depuis son utilisation s’est poursuivie à beaucoup plus faible dose mais les doutes  persistent: de nombreuses études et reportages apportent des controverses.

Un conseil de prévention serait de lire avec précaution les étiquettes afin d’éviter son utilisation systématique.

En complément :

Rapport ANSES oct 2011 Aluminium dans les déodorants

Rapport « Aluminium. Quels risques pour la santé ? » de l’Institut de veille sanitaire, novembre 2003 ; 

Virginie Belle, « Quand l’aluminium nous empoisonne », éditions Max Milo, septembre 2010.

Bilan de la qualité de l’air extérieur sur le site du Ministère

Le bilan de la qualité de l’air en France a été établi avec la contribution de l’Institut national de l’environnement industriel et des risques (INERIS) dans le cadre de ses travaux menés au sein du Laboratoire Central de Surveillance de la Qualité de l’Air (LCSQA), à partir des données de concentration de polluants dans l’air transmises pour chaque région par les associations agréées de surveillance de la qualité de l’air (AASQA).

Les bilans locaux détaillés sont disponibles auprès des associations (accès possible via le site Fédération ATMO représente l’ensemble des 26 associations, agréées pour la surveillance de la qualité de l’air (AASQA).), qui fournissent également, région par région, les données en direct de qualité de l’air.

En terme de niveaux de pollution constatés, l’année 2011 se situe dans la continuité des observations des années précédentes pour la plupart des polluants réglementés, avec une baisse qui se poursuit pour le monoxyde de carbone et pour le dioxyde de soufre, pour lesquels aucun dépassement réglementaire n’a été constaté.

Le rapport permet aussi une comparaison des dépassements mesurés pour les polluants Oxydes d’azote et particules fines à travers les diverses régions françaises qui font l’objet de menaces sérieuses d’amendes lourdes de la part de la Cour de justice européenne

Pour  lutter avec plus d’efficacité contre la pollution particulaire et de réduire les polluants à l’origine de particules secondaires (oxydes d’azote, ammoniac), un « plan particules » a été publié en juillet 2010 à la suite du Grenelle de l’Environnement.

En parallèle, un vaste chantier de révision des plans locaux relatifs à la qualité de l’air, les plans de protection de l’atmosphère (PPA), a été engagé. A ce jour, 33 plans( dont 4 en Rhône-Alpes) sont en cours de révision ou en création et  devraient permettre une réduction des niveaux de pollution .

Pour les mêmes raisons sont étudiées dans les grandes villes, la mise en place de zones à faibles émissions ( ZAPA) à l’image de celles déjà mises en place dans de nombreuses grandes villes européennes.

Le rapport comme des informations complémentaires peuvent être obtenus sur le site du :

MEDDE :  Ministère de l’écologie, du developpement-durable et de l’énergie,

LCSQA : Laboratoire Central de Surveillance de la Qualité de l’Air

ainsi que sur le site :  INERIS.