Tous les articles par Jacqueline Collard

Appel des scientifiques pour protéger la santé contre les produits toxiques

Une Fédération internationale de gynécologues-obstétriciens (FIGO), organisation regroupant des associations de gynécologues obstétriciens de 125 pays et qui a pour missions l’amélioration de la santé et des droits des femmes, la réduction des inégalités d’accès aux soins des femmes et des nouveau-nés, ainsi que le progrès de la science et des pratiques de gynécologie-obstétrique, a lancé ce 1er octobre un appel en faveur de politiques globales de réduction des expositions aux produits chimiques toxiques dans l’International Journal of Gynecology and Obstetrics.

Selon cette organisation forte de plus de 7000 professionnels de la santé reproductive, les hausses de l’exposition aux produits chimiques de ces 4 décennies menacent la santé et la reproduction de l’espèce humaine. Le poids sanitaire et économique global des substances chimiques toxiques se chiffre chaque année en millions de morts et milliards de dollars comme l’illustre l’Appel :

  •    La pollution de l’air intérieur et extérieur cause sept millions de décès par an ;
  •   Le coût des empoisonnements aux pesticides des agriculteurs en Afrique sub-saharienne est 
estimé à 66 milliards $ pour la période 2005-2020; 

  •   Les troubles de la santé liés aux perturbateurs endocriniens en Europe sont estimés au 
minimum à 157 milliards d’euros par an de dépenses de santé et autres coûts ;
  •  Aux Etats-Unis, le coût des maladies infantiles liées aux toxiques environnementaux et polluants 
de l’air, la nourriture, les sols, les logements et le voisinage a été estimé à $76,6 milliards en pour l’année 2008.

Plus d’informations sur : www.figo.org/sites       et       www.figo.org/

26 et 27 Septembre – Grenoble à l’heure du climat

Nous étions présents sur Alternatiba Grenoble et même porteur de l’événement depuis 8 mois et c’est au Jardin de Ville de Grenoble qu’ont été  accueilli ce samedi 26  l’édition grenobloise des villages des alternatives Alternatiba.

L’inauguration de ce mois de sensibilisation avait débuté par la présence de MMonique Robin venue tout particulièrement nous présenter son film et son exposition Sacrée Croissance qui avaient attiré 300 personnes à la Maison de l’International de Grenoble.   Un cycle de conférences ou de projections débats  a été proposé chaque soir  à partir du 8 septembre sur l’agglomération grenobloise. Ces conférences ont été suivies par près de 2000 personnes.

L’événement Alternatiba Grenoble s’est tenu de 9 heures à 20 heures et a accueilli une foule de plus de 20.000 personnes.  97 structures, regroupées sous 16 thématiques, ont présenté diverses alternatives pour lutter contre le dérèglement climatique. La salle Juliet Berto a accueilli un cycle de tables rondes organisé par la ville avec ses villes jumelées.

Alternatiba Grenoble

En fin d’après midi la Métropole de Grenoble avait réuni la grande majorité de ses maires ou représentants venus signer le pacte de transition énergétique; ils sont montés tour à tour sur la scène pour affirmer haut et fort l’engagement de leur commune dans le plan Air, énergie climat. Nous reprenons dans ce cadre les paroles de Jérome Dutroncy: «  La prise de conscience de la société civile dans la lutte contre le réchauffement climatique est cruciale », déclare le conseiller métropolitain et vice-président à l’environnement, à l’air, au climat et à la biodiversité. « Nous avons fait en sorte que cet événement prenne. Nous l’avons d’ailleurs subventionné et y avons pris part à travers un certain nombre de services. Notamment les gens qui gèrent la collecte des déchets et le Métro-vélo sont là, en tant que bénévoles pour la plupart, pour présenter ce que la Métro fait ».

« L’enjeu est là. Le pouvoir des élus locaux dans l’action qu’ils mènent peut avoir des traductions sur des enjeux qui sont planétaires et, notamment, sur celui du changement climatique », conclura Christophe Ferrari, le président de Grenoble-Alpes Métropole.

L’événement s’est clôturé par un concert de fanfares de quatre heures dans le cadre du concours international de fanfares.

Point d’orgue de ce week-end : un arbre, symbole de la biodiversité et de la lutte contre le dérèglement climatique a été planté par la LPO Isère le dimanche 27 septembre à 13h30 au fort de la Bastille, nous accompagnions ainsi la Maison de l’Environnement de l’Isère qui fêtait au fort de la Bastille ses 30 ans avec la plantation de l’arbre du climat en présence d’Eric Piolle maire de Grenoble , Alain Bougrain Dubourg Président national de la LPO . Le choix de l’essence s’est porté sur un érable de Montpellier, espèce présente sur le site et adapté au changement climatique déjà présent.

4 salades sur 5 contaminées par les pesticides…

L’association Générations Futures a publié son 5ème rapport EXposition aux Pesticides PERTurbateurs endocriniens (EXPERT), révélant l’importante contamination des salades (4ème légume le plus consommé en France) à ces molécules chimiques. Après les résultats de la DGCCRF en 2013, qui avait révélé que 58% des échantillons de salades testés contenait des résidus de pesticides, et ceux de l’EFSA qui estimaient à 36% la proportion de laitues contenant même plusieurs résidus (de 2 à 13), l’association a testé 31 échantillons de salades issus de l’agriculture conventionnelle entre le 28 mai et le 21 juillet 2015.

Conclusion du rapport :

  • Les salades testées contiennent en moyenne presque 4 résidus de pesticides chacune[5].
  • Sur les 31 échantillons analysés, 80,65% contiennent au moins un résidu de pesticide (25/31) – et ce même sans prendre en compte les résidus de bromure de méthyl.
  • En moyenne, les échantillons testés contiennent chacun plus de 2 résidus de pesticides PE (2,09)  !
  • 67,74% des échantillons contiennent au moins un résidu de pesticide PE! (21 /31).
  • Parmi les 10 matières actives les plus fréquemment retrouvées, 7 sont suspectés d’être des PE.
  • 5 échantillons (16,13%) contiennent 1 ou plusieurs substances actives interdites (2 échantillons soit 6,45%) ou interdites d’usage sur salade en France (3 échantillons soit 9,67%).

Plus d’informations sur : www.generations-futures.fr

25 septembre 1ère journée de la qualité de l’air en France

La première journée nationale de la qualité de l’air se tient le 25 septembre. Il s’agit de l’une des actions de la feuille de route de la conférence environnementale 2014, visant à mieux sensibiliser et impliquer les citoyens en faveur de la qualité de l’air.

Après le rapport rendu en juillet par le Sénat nous avons eu une idée concrète de l’inaction: D’après un rapport du Sénat rendu public mi-juillet et intitulé « Pollution de l’air : le coût de l’inaction », le coût de la pollution s’élèverait à plus de 100 milliards d’euros par an pour l’Etat.

La commission d’enquête sénatoriale avait pour objectif d’estimer le coût économique et financier de la pollution en France. Présidée par le sénateur Jean-François Husson (UMP) et ayant pour rapporteur Leila Aichi (Europe Ecologie les Verts), cette commission a auditionné depuis le 19 mars 2015 des chercheurs, des ONG, des autorités publiques, mais aussi des entreprises. Air Rhône-Alpes a également été auditionné lors d’une table ronde avec des acteurs économiques le 10 juin 2015 à Chamonix.

 En ce jour 25 septembre une nouvelle présentation du site d’Air RA est en ligne

découvrez le!  il suffit de cliquer sur le nuage de notre site!

Pour sa toute première édition, la journée de l’air a pour ambition de faire prendre conscience aux citoyens de l’importance de respirer un air de bonne qualité. Car la qualité de l’air, celui que l’on respire à l’extérieur comme à l’intérieur des bâtiments, est un enjeu sanitaire, environnemental et économique majeur. Cette journée vise aussi à faire connaître les solutions et les bonnes pratiques qui permettent de réduire les émissions de polluants. Il en existe dans tous les secteurs.

« Mieux respirer : c’est ça l’idée ! » est le slogan de cette Journée nationale du 25 septembre, à l’initiative du ministère de l’écologie, du développement durable et de l’énergie. Il s’agit de l’une des actions prévues lors de la conférence environnementale 2014, visant à sensibiliser et impliquer les citoyens en faveur de la qualité de l’air.

La qualité de l’air, enjeux et solutions

La première édition se concentrera sur l’importance d’un air de bonne qualité, à l’extérieur ou à l’intérieur des bâtiments. L’objectif est de faire connaître cet enjeu sanitaire, environnemental et économique mais aussi les solutions et les bonnes pratiques qui permettent de réduire les émissions de polluants.

La réussite de la Journée dépendra de l’implication de tous les acteurs concernés (particuliers, collectivités, associations, entreprises), invités à se mobiliser et à organiser des événements : conférences, portes ouvertes, expositions, échanges d’expériences, jeux concours…
Aussi, tous les acteurs sont invités à se mobiliser et à organiser des évènements le 25 septembre : conférences, portes ouvertes, expositions, échanges d’expériences, jeux concours… Toutes les idées sont les bienvenues. Un seul objectif : montrer les bonnes pratiques qui permettent de réduire les émissions de polluants pour mieux respirer.

Particuliers, collectivités, associations, entreprises : partagez vos bonnes idées et valorisez vos actions sur le territoire en inscrivant votre projet sur la plateforme

www.journeequalitedelair.developpement-durable.gouv.fr !

Première étude sur les effets cardiaques du Wifi

Une étude toxicologique publiée dans Environmental Toxicolgy and Pharmacology met en évidence une perturbation du système cardiovasculaire liée à l’exposition au Wifi (2,45 GHz) chez des lapins.

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En effet, l’exposition pendant une heure des lapins aux antennes Wifi qui avaient été placées à 25 cm sur leur côté droit (proche du cœur) s’est traduite par une augmentation de 22% du rythme cardiaque et de 14% de la pression artérielle. Par ailleurs, l’analyse par électrocardiogramme montre que l’activité électrique de leur cœur est modifiée. De même, l’efficacité des hormones agissant sur le système cardio-vasculaire (dopamine et éphédrine) s’est trouvée modifiée sur le groupe exposé aux radiofréquences par rapport au groupe témoin.

Plus d’informations sur www.sciencedirect.com