Nous reprenons l’article du Moniteur du 15/11/2012
« La Direction générale de la Santé demande un inventaire des canalisations d’eau potables en PVC antérieures à 1980 susceptibles de contaminer l’eau par du chlorure de vinyle monomère, jugé cancérogène. »
Le ministère des Affaires Sociales et de la Santé a adressé en octobre dernier aux agences régionales de santé et aux préfets de région et de département une instruction (DGS/EA4/2012/366) leur demandant de repérer les canalisations en polychlorure de vinyle (PVC) susceptibles de contenir du chlorure de vinyle monomère (CVM) résiduel qui risque de migrer vers l’eau destinée à la consommation humaine. En cas de dépassement de la limite de qualité des eaux, des mesures correctives devront être prises.
Canalisations antérieures à 1980
Les canalisations en PVC incriminés sont celles qui ont été posées avant 1980. Elles s’étendraient sur une distance comprise entre 50 000 km (estimation des plasturgistes fabricants) et 340 000 km (extrapolation à la France entière à partir des données patrimoniales fournies par les principaux délégataires du service public de l’eau).
La teneur en CVM résiduel est relativement stable tout au long de l’utilisation de la canalisation mais peut être très variable d’un tronçon à l’autre. Continue reading