Tous les articles par Jacqueline Collard

Marisol Touraine ministre de la Santé a rencontré le collectif des électrohypersensibles

Ondes électromagnétiques: le gouvernement va-t-il enfin reconnaître les personnes électrohypersensibles ?

 Michèle Rivasi, députée européenne EELV s’est rendu le 7 septembre 2012 et le 23 avril 2013 au ministère de la Santé pour interpeller Marisol Touraine sur la situation des personnes souffrant d’électrohypersensibilité, c’est à dire ayant une sensibilité très aiguë aux champs électriques et électromagnétiques (voir le syndrome du SICEM). Cela fait plusieurs années que l’eurodéputée défend la cause de ces personnes qui doivent endurer un véritable calvaire au quotidien. Le 27 juin dernier, le Collectif des électrosensibles de France et Priartem, deux associations qui luttent contre les ondes électromagnétiques, ont a leur tour été reçus par le cabinet de la ministre. Le communiqué publié par les associations à l’issue de cette rencontre indique que le gouvernement pourrait mettre en place prochainement une « surveillance sanitaire » du phénomène de l’hypersensibilité électromagnétique.

 Michèle Rivasi, se félicite de ce pas en avant : «malgré les nombreuses études indépendantes qui viennent démontrer l’impact des ondes sur la santé (1) , ce sujet reste encore très tabou. Pourtant, je rencontre de plus en plus régulièrement des personnes souffrant au quotidien de la proximité des antennes relais, du wifi et de toutes les sources de pollution électromagnétique. Nous ne pouvons plus les ignorer, c’est donc une bonne chose que le gouvernement commence à prendre au sérieux cette question de santé publique qui risque de se transformer en scandale sanitaire dans quelques années si l’on n’agit pas».

«Il est maintenant urgent de proposer à ces personnes électrosensibles des solutions pour pouvoir continuer à vivre en société sans exclusion. Il ne suffit pas de créer des zones blanches, c’est à dire dénuées de toute exposition aux ondes toxiques, il faut également reconnaître leur statut de personne handicapée, afin qu’elles puissent bénéficier d’aides et de prise en charge à la hauteur de leur maladie. Nous devons aussi appliquer le principe de précaution, pour préserver ceux qui ne sont pas encore touchés, et abaisser les valeurs limites d’exposition encore beaucoup trop élevées (2) »

Voir le communiqué du 25 juin 2013 :

http://www.electrosensible.org/documents/presse/Communique_de_presse_RDV_Cabinet_Marisol_Touraine_27Juin2013_pour_site.pdf

L’Etiquetage du Bisphénol A sera-t-il en retard?Il est pourtant prévu pour le 1/10/2013

 

Où en est-on de l’étiquetage des contenants comportant du BPA??

C’est un décret qui aurait pu être pris depuis le 1er janvier 2013; il sera applicable au 1er octobre prochain et ses effets se feront sentir plus tard encore.
La loi du 30 juin 2010 qui vise à suspendre la commercialisation de tout conditionnement comportant du bisphénol A et destiné à recevoir des produits alimentaires prévoyait, avant même son entrée en vigueur au 1er janvier, que les publics ‘sensibles’ –à savoir les femmes enceintes ou allaitantes et les enfants de moins de trois ans- soient visés par un étiquetage particulier. Une décision qui aurait pu prendre effet dès le 1er janvier 2013. Sauf que le décret orchestrant la mesure est encore en période de latence, comme l’a constaté Le Journal de l’environnement. En effet, après sa rédaction par les services de la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF),il a pris le chemin du parlement début Mai.

Depuis, court une période dite de «statu quo», pendant laquelle tant les Etats membres que la Commission européenne peuvent «émettre des observations ou des avis circonstanciés», indique le ministère français de l’économie et des finances.

Qu’y a t-il donc dans ce décret? Sans surprise, il vise «les emballages destinés à entrer en contact direct avec des denrées alimentaires destinées au consommateur final afin d’assurer la protection, la conservation, le transport ou la mise en valeur de ces denrées, qu’ils soient, ou non, déjà mis en contact avec ces denrées alimentaires», ainsi que «les objets destinés à entrer en contact direct avec des denrées alimentaires, destinés au consommateur final aux fins de protection ou de conservation de denrées alimentaires». Quand ces conditionnements comportent du bisphénol A,ils seront néanmoins porteurs du numéro 7 qui n’est pas assez restrictif et porteront  seulement la mention «emballage fabriqué à partir de bisphénol A. Usage déconseillé aux femmes enceintes ou allaitantes et aux enfants de moins de trois ans». Aucun pictogramme nouveau n’est prévu.

Lien entre édulcorant et diabéte: une nouvelle étude dans la revue DIABETES CARE

Yanina Pepino, du Center for Human Nutrition de Saint Louis (Missouri), et ses collègues dans la revue Diabetes Care viennent de mettre en évidence chez l’homme tout comme chez les animaux les édulcorants non caloriques ne seraient en effet pas si «physiologiquement inertes», mais favoriseraient l’absorption du glucose au niveau intestinal.Le sucralose, E955 un édulcorant non calorique, a des effets sur la glycémie et sur l’insuline qui ne sont pas sans évoquer ceux qui précèdent la survenue d’un diabète,

Les chercheurs ont étudié 17 personnes obèses, ne consommant pas de boissons light et sans aucun signe de diabète. La moitié d’entre elles devaient ingérer du sucralose, l’autre de l’eau, juste avant d’absorber du glucose. Une semaine plus tard, ils changeaient de groupe, chaque participant constituant ainsi son propre contrôle négatif. Continue reading

Une enquête de l’ASEF sur la connaissance de l’alimentation par les enfants

Un enfant sur trois ne connaît ni poireau, ni courgette, ni artichaut

article du Monde.fr  |

Une enquête de l’Association santé environnement France (ASEF) publiée jeudi 23 mai révèle la méconnaissance d’une majorité d’enfants au sujet de nombreux fruits et légumes ainsi que l’origine des aliments transformés comme les frites ou les nuggets. Une ignorance qui favorise les mauvaises pratiques alimentaires à l’origine du surpoids d’un écolier sur cinq.

Si les jeunes reconnaissent facilement les poires, les pastèques et les carottes, en revanche ils sont 87 % à ne pas savoir ce qu’est une betterave. Un écolier sur trois ne sait pas non plus identifier un poireau, une courgette, une figue ou un artichaut.

Un quart d’entre eux ignorent que les frites sont faites à partir des pommes de terre. Quant aux chips, jambon et nuggets, ils sont environ 40 % à ne pas savoir d’où ils viennent et près de la moitié d’entre eux ne savent pas l’origine du steak haché ou du jambon de leur assiette. Quant aux pâtes, ils sont seulement un tiers à savoir comment elles sont faites.

PRIVILÉGIER LE FAIT-MAISON Continue reading

23ème substance inscrite comme polluant organique persistant: le HBCD célèbre ignifugeant

Genève, correspondance. C’est désormais acté : l’un des retardateurs de flamme les plus utilisés au monde, l’hexabromocyclododécane (HBCD), sera la 23e substance inscrite sur la liste des polluants organiques persistants (POP) que la convention de Stockholm s’est fixée pour objectif d’éliminer ou de restreindre.

Lors de la sixième réunion de la conférence des parties, qui se tenait à Genève du 28 avril au 10 mai, les 152 Etats signataires de la convention de Stokhholm ont suivi les recommandations du comité d’études des polluants organiques persistants, qui préconisait d’interdire la commercialisation du HBCD « pour protéger la santé humaine et l’environnement ». Continue reading