Tous les articles par Jacqueline Collard

Un geste fort contre la pollution automobile : retour des vignettes

Dès vendredi 1er janvier, le nouveau dispositif des « certificats de la qualité de l’air » ou « Crit’Air » entre en vigueur.

Chaque automobiliste qui le souhaite pourra montrer sa détermination à améliorer la qualité des villes qu’il parcourt : les certificats qualité de l’air proposés par Ségolène Royal se déclinent en différentes couleurs en fonction du niveau de pollution émise par son véhicule. Ces différentes couleurs doivent permettre d’identifier plus aisément les véhicules les moins polluants, et ainsi faciliter la mise en place dans les grandes villes de « zones de circulation restreinte » où seuls les véhicules les plus propres seront autorisés à circuler.

Sept classes ont été initialement créées, mais seules les quatre premières destinées aux véhicules les plus propres donneront lieu à l’impression d’une vignette. Les voitures électriques et hydrogènes bénéficieront du Crit’Air de couleur verte, classement le plus favorable, tandis que les autres véhicules les moins polluants auront une pastille violette, jaune ou orange marquée respectivement du chiffre 1, 2 ou 3. On peut regretter cependant le caractère non obligatoire de la mesure ; espérons que la capacité de mobilisation citoyenne soit suffisante.

Ces nouvelles pastilles permettront aux utilisateurs des véhicules les moins polluants d’avoir des avantages de circulation, selon les règles adoptées par les maires dans chaque commune : possibilité de circuler dans les zones de circulation restreinte, de bénéficier de tarifs de stationnement préférentiels, d’emprunter des voies réservées, voire d’utiliser librement son véhicule lors des jours de circulation alternée, que celui-ci ait une plaque d’immatriculation paire ou impaire.

Jean Marie Pelt chantre de l’écologie nous a quitté

Jean Marie Pelt ardent défenseur de l’écologie nous a quitté

Professeur émerite de biologie végétale et de pharmacologie de l’Université de Metz, Président fondateur de l’Institut européen d’écologie et membre fondateur du CRIIGEN ( Commission de recherches et d’informations indépendantes en génétique)
a su nous montrer à travers ses multiples ouvrages (une cinquantaine) les liens « naturels » qui existaient entre plantes, animaux et humains.
 A la fin de l’année 2015 et de la COP 21 il s’en est allé, non sans nous avoir communiquer des messages forts pour réduire les impacts négatifs de l’homme sur la planète, mais aussi pour nous donner des solutions pérennes pour y parvenir .pollution des terresJM Pelt
 Gageons que son message soit amplifié, ne serait-ce qu’en reprenant ensemble le titre d’un de ces derniers livres: » cessons- nous de tuer la terre pour nourrir l’homme » auquel nous pouvons ajouter : en préservant la santé des hommes mais tout autant celle de toute la biodiversité qui fait la richesse de notre planète Terre.

Que faut-il attendre : il est urgent de changer nos habitudes !

Alors que l’année se révèle jusqu’aux derniers jours, comme la plus chaude de tous les temps, exceptionnelle certes en matière de température, (que les températures relevées mercredi dans la région Arctique sont supérieures d’au moins 20 °C aux normales saisonnières)

que le nature est elle même déboussolée (floraisons précoces, montées de sève, cycle des abeilles perturbé… autant d’effets des records de chaleur enregistrés en 2015

que de nombreux pays à travers le monde, sont en proie à  cataclysmes (incendies en Espagne, en Australie, en Californie ou inondations en Angleterre et Ecosse, des tempêtes et ouragans qui ont fait des dizaines de morts aux Etats Unis)

que la COP 21 a bien montré la nécessité de modifier nos comportements

que Jean Jouzel membre du Giec, fort  du record planétaire de chaleur de 2015, prône des engagements de réduction des émissions de gaz à effet de serre deux fois plus ambitieux que ceux annoncés

que les coûts de pollution sont exorbitants,(la pollution de l’air en France coûte chaque année 101,3 milliards d’euros, de 42 000 à 45 000 décès prématurés par an en France)

nos projets pour l’année qui arrive doivent réellement en prendre acte afin de ne pas compromettre l’avenir sur notre planète terre :  nous avons tous notre impact à réduire !

th

Ordonnance du 24 décembre sur les bilans GES des entreprises

Gaz à effet de serre

Le 26 décembre, la ministre de l’écologie publiait deux textes concernant les bilans d’émission de gaz à effet de serre.

Une ordonnance modifie les obligations des entreprises relatives aux bilans d’émissions de GES: L’ordonnance révise tout d’abord certaines dispositions applicables aux bilans d’émissions de GES (article L. 229-25 du code de l’environnement).. Elles devront réaliser un bilan tous les quatre ans, et non plus tous les trois ans, et la date butoir pour la réalisation du premier bilan est supprimée.

centrale-a-charbonL’ordonnance du 24 décembre porte de trois à quatre ans la périodicité avec laquelle les entreprises (de plus de 500 salariés en métropole et 250 salariés dans les DOM-COM), collectivités et pouvoirs publics doivent établir leur bilan d’émission de GES. Ceci pour faire coïncider le renouvellement de ces bilans avec la réalisation des audits énergétiques obligatoires. En précisant les modalités d’application de ces mesures, le décret du 24 décembre offre aussi la possibilité au préfet d’infliger une amende de 1.500 euros aux contrevenants.

Enfin, les bilans doivent être rendus publics et les deux textes viennent préciser cette obligation. Les assujettis doivent transmettre par voie électronique les informations relatives aux bilans réalisés à Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe).

Les anxiolytiques responsables de démence ?

Des chercheurs de l’INSERM ont publié une étude identifiant une corrélation entre la consommation de benzodiazépines, anxiolytiques figurant dans le palmarès des médicaments les plus consommés dans l’Hexagone, et le risque de développer une démence. L’étude se base sur les données d’une précédente étude dite des 3 cités (Bordeaux, Dijon, Montpellier), qui avait recensé l’ensemble des médicaments pris à domicile par 8240 personnes âgées de plus de 65 ans. Dans cette tranche d’âge, 30% des individus seraient consommateurs de benzodiazépines. Parmi les participants à l’étude, 830 nouveaux cas de démence ont été diagnostiqués durant le suivi. Il a été constaté que les patients consommant des benzodiazépines de demie-vie longue ont un risque augmenté de plus de 60% de développer une démence, bien que les mécanismes en cause n’aient pas été identifiés.

Plus d’informations sur :  www.bmj.com