Tous les articles par Jacqueline Collard

Appel citoyen en faveur d’actions pour le climat

Merci de faire circuler et de faire signer ici : www.anv-cop21.org   (C’est également le contact pour celles et ceux qui veulent s’inscrire comme volontaires pour les actions à venir)

Debout et déterminés

pour sauver le climat !

Appel pour des actions pour la justice climatique,

non-violentes et déterminées, radicales et populaires, pendant la COP21 et au-delà !

Les événements climatiques extrêmes se multiplient et deviennent de plus en plus destructeurs : ouragans, cyclones, inondations, sécheresses, incendies… Alors que la température du globe n’a augmenté que de 0,85°C, la réalité du dérèglement climatique est déjà une tragédie pour des millions de personnes de tous les continents, et notamment dans les pays du Sud, qui sont pourtant les moins responsables des émissions de gaz à effet de serre à l’origine du dérèglement en cours.

Si nous continuons d’émettre autant de gaz à effet de serre que nous le faisons aujourd’hui, nous atteindrons le seuil d’impact majeur des 2°C d’augmentation dès les années 2035, exposant les enfants qui naissent aujourd’hui à des conditions de vie inédites depuis plus de 10.000 ans : destruction de la biodiversité, montée des océans spectaculaire provoquant le déplacement forcé de millions de personnes, disparition de terres cultivables et baisse des rendements agricoles qui entraîneront à leur tour famines, conflits de plus en plus nombreux.

Bref un monde qui d’ici 2100 et avec 4,5°C supplémentaires, voire bien plus, ne permettrait plus des conditions de vie civilisée sur terre.

Nous sommes de fait la génération qui doit trouver les solutions et enclencher les changements profonds dont nous avons besoin avant 2035 !

Le changement climatique ne tombe pas du ciel !

Mais le changement climatique ne tombe pas du ciel ! Il est produit par toutes les multinationales qui continuent d’extraire les ressources fossiles du sol, et qui développent de surcroît les fausses solutions qui risquent d’empirer la situation ! Il est produit par l’inaction des politiques et le travail de sape des lobbies !

Alors que la COP21 va replacer la question du climat au centre de l’agenda politique international, il nous faut absolument traduire la gravité et l’urgence de la situation pour que le grand public comprenne ce qui est réellement en train de se passer. Nous avons besoin de mener des actions très fortes, qui frappent l’imaginaire, qui bousculent les mentalités. Et en même temps, nous avons besoin d’actions qui inspirent, qui donnent de l’espoir, et qui mettent en mouvement le plus grand nombre.

Pour une riposte non-violente et déterminée, radicale et populaire

Nous avons les moyens de mener des actions à la fois fortes, radicales, déterminées, tout en bénéficiant du soutien de l’opinion publique, et de la participation la plus large possible des gens via une stratégie d’actions clairement non-violentes.

De Gandhi aux Indignés Espagnols du 15-M, de Martin Luther King au Printemps Arabe et au mouvement Occupy, des millions de personnes ont déjà montré l’exemple de luttes qui ont su faire basculer les rapports de force et changer les rapports de conscience, en refusant de répondre à la violence par la violence, mais en menant des actions non-violentes déterminées et à visage découvert, dans le respect des personnes et dans l’opposition la plus ferme à l’injustice.

Aujourd’hui, c’est d’un grand mouvement pour la justice climatique dont nous avons besoin, non-violent et déterminé, radical et populaire.

Qu’il s’agisse d’actions symboliques, artistiques ou humoristiques, ou d’actions directes d’interposition, d’occupation ou de blocage, d’actions constructives ou d’actions de non-coopération et de boycott, l’action non-violente peut être l’instrument du changement capable de réunir la population dans toute sa diversité.

Notre maison brûle ; arrêtons de regarder ailleurs !

Nous invitons toutes celles et ceux qui se reconnaissent dans cette voie à nous rejoindre pour préparer et pour mener de telles actions non-violentes pendant la COP21, et au-delà ! (Pour signer à votre tour cet Appel, ou vous inscrire comme volontaire pour les actions à venir, c’est ici : www.anv-cop21.org )

COP 21

Colloque scientifique sur le climat à l’Unesco dans le cadre de la COP 21

 « Le débat sur la réalité du changement climatique est derrière nous. Il nous faut désormais avancer des solutions pour un futur désirable ». Le climatologue et physicien Hervé Le Treut va occuper cette semaine le poste de président du comité d’organisation d’une conférence internationale placée sous le signe de la transversalité. Avec « Notre avenir commun face au changement climatique » tous les domaines scientifiques pouvant apporter une contribution à cette question sont convoqués à l’Unesco et à l’université Pierre et Marie Curie (UPMC). Mardi 7 juillet 2015 a bien été consacré à un état des lieux des connaissances sur le changement climatique et ses impacts, les trois jours suivants seront l’occasion de se pencher sur la contribution de la science à résoudre les problèmes d’adaptation qui se posent à l’humanité toute entière. C’est ainsi que le mercredi sera consacré au « paysage d’un monde futur ». Il s’agira d’imaginer les villes résilientes des décennies qui viennent avec la perspective d’un monde à 80% urbain. Les scénarios d’évolution de la biodiversité impactée par la hausse des températures seront explorés et on se posera la question de la vulnérabilité des activités humaines, de la sécurité alimentaire et de l’approvisionnement en eau de qualité.

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Des liens nouveaux entre la communauté scientifique et la société

Jeudi  a été abordé la question de l’adaptation.

Comment aller vers une économie bas carbone ?

Comment financer le développement des énergies renouvelables ?

Quels outils mettre en place pour accélérer cette transition ? Le quatrième jour, enfin, est certainement celui qui porte tous les espoirs des organisateurs. Il s’agit en effet de tisser des liens entre la communauté scientifique et la société civile. « Nous devons, nous scientifiques, montrer que nous avons des propositions à faire et pour cela nous allons initier un dialogue avec les domaines économiques, technologiques, financiers, institutionnels, éducatifs afin d’expliquer la transition entre les connaissances actuelles et les solutions futures » expose Hervé Le Treut.

L’initiative menée sous l’égide du Conseil international pour la science, Future earth, l’Unesco et les institutions scientifiques françaises a connu un très vif succès au sein d’une communauté scientifique internationale résolue à resserrer les liens avec la société. La perspective, c’est bien sûr, celle de la négociation internationale sur le climat de décembre prochain à Paris, la COP21. « Il y aura à l’issue de ces quatre jours la publication d’un texte court où la communauté scientifique s’adressera à toutes les parties en présence : négociateurs, décideurs, entreprises, ONG » annonce par avance Claire Weill, secrétaire générale de la Conférence. La place de la science dans les débats actuels sur la nécessaire transition que doivent mener les communautés humaines, y sera rappelée, son apport bien défini, son rôle et sa mission réaffirmés.

Lors de cette conférence internationale sur le changement climatique à l’Unesco, les écologues ont témoigné de leur inquiètude du devenir de nombreuses animales et végétales qui auront bien du mal à supporter le réchauffement climatique.

La conférence « Notre futur commun face au changement climatique » se conclut par un appel des scientifiques pour un accord robuste sur le climat à la COP21 de Paris en décembre.*
La déclaration signée par les 36 sommités scientifiques du comité d’organisation de la conférence qui vient de se tenir à l’Unesco à Paris proclame : « Le changement climatique est un défi essentiel du 21e siècle. Ses causes sont profondément ancrées dans la façon dont nous produisons et utilisons l’énergie, faisons pousser les récoltes, gérons les paysages et consommons au-delà de nos besoins. Ses effets peuvent impacter chaque région du monde, chaque écosystème et de nombreux aspects de l’activité humaine. Sa solution réclame un engagement ambitieux pour notre futur commun ». Il s’agit donc de l’impérieuse nécessité d’entrer à marche forcée dans une économie en mutation qui ne brûlerait plus du tout de charbon, de pétrole et de gaz.

Avis de sécheresse sur Rhône-Alpes: mesures de restriction d’eau

La gazette  des communes nous alerte sur les mesures prises dans cette période de sécheresse dans certains départements dont certains sont en Rhône-Alpes:

Des mesures de restriction d’eau ont été imposées par les préfectures d’une trentaine de départements frappés par la sécheresse dans l’Ouest, le Sud-Ouest, la Bourgogne et Rhône-Alpes.
Au 9 juillet au soir, trente départements faisaient l’objet de mesures de restriction d’eau tandis que trente-quatre autres étaient en vigilance sécheresse (information et incitation des particuliers et des professionnels à faire des économies d’eau), selon le site gouvernemental Propluvia.

Les zones les plus touchées (ayant dépassé le seuil d’ »alerte renforcée » ou de « crise ») étaient situées dans les départements de la Loire-Atlantique, la Vendée, le Maine-et-Loire, l’Eure-et-Loire, le Loiret, la Vienne, la Charente, l’Indre, la Dordogne, le Lot, le Lot-et-Garonne, le Tarn, le Tarn-et-Garonne, les Landes, les Pyrénées-Atlantiques, le Cantal, la Lozère, l’Ardèche et la Saône-et-Loire.

Dans les zones en « alerte renforcée », la réduction des prélèvements à des fins agricoles est supérieure ou égale à 50% de la consommation normale, et certains prélèvements peuvent être interdits.

Dans les zones en « crise », les prélèvements non prioritaires sont arrêtés y compris à des fins agricoles. Seuls les prélèvements prioritaires sont autorisés: santé, sécurité civile, eau potable, salubrité.En Ardèche, dont la majeure partie du territoire est placée en « alerte renforcée », il est ainsi interdit d’arroser les pelouses et les espaces verts dans les bassins hydrographiques de l’Ardèche, du Doux et de l’Eyrieux. Le remplissage des piscines n’est autorisé que pour celles nouvellement construites. Et l’arrosage des potagers n’est autorisé que de 19H00 à 22H00, trois jours par semaine.

Vendredi, la préfecture du Rhône a annoncé la mise en place du niveau d’alerte sur les secteurs hydrographiques des monts du Beaujolais, des monts du Lyonnais et du massif du Pilat.th

Par arrêté préfectoral, l’arrosage des jardins, espaces verts et espaces sportifs est interdit entre 08H00 et 20H00. Pour les usages agricoles, les prélèvements autorisés doivent être réduits de 25%, souligne la préfecture.

Le préfet de la Drôme a également pris jeudi un arrêté de restriction d’eau pour les bassins versants du Roubion/Jabron, de la Drôme et du sud du département, dont les eaux superficielles sont en situation d’alerte.

En Côte-d’Or, sept des 16 stations hydrométriques, ont franchi le seuil d’alerte, selon la préfecture qui a imposé des mesures de restriction sur tout le département.Dans l’Yonne, où sur cinq secteurs du département les débits des cours d’eau sont en vigilance, le seuil d’alerte a été franchi dans le secteur Armançon-amont, où certains usages de l’eau ont été limités.

En Haute-Savoie, l’ensemble du département a franchi le seuil d’alerte. Le préfet a décidé de prendre des mesures de restriction d’eau à compter du 15 juillet « pour préserver la ressource en eau et les débits des cours d’eau ».

Pour plus de détails consulter le site:

http://propluvia.developpement-durable.gouv.fr/propluvia/faces/index.jsp

Rappel: à compter du 1/07/2015 : obligation d’indication des allergènes alimentaires

Depuis le 1er juillet 2015 , les consommateurs sont informés de la présence d’allergènes dans les produits alimentaires, en application du décret du 17 avril 2015 relatif à l’information des consommateurs sur les allergènes et les denrées alimentaires non préemballées, paru au Journal officiel du 19 avril 2015.

Le règlement européen concernant l’information des consommateurs sur les denrées alimentaires (INCO) a renforcé depuis le 13 décembre 2014, l’indication de la présence d’allergènes (d’après une liste de 14 substances provoquant des allergies ou intolérances).

Pour les denrées préemballées, la liste des allergènes doit être indiquée sur l’étiquetage.
Pour les denrées non préemballées (servies par les cantines, restaurants, traiteurs rayons à la coupe des hypermarchés et supermarchés…), l’indication de la présence d’allergènes se fait obligatoirement par écrit, sans que le consommateur n’ait à en faire la demande. L’Etat français a choisi de laisser le libre choix aux opérateurs d’utiliser le système qui leur convient le mieux et leur permet, de la façon la plus simple, de remplir cette obligation.

  • Pour les produits en vue d’une consommation immédiate, l’information doit être signalée à proximité immédiate de l’aliment (ex : vitrines des traiteurs, boucheries…), de façon à ce que le consommateur n’ait aucun doute sur le produit concerné.
  • Pour la consommation au sein d’un établissement de restauration ou cantine, les professionnels devront tenir à jour un document écrit sur la présence d’allergènes dans les plats proposés. Ce document devra être facilement accessible pour le consommateur à sa demande, le choix de présentation étant laissé à l’appréciation des professionnels.

Communiqué de presse | Carole Delga rappelle que le règlement européen INCO concernant l’information des consommateurs sur les denrées alimentaires, entre en application le 13 décembre 2014 – 13/12/2014
http://www.economie.gouv.fr/allergenes-indiques-sur-produits-alimentaires-a-partir-1er-juillet

Sommet mondial climat territoires à Lyon

world_summet_climate_territories_frAir et climat : des enjeux croisés et des solutions communes

La région Rhône-Alpes accueille les 1er et 2 juillet à Lyon le Sommet Mondial Climat et Territoires, organisé par les collectivités territoriales et acteurs non-étatiques du monde entier pour porter des messages communs et des propositions concertées dans le cadre de la conférence internationale sur le Climat (COP21). 

Plus de la moitié de la région subit actuellement un épisode de pollution à l’ozone qui pourrait persister au moins jusqu’à la fin de la semaine voire même s’amplifier. 

L’ozone est à la fois un polluant de l’air et du climat. Outre son impact sanitaire, il a en effet tendance à réchauffer l’atmosphère et contribue donc au changement climatique. A l’inverse, les changements climatiques induisent des épisodes de canicule plus fréquents, ce qui a une incidence directe sur la survenue des épisodes de pollution à l’ozone, très liés à l’ensoleillement et à la chaleur.

Amélioration de la qualité de l’air et adaptation  au  changement climatique sont étroitement liés ; intensifions nos efforts pour mettre en œuvre des solutions communes afin de répondre à ces enjeux sanitaires, environnementaux et sociétaux.

L’ozone, un polluant de l’air et du climat.
En été, les épisodes de pollution sont presque exclusivement dus à l’ozone. L’épisode de pollution débuté ce mardi 30 juin 2015 en Rhône-Alpes n’échappe pas à la règle. L’ozone est un polluant dit secondaire car il est issu d’une transformation chimique des oxydes d’azote (NOx) et des composés organiques volatils (COV) sous l’action du soleil.  Mais son impact sanitaire n’est pas secondaire, c’est notamment un puissant irritant des yeux et des voies respiratoires.
L’ozone est aussi un polluant de courte durée de vie qui influence fortement le réchauffement du climat, au même titre que  le méthane et le carbone suie.  Ces polluants sont d’importants contributeurs de l’effet de serre d’origine humaine, après le gaz carbonique (CO2).
Comment agir ?
Connaître les sources à l’origine de la pollution de l’air et du climat est essentiel pour identifier les secteurs d’activité sur lesquels agir en priorité. Diminuer les émissions dans les secteurs des transports routiers est le principal levier de réduction des niveaux d’ozone et de gaz à effet de serre.
  • Au niveau de la qualité de l’air
L’ozone est issu de la transformation chimique des oxydes d’azote, en présence de composés organiques volatils, sous l’action du rayonnement solaire (ensoleillement et chaleur).
Les transports routiers constituent la principale source d’oxydes d’azote, 65 à 85 % des émissions dans les agglomérations de Lyon, Grenoble et Saint-Etienne. Les zones urbanisées concentrent en effet beaucoup de déplacements routiers.
Les composés organiques volatils (COV)  sont issus pour moitié des activités humaines et pour l’autre moitié de phénomènes naturels (forêts de conifères notamment).
Concernant les activités humaines, comme pour les oxydes d’azote, les transports routiers sont aussi d’importants émetteurs de COV, via les émanations des véhicules (à essence surtout) et l’évaporation de carburants dans les stations-service. D’autres activités sont à l’origine d’émissions de COV, notamment l’utilisation de produits de bricolage, de décoration ou d’entretien contenant des solvants,  et diverses applications dans le  secteur industriel. Les émissions industrielles ont cependant été réduites de moitié sur les quinze dernières années.
  • Au niveau du climat
En Rhône-Alpes, les secteurs des transports routiers et de l’industrie sont les plus gros émetteurs de gaz à effet de serre. L’agriculture, le secteur tertiaire (services) et le chauffage contribuent également, mais de manière moins importante, au changement climatique.
Air Rhône-Alpes, et plus largement l’ensemble des Associations de Surveillance de la Qualité de l’Air par la voix de leur fédération, appellent à une mobilisation forte pour des  politiques intégrées climat – air –énergie. Faisons de 2015, une année propice aux avancées pour améliorer durablement la qualité de l’air et le climat.
En savoir + :
Contribution d’ATMO France au Sommet mondial Climat et Territoires : « Réduisons les polluants de l’air et du climat«