Tous les articles par Jacqueline Collard

Du 16 au 24 nov – semaine européenne de réduction des déchets ; chacun peut agir!

 

               www.serd.ademe.fr/la-serd-2013

 L’objectif de la Semaine qui se déroulera du 16 au 24 novembre 2013 est de sensibiliser tout un chacun à la nécessité de réduire la quantité de déchets générée et donner des clés pour agir au quotidien aussi bien à la maison, au bureau ou à l’école, en faisant ses achats ou même en bricolant.

 Le concept de la Semaine est basé sur la prévention des déchets c’est-à-dire avant que ce dernier ne soit produit, car le meilleur déchet est celui que l’on ne produit pas !

 La prévention des déchets c’est donc agir pour ne pas produire les déchets en consommant mieux (consommation de produits peu emballés, écolabellisés), en produisant mieux (production de produits éco-conçus), en prolongeant la durée de vie des produits (réparation et don) et en jetant moins (compost par exemple) !

 Quelques chiffres pour mieux prendre en compte la réalité :

 La production mondiale de déchets représente de 3,4 à 4 milliards de tonnes par an selon les estimations soit  de 80 à 126 tonnes de kilos de déchets générés chaque seconde ! Chaque jour, l’activité humaine produit environ plus de 10 milliards de kilos de déchets. Le flou entourant les chiffres des déchets toxiques ou dangereux (solvants, ….) est important. Entre 2008 et 2020 la quantité de déchets devrait augmenter de 40% dans le monde. Continue reading

Mise en garde du Commissaire à la dernière conférence annuelle du Bureau européen de l’environnement (BEE)

Alors que la demande mondiale de matières premières risque d’augmenter de 75% dans 25 ans si aucune mesure n’est prise, Bruxelles veut accélérer le mouvement vers une utilisation plus efficace des ressources en Europe.  C’est ce qu’a annoncé Janez Potocnik lors de la Conférence annuelle du Bureau européen de l’environnement .

«La planète se moque des élections. N’attendons pas les élections pour agir !» Inspiré, le commissaire européen en charge de l’environnement s’est fendu de plusieurs annonces, alors qu’il était invité, le 18 octobre, à s’exprimer lors de la Conférence annuelle du Bureau européen de l’environnement (1) à Bruxelles.

«Nous avons attendu les élections allemandes. Nous attendons désormais les élections européennes, puis les nouveaux membres de la Commission puisque notre mandat s’arrête le 1er novembre 2014. N’attendons plus», a-t-il déclaré devant les associations européennes de protection de l’environnement.

  Pour Janez Potocnik, la feuille de route de l’Union européenne pour une utilisation efficace des ressources doit aboutir à l’adoption d’une stratégie précise dès le premier semestre 2014. Objectif: accélérer le développement d’une économie circulaire.

  Réduire la consommation de matières premières Continue reading

La commission européenne étudie un outil d’évaluation d’empreinte environnementale

Un outil d’évaluation environnementale des produits et des services

La commission européenne, dans un souci de promouvoir la transparence de la part des entreprises,  s’efforce de développer des outils d’aide à l’évaluation de la performance environnementale. C’est ainsi que le 9 avril 2013, elle publie deux guides méthodologiques pour mesurer la performance environnementale des produits et des organisations afin d’entamer un processus d’harmonisation des initiatives nationales au sein de l’union européenne. Ces deux guides fournissent une méthodologie pour réaliser une analyse de cycle de vie multicritère orienté environnement d’un produit ou d’une organisation. L’objectif de ces guides est de pouvoir fournir des indicatifs de performance des produits aux consommateurs, de manière transparente, afin qu’ils puissent facilement comparer les produits entre eux lors de l’achat. Notons que c’est justement le leitmotiv d’ecocompare depuis plusieurs années déjà.

Une expérimentation sur 3 ans avec l’aide d’entreprises volontaires Continue reading

PPRT: une nouvelle approche du risque sur le terrain: notre région en première ligne

Un bilan de la loi Bachelot a été dressé ce 5 novembre lors du colloque organisé par l’association Amaris, qui regroupe des collectivités couvertes par un plan de prévention des risques technologiques( et présidée par le Maire de Feyzin).

La catastrophe AZF du 21 septembre 2001 a conduit à revoir la politique française de prévention du risque industriel. Deux ans plus tard, le Parlement adopte la loi Bachelot du 30 juillet 2003 sur la prévention des risques technologiques et naturels, avec pour ambition de modifier, sur le terrain, l’appréciation du risque.Depuis 10 ans où en est-on, sachant que notre région en comporte plus de 50 inégalement répartis sur le territoire.

La conséquence la plus visible de la loi Bachelot est le lancement des plans de prévention des risques technologiques (PPRT), véritables stratégies locales de protection des riverains des sites industriels à hauts risques. Pour autant, l’objectif premier de la loi Bachelot n’est pas atteint. 407 PPRT devaient être validés au 31 juillet 2008. Nous en sommes encore loin. «Environ 60% d’entre eux sont désormais en place mais l’accident de l’usine Lubrizol, en janvier dernier à Rouen, nous a poussés à préciser de nouveaux objectifs, soit 75% des PPRT atteints fin 2013 et 95% fin 2014», avance le ministre de l’écologie Philippe Martin. Au rythme actuel, il est peu probable que les délais soient tenus malgré l’annonce, au printemps dernier, de 12 nouvelles mesures. Continue reading

Certains laits maternisés contiendraient des taux élevés d’aluminium

Une étude parue dans la revue BMC Pediatrics vient de mettre l’accent sur les doses trop élevées d’aluminium présents dans des laits maternisés à destination des nourrissons.

Or parmi les 30 laits maternisés analysés par l’équipe de Christopher Exley, de la Keele University à Newcastle-under-Lyme (Staffordshire), aucun n’échappe à la règle: tous contiennent au moins deux fois plus d’aluminium que le seuil de 50 microgrammes/litre (µg/L) que  l’UE recommande de ne pas franchir pour l’eau du robinet, 14 d’entre eux dépassent, parfois de loin, le seuil maximal admis de 200 µg/L.

S’ils enfreignent les recommandations pour l’eau du robinet, aucun de ces produits n’exposerait les enfants à l’aluminium au-delà de sa dose hebdomadaire acceptable (DHA), fixée à 1 milligramme par kilo (mg/kg) de poids corporel. Toutefois, cette valeur, «fréquemment remise en cause par des scientifiques travaillant sur l’exposition à l’aluminium», a été déterminée pour les adultes, et ne repose sur aucune étude menée chez l’homme [1], rappellent les chercheurs.

Le constat s’applique aussi bien aux laits maternisés en poudre qu’à ceux vendus sous forme liquide, des marques bien connues des consommateurs britanniques (Aptamil, Sma, Cow & Gate, Hipp). Parmi les laits liquides, la plus forte teneur était retrouvée dans les produits conditionnés en bouteille plastique (Cow & Gate Growing Up, Aptamil Toddler), tandis que les produits à base de soja (Sma Wysoy Soya Infant Formula, Cow & Gate Soya Infant Formula) remportaient la palme parmi ceux en poudre. Selon eux, l’aluminium de ces laits maternisés pourrait en partie provenir de l’emballage, mais aussi de «la myriade d’ingrédients» qui entrent en jeu dans leur fabrication.

L’Étude de l’alimentation totale française (EAT2), publiée en juin 2011, avait mis en évidence que l’aluminium,  affecte le système nerveux central et les os, et entre dans la classe des «substances pour lesquelles le risque toxicologique ne peut être écarté». Selon ses résultats, 0,2% des adultes et 1,6% des enfants dépasseraient la valeur toxicologique de référence (VTR).

Chuchu et al. BMC Pediatrics – 2013,13:162
www.biomedcentral.com/1471-2431/13/162