Tous les articles par Jacqueline Collard

Préférez les connexions filaires à la Wi Fi

En cette période de rentrée nous vous rappelons les conseils du Criirem notre partenaire à transmettre dans les établissements où sont scolarisés vos enfants:

Criirem
Centre de Recherche et d’Information Indépendant
sur les Rayonnements Electromagnétiques

Communiqué de presse
Les enfants des écoles seront-ils exposés aux hyperfréquences des bornes WIFI?

En 2009, le Grenelle des Ondes a conclu à l’interdiction des portables dans les écoles primaires (900 MHz, 1800 MHz, 2100 MHz) malgré cette précaution, les enfants risquent de se voir exposés à des fréquences encore plus élevées, les ondes WIFI (2400 MHz).

tablette
Des bornes WIFI branchées sur les lignes internet diffusent dans les classes un rayonnement de fréquences 2400 MHz captés par les ordinateurs portables des enfants, qui émettent en retour vers la borne sur la même fréquence. Bornes et ordinateurs participent à générer un champ électromagnétique dans l’ambiance de la classe.
De même aucune préconisation n’ait faite sur le mode de liaison entre le tableau blanc interactif et l’ordinateur. Elle peut être filaire, VGA, RS232 ou USB ou hertzienne, WIFI, Bluetooth. Si l’école choisit une connexion WIFI ou Bluetooth, entre le tableau et l’ordinateur, le niveau de champ augmente. Rappelons que la pénétration des hyperfréquences dans la boîte crânienne des enfants de moins de 10 ans est 3 fois plus étendue que pour celle d’un adulte.

Le cahier des charges proposé au Mairie ne fait état d’aucune donnée technique concernant les puissances des bornes WIFI, donc ne permet pas d’estimer les niveaux de champ auxquels seront exposés les enfants.

Avant d’amener de nouvelles fréquences dans les écoles, ne serait- il pas prudent de faire un état des lieux et de connaître le niveau d’exposition actuelle. ?

Rappelons que l’OMS a classé les ondes radioélectriques, dont les hyperfréquences, dans la classe 2B, comme « peut-être cancérogènes pour l’homme » comme l’amiante, le plomb et le DDT

Gérer les risques sanitaires potentielles implique de privilégier la connexion internet filaire dans les écoles.

Catherine GOUHIER
Secrétaire Générale CRIIREM
Association 1901 N° 0723011863 – 19-21 rue Thales de Milet – 72 000 Le Mans
contact@criirem.org – tél : 02 43 21 18 69 – www.criirem.org

Le cancer bronchique progresse chez les non fumeurs

Le service pneumologique de l’hôpital de Saint-Brieuc (Côtes-d’Armor) a participé à une vaste étude sur les cancers bronchiques chez les non fumeurs.

Entre 2000 et 2010, la proportion de malades non fumeurs atteints d’un cancer bronchique est passée de 7% à  11%.

Principales causes avancées:  tabagisme passif, exposition aux émanations du dioxyde de carbone, exposition au radon, à la silice, à l’amiante, séquelles de maladies respiratoires, radiothérapie…

Ces données sont extraites d’une vaste étude conduite dans une centaine d’hôpitaux français dont celui de Saint-Brieuc. La synthèse de cette enquête a été rédigé par Dr Daniel Coëtmeur, pneumologue au centre hospitalier de Saint-Brieuc. Le spécialiste a présenté l’étude, en juin, à Chicago, lors du congrès de l’American society of clinical oncology.

Les sols grands réservoirs de biodiversité

Les scientifiques du Laboratoire d’analyses microbiologiques des sols et du Genosol de l’Inra à Dijon participent à la prise de conscience de l’importance de la vie souterraine, afin de cultiver de manière durable.

Ils font la démonstration que le sol héberge le plus grand réservoir de biodiversité de la planète. Collemboles, micro-arthropodes, acariens, vers de terres, bactéries et champignons participent à la dégradation de la matière organique en matière minérale essentielle pour nourrir les plantes. Une donnée essentielle que l’agriculture intensive néglige souvent, ce qui a pour effet d’appauvrir des sols.

Autant de prise de conscience nécessaire dans la chute de la biodiversité que nous observons partout dans le monde.

Plateforme Genosol

 

L’aluminium, très utilisé, souvent controversé

L’Aluminium peut se retrouver  partout : dans notre alimentation, dans l’eau du robinet, dans les accessoires de cuisine, les emballages, les cosmétiques, dans les pansements,  les médicaments, mais aussi dans les vaccins !

Il est souvent utilisé comme additif alimentaire comme anti agglomérant ou conservateur ; on le trouve inscrit sur l’étiquetage par le codage: : E541 (boulangerie), E173 (colorant), E520 (épaississant), E1452 (émulsifiant), E559, etc… La dose limite est réglementée, la quantité utilisée et donc réduite , cependant les aliments peuvent contenir des quantités d’aluminium plus importantes en raison de l’ajout d’additifs alimentaires ou de la contamination par les emballages et ustensiles de cuisine contenant ce métal. Résultat : l’ingestion d’aliments constitue 95% de nos apports quotidiens en aluminium.

Si les aliments représentent une grande partie de notre exposition à l’aluminium, l’eau du robinet peut également en contenir. En effet, l’aluminium provient du ruissellement des sols mais pas seulement… Lors du traitement des eaux, des agents floculants à base de sels d’aluminium sont ajoutés pour éliminer les particules organiques dans l’eau. La valeur réglementaire de la concentration de l’aluminium dans l’eau est fixée à 0,2 mg/l par la DCE (Directive Cadre Eau) et l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé), mais l’eau de certaines communes dépasse parfois cette limite.

L’aluminium est une neurotoxine qui peut provoquer des lésions graves. Si une dose trop importante d’aluminium arrive dans le cerveau, cela déclenche une encéphalopathie et les neurones meurent massivement. Ce métal a également une influence sur la formation des os et la structure osseuse.

L’EFSA (Autorité Européenne de sécurité des aliments) établit la dose tolérable d’ingestion d’aluminium et l’Afssaps recommande d’abaisser la teneur en aluminium des anti-transpirants de 5% à 0,6%. Mis à part cela, aucune norme ne fixe un taux maximum autorisé.

Que ce soit à travers notre alimentation, nos cosmétiques ou l’eau que nous buvons, sans le savoir, nous absorbons de plus en plus d’aluminium. Pourtant, comme nous venons de le voir, ce métal est d’une part inutile à notre organisme et d’autre part dangereux pour la santé. Il est impossible d’éviter toute exposition mais il est néanmoins possible de la limiter en reconnaissant sa présence.

rappels de vigilance précisés par l’ASEF:
Voici un petit rappel des bons gestes anti-aluminium à adopter :
– Jetez les ustensiles de cuisine en aluminium et remplacez-les par des casseroles et poêles en acier inoxydable.
– Privilégiez les bocaux en verre pour la conservation de vos aliments, notamment les laits pour nourrissons.
– Pour les canettes, vérifiez la DLUO (Date limite d’utilisation optimale) car plus le liquide reste dans la canette, plus le risque de contamination est élevé.
– Pour vos papillotes, préférez le papier sulfurisé au papier aluminium.
– Lisez les étiquettes et bannissez les aliments contenant des additifs alimentaires contenant de l’aluminium
– N’utilisez pas d’anti-transpirant contenant des sels d’aluminium.
– Evitez les anti-acides ou n’utilisez les qu’occasionnellement.

28 aôut rassemblement des EHS à la limite de la Région RA et PACA

Rassemblés à Saint-Julien-en-Beauchêne (Hautes-Alpes) depuis le 25 août, de nombreux électro-hypersensibles de France et d’Europe ont échangé encore jusqu’à 31 aout. Cette pathologie, liée aux différentes ondes électromagnétiques mais non reconnue par l’OMS, touche de plus en plus de personnes. Celles-ci ont bien souvent abandonné maison, travail, amis, afin de vivre loin du WiFi et des antennes-relais en l’absence de reconnaissances et  de solutions médicales pour avoir une vie »normale ».

Rassemblement Dourbon aout 2014

 Le 28 aout , Michèle Rivasi, eurodéputée d’Europe Écologie-Les Verts, était venue accompagnée de scientifiques reconnus et d’élus régionaux et locaux. L’élue de la Drôme a fait des EHS son cheval de bataille depuis une dizaine d’années: elle est cofondatrice du CRIIREM, le Centre de recherche et d’information indépendant sur les rayonnements électromagnétiques qui a démontré la faible exposition des lieux. « L’électrosensibilité existe, même si c’est complexe, c’est malheureusement sous-traité », déplore l’élue.

Deux enquêtes , qui portent sur l’électrosensibilité sont en cours. La première, dirigée par Jean-Pierre Marc-Vergnes, Professeur chercheur INSERM  de l’université de Toulouse, ( lui même sur les lieux ) devrait s’achever avant la fin de l’année. Elle teste l’hypothèse d’une relation entre les symptômes que ressentent les personnes électrosensibles et une hypersensibilité de leurs cerveaux aux ondes.

À Saint-Julien-en-Beauchêne, à quelques kilomètres à peine du lieu de réunion des EHS, d’anciens bâtiments de la Caisse d’allocation familiale (Caf) sont situés dans une zone où le niveau de rayonnement électromagnétique est quasi-nul et pourrait soulager certains d’entre eux en grande difficulté sanitaire. Depuis 2011, “Une terre pour les EHS” a rassemblé plus de 700 personnes atteintes d’électrosensibilité, dont une importante majorité de femmes. « Ce que nous voulons, c’est vivre dignement, revendique Philippe Tribaudeau président de l’association:la plupart des électro-hypersensibles est isolée, n’a plus de vie sociale ». Cette semaine d’échanges aura permis de fédérer un peu plus les différents collectifs pour faire cause commune et poursuivre leur quête de reconnaissance.