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Du 13 au 18 janvier 2013 dernière session du comité intergouvernemental sur le mercure à Genève

Du 13 au 18 janvier 2013, la cinquième et dernière session du Comité Intergouvernemental de Négociation sur le mercure (INC5) décidera à Genève des mesures qui doivent être prises pour limiter la pollution et l’exposition de la population mondiale à ce métal extrêmement toxique.
La cinquième session du Comité de négociation intergouvernemental chargé d’élaborer un instrument international juridiquement contraignant sur le mercure (INC5) se tiendra du 13 au vendredi 18 Janvier,  à Genève en Suisse.

INC5 devrait achever les négociations sur le texte d’un traité visant à réglementer l’utilisation du mercure à l’échelle mondiale, en vue de l’adoption du traité lors d’une conférence diplomatique qui aura lieu à Minamata, au Japon, en Octobre 2013.

Pour rappel: le mercure est un métal lourd très répandu et persistant dans l’environnement. C’est un élément naturel qui peut être libéré dans l’air et dans l’eau par l’érosion des roches contenant ce minerai ou par des activités humaines telles que les procédés industriels, l’extraction minière, le déboisement, l’incinération des déchets et la combustion de combustibles fossiles.

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Un nouveau rapport Bioinitiative est paru: 1800 études prises en compte

Rapport BioInitiative 2012   –  Aprés un premier rapport de 2007 voici 1800 nouvelles études qui renforcent la certitude de la nocivité des ondes et de l’urgence de mise en œuvre de nouvelles normes pour protéger la population
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Université d’Albany, Rensselaer, New York
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Un nouveau rapport du groupe de travail BioInitiative 2012 montre que les preuves des risques pour la santé que font encourir les ondes électromagnétiques et technologies sans fil se sont accrues depuis 2007. Le rapport passe en revue 1800 nouvelles études scientifiques. Les utilisateurs de téléphones portables, les futurs parents, les jeunes enfants et les femmes enceintes sont exposés à un risque particulier.
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« Les études montrent qu’il existe un risque accru avéré de développer un gliome (tumeur cérébrale maligne) » dit Lennart Hardell, Docteur à l’Université d’Orebro, en Suède. « L’épidémiologie montre que les ondes devraient être classées comme cancérigènes pour les humains. Les limites fixées par la FCC/IEE et l’ICNIRP ne sont aucunement adéquates pour protéger la Santé Publique ».
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Une douzaine de nouvelles études lient les radiations du téléphone mobile aux dommages causés au sperme. Un téléphone dans la poche ou à la ceinture nuit à la qualité spermatique, ceci résulte en une malformation des spermatozoïdes, et provoque un abaissement de la fertilité masculine. Les ordinateurs avec connexion Internet en Wi-Fi provoquent une altération de l’ADN des spermatozoïdes. Continue reading

Risques professionnels avec des parasurtenseurs utilisés dans les câblages des centraux téléphoniques

La revue “Santé et travail “de janvier 2013 rapporte un enquête exclusive sur l’utilisation de composants pouvant être dangereux pour les agents des centraux téléphoniques sans qu’ils en soient informés.

Des années durant, les lignards et agents des centraux téléphoniques de France Télécom ont manipulé des parasurtenseurs contenant des éléments radioactifs. Sans précaution et malgré plusieurs alertes sur des excès de cancers. Une enquête exclusive de “Santé & Travail”.
Combien de parasurtenseurs contenants des éléments radioactifs ont-ils été installés dans le réseau et les centraux téléphoniques de France Télécom ? 20 millions ? 80 millions ? Et combien en reste-t-il ? Mystère.

Une chose est sûre, en revanche: l’opérateur n’a jamais vraiment pris la mesure du risque que pouvaient présenter ces petits appareils, destinés à éviter les surtensions sur les lignes, pas plus qu’il n’en a informé ses agents et n’a dispensé des consignes de protection. Or, à plusieurs reprises ces vingt dernières années, des alertes ont été lancées en divers sites de l’entreprise sur un nombre paraissant anormal de salariés atteints d’un cancer. Continue reading

Une étude montre que la précocité de l’usage de l’alcool rend encore plus addict

Une étude de l’INSERM menée chez le rat montre que les animaux exposés précocément à l’alcool ont plus tendance à en boire, une fois adulte, que des rats témoins.

BINGE DRINKING”. D’un côté, des jeunes chez qui l’usage de l’alcool se banalise – notamment dans ces dangereuses courses à la cuite que sont les « binge drinking » où l’on boit énormément en un minimum de temps. De l’autre, 5 millions de Français dépendants de la bouteille. Y a-t-il un lien entre les deux ? Autrement dit, risque-t-on de devenir accro à l’alcool quand on a pris l’habitude de boire étant jeune ?

L’équipe de Mickaël Naassila (Unité INSERM Eri 24) s’est posé la question dans le cadre du projet européen AlcoBinge. Leurs premiers résultats viennent d’être publiés dans la revue Neuropharmacology.

ADOLESCENCE. Les scientifiques ont exposé des rats de souche Sprague-Dawley à des intoxications alcooliques répétées, alors que les rongeurs étaient dans la période de leur vie où ils sont considérés comme adolescents – soit 30 à 40 jours après la naissance.

Le régime de chaque animal : des breuvages aux degrés alcooliques variables selon le poids et l’âge des rongeurs, contenus dans des biberons dont les ouvertures étaient actionnées par les rats eux-mêmes, via un levier sur lequel il fallait appuyer.

 Des conséquences comportementales et neurologiques

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Des économistes de l’IRSN ont estimé le coût d’un accident nucléaire en France

Nous rapportons les propos du Journal de l’environnement à propos d’estimation faites par des économistes de l’IRSN ( institut de radioprotection et de sureté nucléaire)sur le coût d’un accident nucléaire  présenté lors  14e édition du Forum EUROSAFE qui s’est tenu les 5 et 6 novembre 2012 à Bruxelles (Belgique).

« Deux économistes de l’IRSN ont présenté, il y a quelques semaines, une estimation des coûts imputables aux conséquences d’un accident nucléaire en France. Effroyablement cher.

Les colloques scientifiques sont souvent riches en informations. Et Eurosafe ne fait pas exception à la règle. Lors de la dernière édition de ce forum annuel de la sûreté nucléaire en Europe, des experts de l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (Ludivine Pascucci-Cahen et Patrick Momal) ont présenté une estimation du coût des conséquences d’un accident nucléaire en France.

Les chercheurs français ont pris deux hypothèses: l’accident grave (fusion du cœur avec relâchements de radioactivité rapidement maîtrisés) et l’accident majeur de type Tchernobyl ou Fukushima (fusion du cœur avec relâchements de radioactivité maîtrisés bien après l’accident). Continue reading