Tous les articles par Jacqueline Collard

Obama se déclare inquiet sur le dérèglement climatique

A l’occasion de la Journée mondiale de la Terre, le mercredi 22 avril, le président américain Barack Obama s’est rendu dans le parc national des Everglades, vaste réserve naturelle à l’équilibre fragile située à la pointe sud de la Floride.
Il a appelé à l’action pour lutter contre le réchauffement climatique.

Il a réaffirmé cette conviction au beau milieu de cet écosystème singulier longtemps menacé par la croissance exponentielle de Miami, mais qui doit affronter désormais un autre péril, plus insidieux, la hausse du niveau de la mer, qui pourrait remettre en cause ce gigantesque réservoir d’eau douce.

 Ce n’est pas un problème qui va se poser à la prochaine génération. Plus maintenant. (…) Le changement climatique ne peut plus être nié. On ne peut plus le cacher », a martelé M. Obama. En choisissant de dramatiser la question de l’environnement, le président américain entend justifier la batterie de mesures déjà adoptées pour limiter les émissions de GES.
Pour préparer le terrain, le président des Etats-Unis avait consacré son allocution hebdomadaire à l’environnement, cinq jours plus tôt, assurant qu’il n’y avait pas « de plus grande menace pour notre planète que le changement climatique »
 .
A nous de jouer SERA

Les allergènes bien renseignés à compter du 1er juillet

Un décret a été publié  au Journal officiel du dimanche 19 avril 2015, concernant la présence d’’allergènes dans les produits alimentaires ; cette mesure devrait prendre effet au  1er juillet 2015 afin que les consommateurs seront mieux informés. Ce décret fait suite au règlement européen concernant l’information des consommateurs sur les denrées alimentaires qui a renforcé, depuis le 13 décembre 2014, l’’indication de la présence d’’allergènes (d’après une liste de 14 substances provoquant des allergies ou intolérances).

D’’après le décret, cette information sur la présence éventuelle de substances provoquant des allergies ou des intolérances sera obligatoirement mentionnée sur les denrées alimentaires préemballées (vente directe) ou à proximité de celles-ci dès lors qu’elles seront non préemballées (cas des cantines, des restaurants, des traiteurs ou encore des boucheries par exemple).

Dans les lieux où sont proposés des repas à consommer sur place, cette information ou les modalités d’accès à cette information sera portée à la connaissance des consommateurs, sous forme écrite, de façon lisible et visible des lieux où est admis le public.

Ingrédients allergènes devant être obligatoirement être signalés sur l’emballage
Allergènes reconnus Exclusions (indication sur l’emballage non obligatoire)
Céréales contenant du gluten (blé, seigle, orge, avoine, épeautre, kamut ou leurs souches hybridées) et produits à base de ces céréales Sirops de glucose à base de blé, y compris le dextroseMaltodextrines à base de bléSirops de glucose à base d’orgeCéréales utilisées pour la fabrication de distillats ou d’alcool éthylique d’origine agricole pour les boissons spiritueuses et d’autres boissons alcooliques.
Crustacés et produits à base de crustacés
ŒOeufs et produits à base d’œ’oeufs
Arachides et produits à base d’arachides
Poissons et produits à base de poissonsGélatine de poisson utilisée comme support d‘arôme Gélatine de poisson utilisée comme support pour les préparations de vitamines ou de caroténoïdes ou ichtyocolle utilisée comme agent de clarification dans la bière et le vin
Céleri et produits à base de céleri
Moutarde et produits à base de moutarde
Graines de sésame et produits à base de graines de sésame
Anhydride sulfureux et sulfites en concentration de plus de 10 mg/kg ou 10 mg/l
Lupin et produits à base de lupin
Mollusques et produits à base de mollusques
Lysozyme (produit à partir d’œoeufs) utilisé dans le vin
Albumine (produite à partir d’oeœufs) utilisée comme agent de clarification dans le vin et le cidre
Huile essentielle de moutarde et de graines de moutarde
  • Huile et la graisse de soja entière
  • Soja et produits à base de soja
    • Huile et la graisse de soja entièrement raffinées
    • Tocophérols mixtes naturels
    • Phytostérols et esters de phytostérol dérivés d’huiles végétales de soja
    • Ester de stanol végétal produit à partir de stérols dérivés d’huiles végétales de soja
    Lait et produits à base de lait (y compris de lactose)
    • Lactosérum utilisé pour la fabrication de distillats ou alcool éthylique d’origine agricole pour les boissons spiritueuses et d’autres boissons alcooliques
    • Lactitol
    Fruits à coques (amandes, noisettes, noix, noix de : cajou, pécan, macadamia, du Brésil, du Queensland, pistaches) et produits à base de ces fruits) Fruits à coque utilisés pour la fabrication de distillats ou d’alcool éthylique d’origine agricole pour les boissons spiritueuses et d’autres boissons alcooliques.

Il est urgent de mettre en œuvre le recyclage des déchets électroniques

Le poids des déchets électriques et électroniques, ou « e-déchets », a atteint un record dans le monde en 2014, à 41,8 millions de tonnes, contre 39,8 millions en 2013, selon ces données, le volume annuel mondial de déchets devrait augmenter d’un tiers en 2017, et s’établir à 65,4 millions de tonnes. Une augmentation de 33 % en cinq ans, à laquelle de nombreux pays ont bien du mal à répondre.

Près de 60 % de ces produits étaient des équipements de cuisine, de salle de bain ou de buanderie, selon cette étude publiée par l’Université des Nations-Unies (UNU). Quelque 7 % étaient des téléphones portables, des D3Ecalculatrices, des ordinateurs portables ou encore des imprimantes.

En France, le poids de ces ordures électroniques que chaque habitant conserve en moyenne est de 21,09 kilogrammes ce qui la situe en 8ème position. Même poids, ou presque, au Japon (21,49 kg), ou au Royaume-Uni (21,82 kg),la Norvège est le pays qui produit la plus grande quantité de e-déchets par habitant avec 28,4 kg.

Si certains, comme l’Allemagne, ont développé des politiques de recyclage, s’en débarrassent. Aux Etats-Unis, en 2010, 8,5 % des déchets collectés avaient été exportés. Moins d’un sixième de ces déchets dans leur ensemble  ont été correctement recyclés, souligne aussi l’étude. Or ils contiennent des métaux rares et précieux comme de l’or, du mercure, du cadmium ou le chrome, du cuivre, mais aussi toxiques pour certains.On pourrait évaluer leur valeur de l’ordre à prés de 50 milliards.

Fruits, légumes et céréales : des aliments de plus en plus « vides » ?

Et s’il s’avérait que les fruits et légumes que nous mettons un point d’honneur à manger pour leurs qualités nutritionnelles … n’étaient en fait pas aussi nutritifs que cela, comparés à ce qu’ils étaient il y a plusieurs décennies ?

Plusieurs études récentes d’universités canadiennes, américaines et britanniques, résumées dans l’étude « Still no free lunch » de Brian Halweil, chercheur au Worldwatch Institute, ont mis en lumière la chute de la concentration en nutriments dans nos aliments. Manger toujours plus pour se nourrir moins ?

Ce phénomène, qualifié de « calorie vide », concerne aussi bien les fruits, que légumes ou céréales, ou encore la viande, beaucoup moins riches en nutriments essentiels que leurs homologues d’il y a un siècle. Ainsi, faudrait-il manger une centaine de pommes pour obtenir l’apport en vitamine C d’une seule de ses homologues des années 50.

Les causes de la problématique résident dans l’adoption généralisée d’un type d’agriculture intensif, qui se traduit par l’appauvrissement des sols combiné à une sélection génétique a produit des variétés de fruits ou légumes beaux et résistants aux maladies, mais beaucoup moins nutritifs.

L’agriculture biologique semble épargnée par ce constat, du moins tant que les agriculteurs ne cueillent pas leurs produits avant maturité.

https://www.organic-center.org/reportfiles/YieldsReport.pdf

Rapport Garot sur le gaspillage alimentaire

Dans le cadre de la lutte contre le gaspillage alimentaire, Manuel Valls, Premier ministre avait confié à Guillaume Garot une mission ayant pour objectif d’identifier les freins qui persistent tout au long de la chaîne alimentaire et de proposer des adaptations du cadre législatif et réglementaire.

Dans ce document, il préconise des mesures concrètes pour lutter contre le gaspillage alimentaire. En France, 7 millions de tonnes d’aliments sont gâchées chaque année.

Ce gâchis représente une perte de plus de 400 euros par an et par foyer. A l’échelle mondiale, des études de la FAO (Food and Agriculture Organization) ou l’institut de l’eau de Stockholm ont démontré que jusqu’à 50 % de la production alimentaire est gaspillée, perdue ou jetée entre le champ et l’assiette.

Elles ciblent en particulier la distribution. La première mesure serait d’interdire de jeter les aliments. La seconde serait de rendre obligatoire le don des invendus alimentaires. Le député propose aussi d’interdire aux commerçants de dégrader les aliments destinés à être jeté. Le député suggère aussi de généraliser le doggy bag au restaurant, c’est-à-dire pouvoir emporter les restes de son repas et de clarifier les dates de consommation.

Télécharger le rapport sur le gaspillage (PDF – 1.2 Mo)