Tous les articles par Jacqueline Collard

Constat de la part de l’agence européenne de l’environnement (AEE) sur la perte de biodiversité

Dans le journal des communes

La moitié des papillons des prairies ont disparu en 20 ans en Europe, un déclin qui devrait « déclencher la sonnette d’alarme » sur l’état de la biodiversité, alerte mardi 22 juillet 2013 l’Agence européenne de l’environnement (AEE) dans un rapport.

Ces papillons « sont des indicateurs représentatifs des tendances observées pour la plupart des autres insectes », et donc de « la biodiversité et de la santé générale des écosystèmes », précise l’AEE.

« Ce déclin très important des papillons des prairies devrait déclencher la sonnette d’alarme », a déclaré le directeur exécutif de l’AEE, Hans Bruyninckx, dans un communiqué. « Si nous ne parvenons pas à maintenir ces habitats, nous pourrions perdre beaucoup de ces espèces pour toujours ».

« Nous devons reconnaître l’importance de ces papillons et d’autres insectes, la pollinisation qu’ils réalisent est essentielle pour les écosystèmes naturels et l’agriculture », ajoute-t-il. Continue reading

Nouvel étiquetage alimentaire finalisé par l’Union européenne applicable en décembre 2014

Étiquetage nutritionnel obligatoire en Europe

La Commission européenne a publié un nouveau règlement concernant l’information des consommateurs sur les denrées alimentaires («règlement relatif à l’information sur les denrées alimentaires») applicable à l’ensemble des États membres de l’Union européenne (UE). Ce règlement rend l’étiquetage nutritionnel obligatoire pour les denrées alimentaires préemballées et doit être mis en œuvre au cours de ces prochaines années. Que prévoient ces nouvelles dispositions?

Étiquetage nutritionnel obligatoire
Après huit années de négociations, un nouveau règlement relatif à l’étiquetage des denrées alimentaires remplace la directive 90/496/CEE de 1990 et la directive 2000/13/CE1–3. Ce nouveau règlement rend obligatoire l’étiquetage nutritionnel et fait obligation aux fabricants de la chaine alimentaire de fournir des informations concernant la valeur énergétique de leurs produits et 6 nutriments en particulier (dans l’ordre: lipides, acides gras saturés, glucides, sucres, protéines et sels) et à les exprimer pour 100 g ou de 100 ml de produit3. Ces informations doivent être présentées dans un tableau nutritionnel situé dans le même champ de vision que les informations nutritionnelles (vraisemblablement au dos de l’emballage) et peuvent, si le fabricant le souhaite, être exprimées par portion. La valeur d’autres nutriments (dont les acides gras mono-insaturés, les acides gras polyinsaturés, les polyols, l’amidon, les fibres, les vitamines et les minéraux) peut également être indiquée par le fabricant sur base volontaire. Il est important de souligner que le règlement n’impose que l’étiquetage nutritionnel dans le même champ de vision, généralement «au dos de l’emballage», l’étiquetage dans le champ de vision principal (à savoir «à l’avant de l’emballage») restant facultatif. Continue reading

Le Commissariat au développement durable communique sur les risques encourus par la France

En raison d’un manque de mesures efficaces en matière de pollutions des eaux et eu égard à la directive DCE qui impose de retrouver un bon état écologique des eaux en 2015  la France encourt des mesures de pénalités financières très importantes

Pollution agricole : La France condamnée par la CJUE, risque gros

Non épargnée par ses problèmes de pollution agricole qui contamine ses cours d’eau, la France a été condamnée par la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE). Si l’on ne sait pas encore quelle sera l’importance de la sanction, la CJUE a rendu, jeudi 13 juin, un arrêt qui constate les « manquements » chroniques de Paris. Cet arrêt pourrait en tout cas coûter plusieurs dizaines de millions d’euros ajoutés à de possibles astreintes journalières qui alourdiraient encore un peu plus le montant réclamé.

L’excès d’azote minéral et organique, essentiellement d’origine agricole, entraîne, une fois transformé en nitrates, l’eutrophisation des rivières et nourrit le phénomène des proliférations d’algues vertes. Le problème est plus large cette fois : les zones vulnérables concernent 55 % des surfaces agricoles selon l’état des lieux révisé fin 2012. La liste actuelle englobe 19 000 communes. Les porte-parole de l’agriculture intensive se sont récriés contre ce classement soi-disant excessif, et la FNSEA a déposé plusieurs recours devant les tribunaux. A Bruxelles, c’est la cartographie précédente, celle peu réaliste de 2007, qui est dénoncée comme insuffisante.La raison de cet arrêt délivré par la CJUE ? L’affaire des nitrates et l’incapacité de Paris de se mettre en conformité avec une directive européenne qui date de 1991, soit il y a plus de 22 ans ! Ce contentieux porte plus précisément sur la sous-estimation des zones vulnérables qu’il faudrait protéger, autrement dit sur le manque d’autorité de l’Etat pour faire respecter les bassins versants dont les teneurs en nitrate dépassant déjà les 50 milligrammes par litre. Un deuxième rappel à l’ordre de la CJUE est prévu, et devrait dénoncer d’ici la fin 2013, la frilosité des programmes pour redresser la situation dans ces mêmes zones. Continue reading

Nouveau réglement européen pour les cosmétiques

Le Règlement Cosmétiques vu par la Communauté européenne

© L'Observatoire des Cosmétiques

La Commission européenne, en ce 11 juillet, salue l’entrée en vigueur totale du nouveau Règlement Cosmétiques, et en rappelle, dans un communiqué de presse, les principales avancées. L’Europe met particulièrement en avant les nouvelles règles qui permettent de lutter contre les informations trompeuses et de garantir la présence de produits cosmétiques plus sûrs dans les rayons.

Le communiqué de presse de la Commission européenne

À partir d’aujourd’hui, les cosmétiques vendus dans les magasins, qu’ils soient fabriqués dans l’UE ou dans des pays tiers, doivent être entièrement conformes aux dispositions du règlement sur les produits cosmétiques, qui renforce les normes de sécurité et garantit une meilleure information des consommateurs.

Neven Mimica, commissaire européen chargé de la politique des consommateurs, a déclaré à ce propos : « Qu’il s’agisse de produits indispensables de tous les jours, comme le dentifrice, ou de petits extras comme un nouveau rouge à lèvres ou un après-rasage, les consommateurs sont désormais mieux protégés et disposent d’informations plus claires sur les cosmétiques qu’ils achètent. Les nouvelles règles permettent également de contrôler plus facilement l’application de la législation, et donc de rassurer et de renforcer la confiance dans les produits achetés« .

Cette confiance accrue devrait bénéficier autant aux producteurs qu’aux consommateurs. Avec plus de 4 000 fabricants et un grand nombre d’entreprises qui occupent le premier rang au niveau mondial, l’industrie européenne des cosmétiques représente un atout majeur de l’UE dans une économie mondialisée. Le secteur crée, directement et indirectement, plus de 1,5 million d’emplois.

Les changements les plus importants introduits par le règlement sur les produits cosmétiques adopté par le Conseil et le Parlement en 2009 comprennent notamment : Continue reading

Manifeste et pétition pour lutter contre les pertubateurs endocriniens: passons à l’action

STOP aux perturbateurs endocriniens !

Signez la pétition citoyenne (cliquez le bouton ci-dessous) et/ou inscrivez votre organisation comme soutien du manifeste de la société civile « Perturbateurs endocriniens : Le temps de l’action »

MOBILISONS-NOUS POUR STOPPER LES PERTURBATEURS ENDOCRINIENS !

Photo 

Les aliments que nous consommons sont contaminés par des produits chimiques dangereux, encore trop souvent incontrôlés. Une étude vient de révéler la présence de pesticides interdits dans des fraises vendues en France. Et parmi les produits retrouvés dans ces fraises, un grand nombre de substances contre lesquelles nous nous battons depuis des années : les perturbateurs endocriniens.

Il y a quelques mois, grâce à la mobilisation de milliers de personnes sur Change.org, nous avons réussi à faire avancer la date l’interdiction du bisphénol A, l’un de ces perturbateurs endocriniens, dans les contenants alimentaires. Nous avons ensuite obtenu le soutien de milliers d’autres pour faire interdire l’utilisation de ces substances dans les jouets qui mettent en danger nos enfants.

Aujourd’hui, nous avons une occasion unique de dire stop à l’utilisation de ces substances incriminées dans les cas de diabète, cancer, obésité, infertilité ou encore de troubles de l’attention. Le gouvernement souhaite proposer une « Stratégie Perturbateurs Endocriniens ». Pour être efficace, elle doit avoir un objectif clair : réduire les expositions globales à ces substances qui contaminent notre environnement, notre assiette et nos organismes, et favorisent des maladies qui peuvent vous toucher, vous ou vos proches.

Mais des lobbies industriels comme celui des pesticides redoublent d’efforts pour saboter les avancées françaises qui pourraient faire école au niveau européen.

La Stratégie Perturbateurs Endocriniens devrait bientôt être soumise à une consultation publique. Ajoutez votre signature à notre appel pour que nous défendions une stratégie ambitieuse à cette occasion. Nous n’avons que cet été pour nous mobiliser, et faire en sorte qu’à la saison prochaine, nous puissions consommer des fraises et d’autres produits sans craindre pour notre santé et celle de nos familles.

Signez et partagez la pétition, et informez-vous sur www.stop-aux-pe.org et Agir

Pétition adressée à :
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Monsieur Jean-Marc Ayrault, Premier ministre
Mme Marisol Touraine, Ministre des Affaires sociales et de la Santé
Mme Geneviève FIORASO, Ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche
M. Arnaud Montebourg, Ministre de l’Industrie et du Redressement productif
M. Stéphane Le Foll, Ministre de l’Agriculture, de l’Agroalimentaire et de la Forêt
M. Philippe Martin, Ministre de l’Ecologie, du Développement Durable et de l’Energie
M. Benoît Hamon, Ministre délégué à l’économie sociale et solidaire et à la consommation
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Perturbateurs endocriniens : ni dans mon corps, ni dans mon assiette, ni dans l’environnement
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Monsieur le Premier Ministre,

Je suis très inquiet/inquiète des effets des perturbateurs endocriniens sur la santé et l’environnement, et du danger qu’ils représentent pour la société et les générations futures.

Les cas de maladies chroniques sont de plus en plus nombreux: obésité, le diabète…