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22 Mars journée mondiale de l’eau sur le théme: l’eau et la sécurité alimentaire

Il faut aujourd’hui nourrir sept milliards de personnes à travers le monde, et probablement deux milliards de plus d’ici 2050.

Selon les statistiques, nous consommons de 2 à 4 litres d’eau par jour.  La majeure partie de l’eau que nous “buvons” est toutefois contenue dans les aliments que nous mangeons : la production d’un kilo de bœuf, par exemple, requiert 15 000 litres d’eau tandis que celle d’un kilo de blé exige 1 500 litres.

Lorsque l’on sait qu’un milliard de personnes dans le monde souffre déjà de faim chronique et que la pression sur les ressources  est forte, on ne peut prétendre que le problème se situe “ailleurs”.

Pour faire face à la croissance démographique et garantir à tous l’accès à une alimentation nutritive, plusieurs actions sont préconisées et nous pouvons tous y participer :

  • Consommer des produits moins exigeants en eau;
  • Limiter le scandale du gaspillage alimentaire : 30% de la nourriture produite dans le monde n’est jamais consommée et l’eau utilisée pour l’obtenir est à jamais perdue !
  • Produire plus d’aliments, de meilleure qualité, avec moins d’eau;
  • Adopter un régime alimentaire plus sain.

À toutes les étapes de la chaîne alimentaire, du producteur au consommateur, des actions peuvent être menées pour économiser l’eau et assurer la sécurité alimentaire de tous. Et vous ? Savez-vous quelle est votre consommation réelle d’eau par jour ? Comment pouvez-vous modifier votre régime alimentaire et réduire votre empreinte hydrique ? Afin d’en savoir plus, rejoignez la Journée mondiale de l’eau 2012 sur le thème “L’eau et la sécurité alimentaire”.

 Lors du 6ème Forum mondial  de l’eau qui s’est tenu il y a quelques jours  à Marseille il a été envisagé que dans les divers pays du Monde soit intégré le droit à l’eau dans leur constitution. Ceci devrait être repris dans le cadre de Rio +20 qui se tiendra en Juillet 2012.

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Site Internet de la journée Mondiale de l’eau

Surveillance de la qualité de l’air intérieur rendue obligatoire

Surveillance de la qualité de l’air dans les établissements recevant du public

La surveillance obligatoire de la qualité de l’air intérieur va devenir obligatoire dans certains lieux clos ouverts au public (loi portant engagement national pour l’environnement – article 180)
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Le décret 2011-1728 du 2 décembre 2011 relatif à la surveillance de la qualité de l’air intérieur dans certains établissements recevant du public prévoit que la mise en œuvre de cette surveillance sera progressive et s’articulera autour de quatre échéances :
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  1. Avant le 1er janvier 2015 pour les établissements d’accueil collectif d’enfants de moins de six ans (9 000 environ) et les écoles maternelles (17 000 environ)
  2. Avant le 1er janvier 2018 pour les écoles élémentaires (38 000 environ)
  3. Avant le 1er janvier 2020 pour les accueils de loisirs (33 000) et les établissements d’enseignement ou de formation professionnelle du second degré (17 000)
  4. Avant le 1er janvier 2023 pour les autres établissements.
La surveillance devra ensuite être réalisée tous les sept ans.
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Sont mesurés le formaldéhyde, substance irritante pour le nez et les voies respiratoires, émise par certains matériaux de construction, le mobilier, certaines colles, les produits d’entretien…, le benzène, substance cancérigène issue notamment de la combustion, et le dioxyde de carbone (CO2), sans effet notable sur la santé mais représentatif du niveau de confinement des locaux.
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Afin de définir les modalités de cette surveillance obligatoire, une campagne expérimentale a été conduite au niveau national sur la période 2009-2011 dans 310 écoles et crèches. La première phase a eu lieu pendant l’année scolaire 2009/2010 dans 160 établissements situés dans 13 régions. Les résultats de cette première phase ont été rendus public le 28 juillet 2010.
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Deux guides de gestion de la qualité de l’air intérieur ont été publiés par le ministère de la santé en 2010 :
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· un guide de gestion de la qualité de l’air intérieur dans les établissements recevant du public, destiné aux gestionnaires de ces établissements  ;
· un guide de diagnostic et de prise en charge des syndromes collectifs inexpliqués , destiné aux services de l’Etat en charge de la gestion de ces évènements.
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Procés de l’amiante en Italie: la sentence est tombée

Jusqu’au début des années 2000, l’amiante a été utilisée massivement, en particulier dans le secteur de la construction (amiante-ciment), en raison de sa résistance à la chaleur et au feu, avant son interdiction dans de nombreux pays, notamment européens. Le pic de production a été atteint dans la seconde moitié des années 1970, avec plus de 5 millions de tonnes annuelles. Selon un rapport de l’OMS datant de 2007, environ 125 millions de travailleurs sont toujours exposés à l’amiante sur leur lieu de travail et au moins 90.000 meurent chaque année de maladies liées à l’amiante.

Le verdict tant attendu dans le maxi-procès italien de l’amiante, qui a débuté en 2009, a été rendu ce jour 13 février à Turin. Sur le banc des accusés deux hommes, les anciens responsables de la société Eternit.

Mais ils ne seront malheureusement pas présents, face aux représentants des 6.000 parties civiles: les ouvriers des usines mais également les riverains contaminés par les poussières d’asbeste.

Le procès italien est le premier du genre au pénal. Pour les victimes de l’amiante qui demandent, comme par exemple en France, l’organisation de procès similaires, l’espoir qu’il puisse créer un précédent est immense.

Le tribunal a condamné à 16 ans de prison l’ex-propriétaire du groupe Eternit Stephan Schmidheiny, et Jean-Louis de Cartier de Marchienne, ex-administrateur d’Eternit Italie. Des proches de victimes ont éclaté en sanglots en entendant le jugement, lu dans un silence pesant alors que toute l’assistance était debout.

Le parquet avait requis 20 ans de prison contre les deux hommes, accusés d’homicide involontaire pour avoir provoqué une catastrophe sanitaire et environnementale permanente et enfreint la sécurité au travail.

Jean-Paul Teisssonnière, l’un des avocats des parties civiles attendait beaucoup de ce  verdict et avait prononcé ces paroles. «Avec ce procès, une nouvelle étape dans le droit de la sécurité au travail pourrait être franchie. Très souvent, le droit pénal du travail se borne à poursuivre les chefs d’établissement ayant des délégations de pouvoir, qui interdisent donc de remonter plus haut. Ici, la justice italienne est parvenue à toucher les dirigeants d’un groupe transnational. Il est clair qu’il s’agit d’un procès exemplaire.»

Quant au ministre de la santé italien, Renato Balduzzi, il a qualifié la sentence «d’historique aussi bien pour les aspects sociaux que pour ses aspects technico-juridiques», soulignant qu’elle «couronne une longue bataille qui a vu l’Etat aux côtés des victimes à tous les niveaux institutionnels».

Victime de pesticides un agriculteur voit ses troubles graves reconnus par la juridiction

 

De la part de l’association Générations futures qui se bat auprès des victimes des pesticides et tout particulièrement pour les agriculteurs

En 2004, Paul François, agriculteur en Charente, a été intoxiqué par des vapeurs de l’herbicide Lasso de Monsanto. Il fut rapidement pris de nausées et d’évanouissements, puis d’une multitude de troubles l’obligeant à interrompre son activité pendant près d’un an: bégaiement, vertiges, maux de tête, troubles musculaires. Ses troubles persistants ont été reconnus en maladie professionnelle en 2008 et Paul François est désormais considéré comme invalide à 50%.

Une procédure en responsabilité civile contre Monsanto.

Paul François a alors lancé une procédure en responsabilité civile contre Monsanto. L’audience a eu lieu le 12 décembre 2011, devant la 4è chambre civile du TGI de Lyon. Une décision du TGI de Lyon saluée par Générations Futures : Le TGI de Lyon a rendu sa décision dans cette affaire ce lundi 13 février. Monsanto est responsable du préjudice de Paul François suite à l’inhalation du produit Lasso”, peut-on lire dans le jugement du tribunal de grande instance de Lyon. En conséquence, le tribunal “condamne Monsanto à indemniser entièrement Paul François de son préjudice” qui sera évalué après une expertise médicale.

« Générations Futures salue cette décision courageuse du TGI de Lyon. La reconnaissance de la responsabilité de Monsanto dans cette affaire est essentielle : les firmes phytosanitaires savent dorénavant qu’elles ne pourront plus se défausser de leurs responsabilités sur les pouvoirs publics ou l’utilisateur et que des comptes leurs sont demandés. », déclare François Veillerette, Porte Parole de Générations Futures.

« C’est une étape importante pour tous les agriculteurs et les autres victimes des pesticides qui voient enfin la responsabilité des firmes mise en cause dans les maladies douloureuses qui les touchent et leurs préjudices indemnisées », ajoute t’il.

Depuis 10 jours alerte pollution particulaire sur Rhône-Alpes

Froid : la pollution aux particules atteint un seuil d’alerte dans plusieurs villes: notre région fortement impactée

L’air de ma commune

UNE EXPOSITION DE COURTE DURÉE À RISQUE

Les particules fines sont les poussières émises principalement par les systèmes de chauffage et les transports, parfois aussi par l’industrie. L’air froid restant au sol, ces poussières ne sont pas évacuées et ont tendance à s’accumuler, principalement au-dessus des agglomérations.

Ces particules sont dix fois plus petites que l’épaisseur d’un cheveu mais peuvent entraîner des maladies graves. Si la qualité de l’air s’est globalement améliorée en France depuis dix ans, les particules fines, ces composés solides en suspension émis par la combustion, n’en demeurent pas moins préoccupantes pour la santé.

Les principaux secteurs responsables : la combustion de bois buches des habitations (30 %), la transformation d’énergie par l’industrie (30 %), l’agriculture avec l’utilisation d’engrais (20 %) et les transports du fait notamment de l’utilisation du diesel (15 %), selon les données du Centre interprofessionnel technique d’études de la pollution atmosphérique (Citepa). Autant de sources d’aérosols, formés de dérivés carbonés, auxquels peuvent s’agréger d’autres particules comme des métaux lourds (mercure, plomb, etc.).

Le seuil d’alerte est le niveau au-delà duquel une exposition de courte durée présente un risque pour l’ensemble de la population et qui justifie la mise en œuvre de mesures d’urgence contraignantes. Le ministère demande, “dans les régions concernées”, de “ne pas utiliser les cheminées à bois, sauf en cas de chauffage principal”, de “limiter l’usage des véhicules automobiles, notamment les véhicules diesel non équipés de filtres à particules” et “de réduire les vitesses sur les voies rapides et autoroutes”.

Un seuil dit “d’information”, correspondant à une concentration de 50 microgrammes par mètre cube en PM10, est par ailleurs dépassé dans “les trois quarts des régions de la métropole”, a souligné le ministère. Des régions où une exposition de courte durée présente un risque pour la santé des personnes particulièrement sensibles.

Cette situation n’est pas exceptionnelle : la France dépasse chaque année les normes européennes en matière de pollution atmosphérique, au point d’être rappelée à l’ordre à plusieurs reprises par la Commission, qui la menace d’avoir à payer  des sanctions. “On est passé d’une pollution aiguë, avec de fortes concentrations, il y a trente ans, à une pollution plus faible mais chronique, donc tout aussi grave, aujourd’hui”, déplore Patrice Halimi, chirurgien-pédiatre et secrétaire général de l’Association santé environnement France.