Tous les articles par Jacqueline Collard

Une enquête de l’ASEF sur la connaissance de l’alimentation par les enfants

Un enfant sur trois ne connaît ni poireau, ni courgette, ni artichaut

article du Monde.fr  |

Une enquête de l’Association santé environnement France (ASEF) publiée jeudi 23 mai révèle la méconnaissance d’une majorité d’enfants au sujet de nombreux fruits et légumes ainsi que l’origine des aliments transformés comme les frites ou les nuggets. Une ignorance qui favorise les mauvaises pratiques alimentaires à l’origine du surpoids d’un écolier sur cinq.

Si les jeunes reconnaissent facilement les poires, les pastèques et les carottes, en revanche ils sont 87 % à ne pas savoir ce qu’est une betterave. Un écolier sur trois ne sait pas non plus identifier un poireau, une courgette, une figue ou un artichaut.

Un quart d’entre eux ignorent que les frites sont faites à partir des pommes de terre. Quant aux chips, jambon et nuggets, ils sont environ 40 % à ne pas savoir d’où ils viennent et près de la moitié d’entre eux ne savent pas l’origine du steak haché ou du jambon de leur assiette. Quant aux pâtes, ils sont seulement un tiers à savoir comment elles sont faites.

PRIVILÉGIER LE FAIT-MAISON Continue reading

23ème substance inscrite comme polluant organique persistant: le HBCD célèbre ignifugeant

Genève, correspondance. C’est désormais acté : l’un des retardateurs de flamme les plus utilisés au monde, l’hexabromocyclododécane (HBCD), sera la 23e substance inscrite sur la liste des polluants organiques persistants (POP) que la convention de Stockholm s’est fixée pour objectif d’éliminer ou de restreindre.

Lors de la sixième réunion de la conférence des parties, qui se tenait à Genève du 28 avril au 10 mai, les 152 Etats signataires de la convention de Stokhholm ont suivi les recommandations du comité d’études des polluants organiques persistants, qui préconisait d’interdire la commercialisation du HBCD « pour protéger la santé humaine et l’environnement ». Continue reading

Le travail est-ce vraiment la santé ? dans les pays émergents certainement pas !

Le travail, c’est la santé ?

 Cette catastrophe n’a pas fait la une de notre actualité en occident, ce sont pourtant plus de 1000 personnes qui seraient décédées dans l’effondrement du « Rana Plaza » au Bangladesh ce mercredi 24 avril. Des personnes seraient encore sous les décombres. Les victimes fabriquaient des vêtements pour des marques : Mango, Primark, El Corte Ingles, Bon Marché et Loblaw mais aussi Carrefour ou Benetton…

Le drame aurait pourtant pu être évité : la veille de l’effondrement, les personnels avaient quitté les ateliers en raison des fissures apparues dans les piliers du bâtiment. Mais ils ont été contraints de regagner leur poste de travail. Les autorités bangladaises avaient même demandé aux propriétaires d’évacuer le bâtiment la veille du drame.

Rien n’y a fait….

Quid maintenant de la prise en charge médicale d’urgence, des indemnités versées pour les victimes et leur famille ? (les manifestations de colères se multiplient sur place)…

Le cas de cette catastrophe n’est pas isolé… bâtiments construits en toute illégalité sur des sites inadaptés, sorties de secours bloquées ou inexistantes, installations électriques défectueuses… ces dernières années, plus de 1000 personnes ont trouvé la mort dans des accidents liés à l’état déplorable des usines dans les pays en voie de développement.

 Et encore, il ne s’agit probablement là que de la partie visible de ce sinistre iceberg.

Que dire des expositions à des milliers de substances dangereuses auxquelles sont soumis les employés de tous les sous traitants de fabricants de vêtements, d’électroménagers, de matériels informatiques, de jouets… Combien de morts, de personnes handicapées, malades… combien de drames se jouent quotidiennement du fait de ce mépris des droits les plus élémentaires de millions de salariés ? Apple[1], Samsung avaient été épinglées récemment sur les conditions de travail catastrophiques de ces sous traitants…

Et combien de victimes indirectes des pollutions de l’eau, de l’air induites par l’usage de ces produits ? Continue reading

550 sites sont pollués aux PCB en France

Le Monde.fr | nous rapporte la cartographie faite par Robin des Bois  de la contamination aux PCB des rivières de France qui identifie dans notre région de nombreux sites pollués:

Ils sont 550.  Soit 113 de plus qu’en juillet 2011. L’association Robin des bois vient de réactualiser son atlas des sites terrestres pollués aux PCB. Et les points rouges essaiment la carte de France. S’ils sont interdits depuis 1987, les polychlorobiphényles, plus connus sous le nom de pyralènes, n’en demeurent pas moins persistants dans les écosystèmes. Pire, ils s’insinuent dans les sols, se propagent dans l’atmosphère et s’accumulent dans les sédiments marins et de rivières. « Nous étions conscients que les PCB existaient partout. Cela nous a été confirmé par le fait que quasiment tous les bassins de pêche étaient touchés », souligne Christine Bossard, porte-parole de Robin des bois.

En témoigne la carte des rivières polluées. Finie la sortie dominicale, les arrêtés d’interdiction de pêche touchent de plus en plus de cours d’eau, tout comme les recommandations de ne pas consommer certaines voire toutes les espèces. La pêche à la sardine est ainsi interdite en baie de Seine depuis 2010. Très peu solubles dans l’eau, le caractère lipophile des PCB en fait des adeptes des corps gras. Saumon, anguille, brème ou encore silures font partie des poissons les plus contaminés à ces composés chimiques dangereux.

Chez l’enfant exposé in utero, une exposition chronique peut notamment provoquer des troubles neurocomportementaux et, chez l’adulte, perturber le système endocrinien. C’est pourquoi la vente des aliments présentant une teneur supérieure aux limites fixées par les pouvoirs publics est interdite en France, insiste l’Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire des aliments).

UN PLAN D’ACTIONS NATIONAL Continue reading

Législation européenne pour les additifs alimentaires

Nous relatons cet article du Monde du Monde.fr |

« Les crises alimentaires entraînent méfiance et inquiétude des consommateurs »: des réponses données par la Commission européenne en la personne de Frédéric Vincent porte parole de la Commission des consommateurs:

La commission se base sur des informations données par les industriels pour autoriser un produit avec additifs. Est-ce suffisant ?

L’un des principes fondamentaux de la législation européenne – mais ces règles existent au niveau international (OCDE) – est qu’il revient à l’industrie de démontrer que les substances en question peuvent être consommées. C’est à elle qu’il revient de mener (et donc de financer) les études demandées par les échelons scientifique et politique qui les vérifient et les approuvent éventuellement. Peut-on envisager que de l’argent public finance des études qui ensuite bénéficieraient à des opérateurs économiques privés ? L’Agence européenne fournit des lignes directrices que les industriels doivent impérativement suivre lorsqu’ils soumettent un dossier pour approbation.

La loyauté des industriels vis-à-vis des additifs a été récemment battue en brèche en France (une étude inopinée de la DGCCRF a décelé, en 2009, que 40 % des confiseries contrôlées étaient « non conformes »). Pouvez-vous engager des actions au niveau européen pour éviter ce genre de pratique ? Continue reading