La dernière revue de Novembre 2012 de l’APPA nous renseigne sur de nombreuses communications quant à la pollution atmosphérique par les particules tant dans l’air extérieur qu’intérieur et leurs conséquences sanitaires: un document d’un intérêt certain.
Ce document fait suite aux ateliers scientifiques qui viennent de se tenir à Paris en amont des Assises de l’air prévues début 2013.
Cette ONG de défense environnementale a analysé plus de 141 échantillons en vente dans 29 régions du monde et fabriqués essentiellement en Chine.
Greenpeace a ainsi détecté sur environ deux tiers des textiles, des éthoxylates de nonylphénol (NPE), souvent utilisés comme détergent au cours du processus de fabrication, et qui agissent comme des perturbateurs endocriniens sur l’homme.
Le niveau de NPE dans les articles variait de 1 à 45.000 ppm (partie par million), a précisé le groupe, notant que le niveau de sécurité de ces produits chimiques est fixé à 1.000 ppm dans l’Union européenne. D’autres vêtements étaient également porteurs de phtalates et de colorants contenant des amines cancérigènes.
Parmi les marques mises en cause, Calvin Klein est « le pire » avec plus de 88% des articles qui contiennent des produits chimiques dangereux. En seconde position, Lévi’s (82%) et Zara arrive à la troisième place (70%).
Par ailleurs, ces substances chimiques sont également toxiques pour l’environnement. « Une fois libérées dans l’air ou dans l’eau, elles se décomposent dans des formes plus toxiques qui peut menacer l’écosystème » explique Greenpeace. En 2011, l’ONG avait déjà publié « Dirty Laundry 1 » et « Dirty Laundry 2 », deux rapports qui montraient comment certains fournisseurs de grands groupes textiles empoisonnaient l’eau des fleuves chinois.
Pas moins de 70 pour cent des rivières, des lacs et des réservoirs en Chine sont touchés par la pollution des eaux. Lors d’enquêtes récentes, Greenpeace a identifié des liens entre un certain nombre de grandes marques du textile et les usines textiles en Chine qui déversent des produits chimiques dangereux dans les rivières.
Jeudi 15 novembre, pour la deuxième journée consécutive, la continuité de la stabilité atmosphérique a conduit à un constat de dépassement du seuil d’information et de recommandations pour les personnes sensibles (50 microgrammes par mètre-cube) en poussière sur le Bassin Lyonnais et Nord Isère, le Bassin Stéphanois, le Bassin Grenoblois, la Vallée du Rhône et la Vallée de l’Arve.
Vendredi 16 novembre, le niveau d’information est maintenu sur la Vallée du Rhône et la Zone urbaine Pays de Savoie, il est étendu au Bassin Grenoblois. La persistance de niveaux élevés de particules relevés sur le Bassin Lyonnais et Nord Isère, le Bassin Stéphanois et la Vallée de l’Arve conduit à déclencher un dispositif de niveau d’alerte sur ces zones.
Pour les prochaines 24 heures, en raison du renforcement du vent et de la baisse du trafic routier, une légère amélioration est attendue sur le Bassin Lyonnais et Nord Isère, le Bassin Grenoblois, le Bassin Stéphanois et la Vallée du Rhône.
Par contre, la situation devrait rester stable sur Zone urbaine Pays de Savoie et la Vallée de l’Arve sur lesquelles aucune amélioration n’est attendue, le dispositif pourrait même s’étendre à la Vallée Maurienne Tarentaise sur laquelle il existe un risque fort de dépassement pour demain.
La maladie de Parkinson d’un agriculteur liée aux pesticides reconnue pour la première fois au titre du tableau de maladie professionnelle.
– Communiqué de la Fédération National des accidentés du travail du 09/11/12 –
Un agriculteur de la Vienne de 60 ans, atteint de la maladie de Parkinson, vient enfin d’obtenir la reconnaissance de l’origine professionnelle de sa maladie, en raison de son exposition quotidienne à de multiples pesticides. Cette décision est la première depuis la publication, en mai 2012, d’un tableau intitulé «maladie de Parkinson provoquée par des pesticides». « Cela montre à quel point les tableaux de maladies professionnelles permettent de faciliter les formalités des personnes concernées », souligne la FNATH dans un communiqué. Mais, cela montre également l’importance de la sous-reconnaissance des maladies professionnelles en raison de tableaux peu adaptés ou inexistants.
La FNATH, (Association des Accidentés de la vie), a fait de la prévention et de l’indemnisation des risques professionnels dans le monde agricole l’une de ses priorités.
La FNATH dispose d’un réseau de juristes pour aider les personnes concernées dans leurs démarches.
Elle a publié une brochure sur la prévention de ces risques, disponible sur son site FNATH
Vous trouverez ci-joint le communiqué de la FNATH sur le sujet. Les pesticides
Avec d’autres facteurs étiologiques comme la génétique, les antécédents familiaux, l’âge, etc, il ait de plus en plus de preuves scientifiques qui montrent que l’exposition à des produits chimiques, dont les pesticides est associée à une incidence accrue de cancer du sein chez les femmes. Plusieurs études chez divers animaux ont démontré l’effet cancérigène des pesticides par l’intermédiaire des xenoestrogenes qui interagissent et perturbent les récepteurs des œstrogènes et entrainent la malignité des tissus mammaires en endommageant l’ADN et en provoquant des mutations chez les personnes sensibles. Le rôle des pesticides comme un facteur contribuant à l’ étiologie de l’incidence croissante du cancer du sein est d’autant plus préoccupant que les pesticides sont des substances chimiques auxquelles les humains sont exposés chaque jour dans des concentrations significatives. Dans cette étude est décrit le associations respectives entre cancer du sein et différents types de pesticides.
Parmi eux l’atrazine ;le (DDT/DDE )Di-Chloro Di-Phenyl Trichloro Ethane, les insecticides comme la Dieldrine et l’ Aldrine, l’ Heptachlor (HE) ,les Polychlorinated Biphenyls (PCB) ,les Polybrominated Diphenyl Ethers (PBDE) ,et d’autres pesticides comme le Chlordane, le Malathion etc..
Publication: Advances in Breast Cancer Research, 2012, 1, 30-35 doi:10.4236/abcr.2012.13005 Published Online October 2012.
Pesticides and Breast Cancer Roberto Ferro, Arvin Parvathaneni*, Sachin Patel, Pramil Cheriyath Pinnacle Health, Harrisburg, Pennsylvania,
USA Email: *doctorarvin@gmail.com Received June 7, 2012; revised July 15, 2012; accepted July 24, 2012
Z.-H. Li, X.-Y. Liu, N. Wang, J.-S. Chen, Y.-H. Chen, J.-T. Huang, C.-H. Su, F. K. Xie, B. Yu and D.-J. Chen, “Effects of Decabrominated Diphenyl Ether (PBDE-209) in Regulation of Growth and Apoptosis of Breast, Ovar-ian, and Cervical Cancer Cells,” Environmental Health Perspectives, Vol. 120, No. 4, 2012, pp. 541-546.
P. K. Mills and R. Yang, “Breast Cancer Risk in Hispanic Agricultural Workers in California,” International Jour-nal of Occupational and Environmental Health, Vol. 11,No. 2, 2005, pp. 123-131.
E. Lawrence, D. Hill, J. Hoppin, J. Lubin, C. Lynch, J. Pierce, C. Samanic, D. Sandler, A. Blair and M. Alavanja, “Pesticide Use and Breast Cancer Risk among Farmers’ Wives in the Agricultural Health Study,” American Journal of Epidemiology, Vol. 161, No. 2, 2005, pp. 121-135.doi:10.1093/aje/kwi022
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