Tous les articles par Jacqueline Collard

Tablettes et écrans : des précautions à prendre avec les enfants

Michel Desmurget est un neurophysiologiste français docteur en neurosciences, chargé de recherche au CNRS pour le centre de neuroscience cognitive de Lyon.. Après avoir fréquenté plusieurs grandes université américaines (MIT, 2mory, UCSF). Il dirige une équipe de recherche sur la plasticité cérébrale à l’Inserm. Il est l’auteur de plusieurs livres dont » Mad in USA » et de « TV lobotomie », la vérité scientifique sur les effets de la télévision.

Il a vécu près de 8 ans aux États-Unis, travaillant pour le compte de plusieurs universités américaines, dont le MIT, l’Université Emory et l’Université de Californie à San Francisco.

Pour Michel Desmurget, il n’y a plus de doute : la télévision est un fléau. Elle exerce une influence profondément négative sur le développement intellectuel, les résultats scolaires, le langage, l’attention, l’imagination, la créativité, la violence, le sommeil, le tabagisme, l’alcoolisme, la sexualité, l’image du corps, le comportement alimentaire, l’obésité et l’espérance de vie.

La télévision peut être une source d’information et de détente, mais les revues scientifiques publient de plus en plus d’études qui démontrent les conséquences d’un usage inapproprié. Des milliers de recherches scientifiques signalent des influences délétères importantes de la télévision, d’Internet ou des jeux vidéo sur le développement intellectuel, la sociabilité et la santé, bien au-delà des premiers âges de la vie et pour des consommations largement inférieures à deux heures quotidiennes.

On peut présumer que les activités passives pourraient affecter le maintien ou le développement des contacts synaptiques entre les neurones qui, étant moins opérationnels, induits des pathologies diverses, dont le trouble déficitaire de l’attention, de l’hyperactivité, de l’opposition, etc. On a tôt fait de proposer alors une médication, mais la cause première est le manque d’activités actives, impliquant le corps en mouvement, pour faciliter la santé physique et psychique des êtres humains.

Nous n’avons pas nécessairement de pouvoir sur l’héritage génétique que nous transmettons à nos enfants, ou que nous avons reçu de nos parents. Par contre, nous avons notre part de chance en ayant des habitudes de vie qui vont faciliter une qualité de vie saine et sereine…

 

« L’agriculture biologique peut nourrir le monde »

Comme l’avait déjà démontré un rapport de la FAO(Organisation de l’ONU pour l’alimentation et  l’agriculture )en 2012, évoqué largement Marc Dufumieux ingénieur agronome, professeur à Agroparitech, c’est maintenant un autre agronome qui en fait la démonstration.

L’agriculture biologique pourrait alimenter neuf milliards d’êtres humains et être plus productive que notre agriculture conventionnelle. C’est l’idée iconoclaste défendue par Jacques Caplat. Il est agronome, ancien conseiller agricole, fils d’agriculteur et auteur d’un ouvrage intitulé L’Agriculture biologique pour nourrir l’humanité (Actes Sud). Il y démonte les idées reçues sur l’agriculture biologique et rappelle que notre agriculture occidentale contemporaine n’est pas le seul modèle possible.

L’agriculture biologique fait l’objet d’un véritablement  engouement, tant de la part des consommateurs que des médias. Pourtant, ce mode de production agricole reste peu connu des citoyens et fait toujours l’objet de nombreuses approximations, tantôt positives, tantôt négatives. A partir d’une connaissance intime du sujet en étant lui même fils d’agriculteur et ancien conseiller agricole, Jacques Caplat explique dans cet ouvrage les fondements et pratiques concrètes de l’agriculture biologique. Sans angélisme ni illusion, l’auteur montre un champ des possibles de belle ampleur et un véritable espoir, tant en matière de protection de l’environnement que de production alimentaire mondiale, grâce à l’agriculture biologique.

L’Anses fixe ses priorités 2014 en ciblant les enfants

L’Agence nationale de sécurité sanitaire présente ce jour son programme de travail pour l’année 2014, élaboré à l’issue d’un processus de consultation avec les ministères et les parties prenantes. Après une année 2013 particulièrement active -bisphénol A, radiofréquences, boissons énergisantes, exposition des travailleurs aux bitumes, etc.-,
l’Agence met l’accent en 2014 sur des travaux d’évaluation des risques concernant spécifiquement les enfants, et d’autre part, sur la question des expositions aux pesticides des travailleurs agricoles et des riverains. Au-delà de ces priorités, l’Anses reste mobilisée sur l’ensemble des grands enjeux sanitaires, et publiera durant l’année de nombreux travaux -nanomatériaux, perturbateurs endocriniens, nutrition, etc.

L’Anses, par son approche intégrée d’évaluation des risques, prend en compte de façon transversale et globale les expositions des différentes populations (travailleurs, citoyens, consommateurs), pour évaluer les risques au plus près des réalités de la vie quotidienne.

 Deux priorités en 2014 Continue reading

La Cour des comptes tire la sonnette d’alarme sur la sécurité alimentaire

Alors que ce rapport vient de sortir nous vous transmettons   le communiqué de presse de notre partenaire Générations futures

Générations futures réagit au rapport annuel de la cour des Comptes et tout particulièrement  sur  la partie concernant la sécurité sanitaire de l’alimentation qui souligne: l’insuffisance des contrôles du ministère de l’agriculture et appelle l’Etat à une réaction forte pour protéger vraiment les consommateurs !

Constat : les pesticides en première ligne. La Cour des Comptes a contrôlé l’action du ministère de l’agriculture en matière de sécurité sanitaire et vient de publier son rapport. Le résultat est accablant ! En effet, la Cour a constaté entre autre :

  • que   les contrôles réalisés par le ministère de l’agriculture sont peu nombreux et que les non-conformités sont rarement sanctionnées. Continue reading

Lancement de l’étude BioNutrinet

Manger bio a-t-il réellement un effet bénéfique à long terme sur la santé ? Une vaste étude qui sera menée sur plusieurs années et concernera plus de 100.000 personnes, dont la moitié adepte du bio, lancée mardi 11 février, va tenter de répondre à la question.

C’est la plus grande étude jamais conduite sur la consommation des aliments bio, relève le Dr Emmanuelle Kesse, épidémiologiste qui pilote cette nouvelle étude appelée « BioNutriNet« : elle durera au moins 5 ans.

Une première étude avait été  publiée en octobre 2013 dans la revue PloS One. Il en résultait que les consommateurs réguliers de produits bio, 7% de la population française, sont plus éduqués et physiquement plus actifs que les non-consommateurs, mais disposent en revanche de revenus généralement comparables à ceux qui déclarent ne pas s’intéresser au bio, d’après une première étude ponctuelle sur la cohorte NutriNetSanté (échantillon de 54.300 adultes français).

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