Tous les articles par Jacqueline Collard

Alerte pollution atmosphérique ou seuil d’information ???

Pour être averti en cas d’épisode de pollution, il est possible de s’abonner gratuitement par mail ou par flux RSS d’air RA organisme de surveillance de la qualité de l’air sur leur site
Air-rhonealpes.fr/site      Vous trouverez ainsi toutes les actualités de ce sujet

En cas de pointe de pollution ou de risque important, deux niveaux sont mis en place. Un dispositif préfectoral est activé dès lors qu’un seuil d’information et de recommandations ou un seuil d’alerte est dépassé ou risque de l’être pour 4 polluants : dioxyde de soufre, dioxyde d’azote, ozone et particules fines.
L’activation et l’information associée sont gérées par zone. La région Rhône-Alpes est découpée en 14 zones.

Au niveau d’information, des recommandations sanitaires et comportementales sont préconisées.
Au niveau d’alerte, des mesures d’urgences de restriction des activités polluantes doivent être obligatoirement respectées.

Les recommandations sont les suivantes pour l’industrie:

Les industriels les plus émetteurs réduisent leurs émissions (par exemple par l’utilisation du gaz naturel en remplacement du fioul lourd, report de toute activité pouvant générer des particules en suspension…). Continue reading

Plus de 10 jours de pollutions aux particules fines

 Depuis le mardi 3 décembre, la région Rhône-Alpes connaît un épisode de pollution atmosphérique aux particules fines.  Depuis le mercredi 11 décembre, les conditions anticycloniques sont toujours défavorables à une dispersion atmosphérique des polluants. En conséquence, le dispositif a été généralisé à l’ensemble de la région. Le dispositif de gestion des épisodes de pollution fait l’objet d’un arrêté interdépartemental du 5 janvier 2011.

Le préfet  a rappelé son attachement à la mise en oeuvre du plan de protection de l’atmosphère qui contribuera à réduire les épisodes de dépassement des seuils d’information et d’alerte. le Préfet insiste sur la nécessité du respect des mesures engagées et qui demeurent en vigueur :

Limitation de la vitesse maximale autorisée : -20 km / h pour les véhicules légers sur tous les axes où la vitesse habituelle est supérieure à 70 km /h.

Lundi 16 décembre, des dépassements de seuil d’information ont encore été enregistrés sur les bassins lyonnais, grenoblois, stéphanois, ainsi que sur les pays de Savoie et la vallée de l’Arve. Pour le mardi 17 décembre, la sortie de l’épisode pollué se fait nettement sentir. La situation va très nettement s’améliorer sur tout l’ouest de la région, mais une situation encore tendue restera sur la partie alpine de l’est de la région, notamment sur Grenoble et la vallée de l’Arve, et ce pour au moins 24h. Les niveaux d’alerte sont conservés sur le bassin Grenoblois et la vallée de l’Arve, un niveau d’information est positionné sur les Pays de Savoie et le dispositif est levé sur les autres territoires.

 La situation devrait s’améliorer nettement dans les jours prochains compte tenu de la disparition de l’anticyclone sur notre région

Projet de zone blanche à faible rayonnement électromagnétique dans les hautes Alpes

Dépêche AFP : Ondes électromagnétiques: projet d’une première zone blanche dans les Hautes-Alpes

Agence France Presse  04 nov 2013

 

Installé à Saint-Julien-en-Beauchêne, la zone à « très faible rayonnement électromagnétique », selon une étude de la Commission de recherche et d’information indépendantes sur les rayonnements électromagnétiques (CRIIREM), pourrait accueillir une trentaine de personnes pour une durée limitée.

Installé au pied d’une montagne et entouré de champs, ce centre ferait l’objet d’un suivi médical et permettrait à « des personnes exclues, victimes de discriminations de se ressourcer », a expliqué la députée européenne Michèle Rivasi, alors que la possible hypersensibilité de personnes aux champs électromagnétiques fait débat.

Le 15 octobre, l’agence nationale sanitaire (Anses) a en effet estimé que le risque d’exposition aux ondes électromagnétiques pouvait provoquer des modifications biologiques sur le corps, mais que les données scientifiques disponibles ne montraient pas « d’effet avéré » sur la santé.

Au stade du projet, le site qui nécessite des aménagements notamment l’enfouissement d’une ligne électrique et d’un transformateur, ainsi que l’installation d’un chauffage au gaz pour les personnes intolérantes aux émissions d’ondes électriques, pourrait voir le jour dans deux ou trois ans, a évoqué l’eurodéputée.

« Ce projet pourra voir le jour que si l’État nous soutient, or il fait tout pour que les zones blanches n’existent pas car ce serait alors reconnaître qu’il existe un problème avec ces ondes », a réagi Philippe Tribaudeau, président de l’association Une terre pour les EHS qui compte quelque 160 adhérents.

« Il faudra arracher la zone blanche à l’État. Le temps politique prend plusieurs années, mais nous c’est tous les jours que nous avons des appels de personnes hypersensibles », a ajouté le militant qui explique ressentir des « sensations de brûlures à la tête ».

Un test en présence de personnes dites électro-hypersensensibles devrait avoir lieu en fin d’année afin de valider le projet. En 2011, deux femmes avaient trouvé refuge dans une grotte de la commune afin « d’échapper » aux ondes.

 

Données informatiques et téléphoniques

Le parlement français vient d’adopter le 11 décembre une loi qui permet à l’État d’accéder aux données informatiques et téléphoniques des citoyens sans demander l’avis d’un juge.

Ces nouvelles mesures de surveillance sont inclues dans la loi de programmation militaire article 13 et sont présentées comme devant permettre de mieux lutter contre le terrorisme. Elles  autorisent le « recueil » auprès des opérateurs de communications électroniques, des hébergeurs et des éditeurs, « des informations ou documents traités ou conservés par leurs réseaux ou services de communications électroniques », soit les données de connexion mais aussi des emails ou encore des photos.

Le texte s’inscrit dans le cadre de la lutte contre le terrorisme et la criminalité organisée. Il prévoit que les demandes d’informations émanent non pas d’un juge mais d’agents des ministères de l’Intérieur, de la Défense ou de l’Economie, et qu’elles seront validées par « une personnalité qualifiée placée auprès du Premier ministre ».

9 décembre Strasbourg clôture de l’année européenne de l’air

 La conférence de clôture de l’année européenne de l’air, qui s’est déroulée à Strasbourg le 9 décembre 2013 a confirmé les constats d’experts alarmants et des réponses politiques pour l’instant remises à plus tard.

L’Union européenne va prendre de nouvelles mesures restrictives pour améliorer la qualité de l’air d’ici… 2030, voire 2050. La nature de ces mesures et la date de leur mise en application restent à préciser : le représentant du Commissaire européen à l’Environnement, Janez Potocnik, est resté dans le vague. « La Chine va investir 160 milliards de dollars pour améliorer la qualité de l’air en Chine tandis qu’en Europe, nous faisons des colloques », a-t-il dit au Conseil de l’Europe, lors de la conférence de clôture de l’année européenne de l’air, organisée par ATMO France.

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Le représentant de J.Potocnik s’est contenté d’indiquer que la Commission allait faire connaître de nouvelles mesures prochainement, sans évoquer lesquelles. Même tendance auprès des autres orateurs, qui ont tous souligné l’importance du problème et l’urgence à trouver des solutions mais sans ajouter de propositions concrètes.

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Nécessaire volonté politique – Roland Ries, maire de Strasbourg et président du GART, a tout de même souligné qu’une volonté politique forte était de nature a changer les flux de circulations, qui ne sont pas définitifs : « Les règles d’urbanisme et la conception du développement des villes peuvent éviter de continuer à semer des bombes à retardement », a-t-il insisté. Et d’évoquer comme solution, la réduction de l’accès des véhicules individuels dans le centre des villes et l’organisation planifiée de la complémentarité entre les modes de déplacement. A défaut de résoudre le problème des centaines de milliers de morts par an dus à la pollution atmosphérique, cette stratégie a le mérite d’être déjà en œuvre dans certaines agglomérations européennes et largement reproductible.