Tous les articles par Jacqueline Collard

Plus de 10 jours de pollutions aux particules fines

 Depuis le mardi 3 décembre, la région Rhône-Alpes connaît un épisode de pollution atmosphérique aux particules fines.  Depuis le mercredi 11 décembre, les conditions anticycloniques sont toujours défavorables à une dispersion atmosphérique des polluants. En conséquence, le dispositif a été généralisé à l’ensemble de la région. Le dispositif de gestion des épisodes de pollution fait l’objet d’un arrêté interdépartemental du 5 janvier 2011.

Le préfet  a rappelé son attachement à la mise en oeuvre du plan de protection de l’atmosphère qui contribuera à réduire les épisodes de dépassement des seuils d’information et d’alerte. le Préfet insiste sur la nécessité du respect des mesures engagées et qui demeurent en vigueur :

Limitation de la vitesse maximale autorisée : -20 km / h pour les véhicules légers sur tous les axes où la vitesse habituelle est supérieure à 70 km /h.

Lundi 16 décembre, des dépassements de seuil d’information ont encore été enregistrés sur les bassins lyonnais, grenoblois, stéphanois, ainsi que sur les pays de Savoie et la vallée de l’Arve. Pour le mardi 17 décembre, la sortie de l’épisode pollué se fait nettement sentir. La situation va très nettement s’améliorer sur tout l’ouest de la région, mais une situation encore tendue restera sur la partie alpine de l’est de la région, notamment sur Grenoble et la vallée de l’Arve, et ce pour au moins 24h. Les niveaux d’alerte sont conservés sur le bassin Grenoblois et la vallée de l’Arve, un niveau d’information est positionné sur les Pays de Savoie et le dispositif est levé sur les autres territoires.

 La situation devrait s’améliorer nettement dans les jours prochains compte tenu de la disparition de l’anticyclone sur notre région

Projet de zone blanche à faible rayonnement électromagnétique dans les hautes Alpes

Dépêche AFP : Ondes électromagnétiques: projet d’une première zone blanche dans les Hautes-Alpes

Agence France Presse  04 nov 2013

 

Installé à Saint-Julien-en-Beauchêne, la zone à « très faible rayonnement électromagnétique », selon une étude de la Commission de recherche et d’information indépendantes sur les rayonnements électromagnétiques (CRIIREM), pourrait accueillir une trentaine de personnes pour une durée limitée.

Installé au pied d’une montagne et entouré de champs, ce centre ferait l’objet d’un suivi médical et permettrait à « des personnes exclues, victimes de discriminations de se ressourcer », a expliqué la députée européenne Michèle Rivasi, alors que la possible hypersensibilité de personnes aux champs électromagnétiques fait débat.

Le 15 octobre, l’agence nationale sanitaire (Anses) a en effet estimé que le risque d’exposition aux ondes électromagnétiques pouvait provoquer des modifications biologiques sur le corps, mais que les données scientifiques disponibles ne montraient pas « d’effet avéré » sur la santé.

Au stade du projet, le site qui nécessite des aménagements notamment l’enfouissement d’une ligne électrique et d’un transformateur, ainsi que l’installation d’un chauffage au gaz pour les personnes intolérantes aux émissions d’ondes électriques, pourrait voir le jour dans deux ou trois ans, a évoqué l’eurodéputée.

« Ce projet pourra voir le jour que si l’État nous soutient, or il fait tout pour que les zones blanches n’existent pas car ce serait alors reconnaître qu’il existe un problème avec ces ondes », a réagi Philippe Tribaudeau, président de l’association Une terre pour les EHS qui compte quelque 160 adhérents.

« Il faudra arracher la zone blanche à l’État. Le temps politique prend plusieurs années, mais nous c’est tous les jours que nous avons des appels de personnes hypersensibles », a ajouté le militant qui explique ressentir des « sensations de brûlures à la tête ».

Un test en présence de personnes dites électro-hypersensensibles devrait avoir lieu en fin d’année afin de valider le projet. En 2011, deux femmes avaient trouvé refuge dans une grotte de la commune afin « d’échapper » aux ondes.

 

Données informatiques et téléphoniques

Le parlement français vient d’adopter le 11 décembre une loi qui permet à l’État d’accéder aux données informatiques et téléphoniques des citoyens sans demander l’avis d’un juge.

Ces nouvelles mesures de surveillance sont inclues dans la loi de programmation militaire article 13 et sont présentées comme devant permettre de mieux lutter contre le terrorisme. Elles  autorisent le « recueil » auprès des opérateurs de communications électroniques, des hébergeurs et des éditeurs, « des informations ou documents traités ou conservés par leurs réseaux ou services de communications électroniques », soit les données de connexion mais aussi des emails ou encore des photos.

Le texte s’inscrit dans le cadre de la lutte contre le terrorisme et la criminalité organisée. Il prévoit que les demandes d’informations émanent non pas d’un juge mais d’agents des ministères de l’Intérieur, de la Défense ou de l’Economie, et qu’elles seront validées par « une personnalité qualifiée placée auprès du Premier ministre ».

9 décembre Strasbourg clôture de l’année européenne de l’air

 La conférence de clôture de l’année européenne de l’air, qui s’est déroulée à Strasbourg le 9 décembre 2013 a confirmé les constats d’experts alarmants et des réponses politiques pour l’instant remises à plus tard.

L’Union européenne va prendre de nouvelles mesures restrictives pour améliorer la qualité de l’air d’ici… 2030, voire 2050. La nature de ces mesures et la date de leur mise en application restent à préciser : le représentant du Commissaire européen à l’Environnement, Janez Potocnik, est resté dans le vague. « La Chine va investir 160 milliards de dollars pour améliorer la qualité de l’air en Chine tandis qu’en Europe, nous faisons des colloques », a-t-il dit au Conseil de l’Europe, lors de la conférence de clôture de l’année européenne de l’air, organisée par ATMO France.

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Le représentant de J.Potocnik s’est contenté d’indiquer que la Commission allait faire connaître de nouvelles mesures prochainement, sans évoquer lesquelles. Même tendance auprès des autres orateurs, qui ont tous souligné l’importance du problème et l’urgence à trouver des solutions mais sans ajouter de propositions concrètes.

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Nécessaire volonté politique – Roland Ries, maire de Strasbourg et président du GART, a tout de même souligné qu’une volonté politique forte était de nature a changer les flux de circulations, qui ne sont pas définitifs : « Les règles d’urbanisme et la conception du développement des villes peuvent éviter de continuer à semer des bombes à retardement », a-t-il insisté. Et d’évoquer comme solution, la réduction de l’accès des véhicules individuels dans le centre des villes et l’organisation planifiée de la complémentarité entre les modes de déplacement. A défaut de résoudre le problème des centaines de milliers de morts par an dus à la pollution atmosphérique, cette stratégie a le mérite d’être déjà en œuvre dans certaines agglomérations européennes et largement reproductible.

Vie plus longue ou coût de l’alimentation moins élevé ??? Il faut choisir

Manger sain coûterait 1,10 euro de plus par jour, un prix élevé pour les classes défavorisées, les plus atteintes par l’obésité et le diabète, selon une grande étude américaine publiée dans le British Medical Journal (BMJ).

Pour  la plupart des consommateurs jugent le prix plus élevé pour les aliments les plus sains. Vraie ou fausse, cette perception a fait l’objet de nombreuses études aux résultats contrastés, selon ce que l’on mesure (classe d’aliments, régime global) et comment (prix par calorie ou par jour).

Une méta-analyse publiée par l’équipe de Dariush Mozaffarian, de la Harvard School of Public Health de Boston (Massachusetts), reprend l’ensemble des principaux travaux menés à ce sujet.

Soit 27 études déjà publiées, dont 14 menées aux Etats-Unis et 6 en Europe, au constat sans appel: manger sain revient  plus cher.Le surcoût serait de 1,50 dollar par jour, soit environ 1,10 euro. Certes, il s’agit de la différence entre deux extrêmes: d’une part «un régime méditerranéen riche en fruits, légumes, poisson et fruits secs», d’autre part «un régime riche en produits transformés, en viande et en céréales raffinées», expliquent les chercheurs.

Quelle explication?Les origines de ce surcoût sont en grande partie commerciales, le marché favorisant les produits les plus transformés, ceux qui fournissent des profits au plus grand nombre.

Cependant selon eux, les autorités publiques y trouveraient un avantage sanitaire –et donc financier. La mauvaise alimentation serait à l’origine de 14% de l’espérance de vie corrigée de l’incapacité (DALY, une mesure médico-économique) perdue aux Etats-Unis. Soit un poids financier de 393 Md$ (285 Md€) pour l’Etat américain, ou 3,3 $ (2,4 €) par jour par Américain moyen. Bien plus que le 1,5 $ nécessaire pour bien se nourrir.

Ce qui viendrait à dire que finalement et globalement le plus sain , serait le plus cher mais vous permettrait une plus longue et meilleure espérance de vie : à chacun de choisir par conséquent.