Tous les articles par Jacqueline Collard

5ème distribution de pastilles d’iode à proximité des sites nucléaires

La campagne vise à renouveler les comprimés d’iode distribués en 2009 qui arrivent à péremption en 2016.Une nouvelle campagne de distribution préventive de comprimés d’iode pour les populations habitant près d’une centrale nucléaire sera lancée à partir de janvier, a annoncé l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN).

L’iode stable permettrait de diminuer les risques de cancer liés à un environnement radioactif en cas d’accident.

500 000 foyers et établissements recevant du public sont concernés par cette campagne, répartis dans 500 communes.

La zone concernée par le Plan Particulier d’Intervention (PPI) correspond à la zone située dans un rayon de 10 kilomètres autour d’une centrale nucléaire. Le PPI prévoit des procédures particulières (mise à l’abri, prise d’iode, etc.) afin de protéger les populations dans cette zone.

Des réunions d’information seront organisées par les pouvoirs publics en relation avec les Commissions Locales d’Information (CLI) et les maires pour permettre des échanges avec la population.

La campagne est organisée par l’ASN en collaboration avec les différents acteurs concernés : les pouvoirs publics, notamment les ministères de l’Intérieur et de la Santé, l’opérateur EDF, les maires et élus locaux, des représentants des pharmaciens et des médecins, ainsi que les CLI. Les frais de la campagne sont à la charge d’EDF.

www.distribution-iode.com/

Rapport du CGDD sur le coût du recours aux pesticides

Le CGDD( Commissariat au développement durable) vient de présenter un travail de synthèse sur les coûts élevés des conséquences globales du recours aux pesticides et engrais azotés: ce sont plusieurs milliards d’euros, répond le Commissariat général au développement durable (CGDD), un service rattaché au ministère de l’écologie, qui s’est attelé à un complexe travail d’évaluation en s’appuyant sur des études réalisées par différents ministériels.

L’agriculture française a la main lourde sur les pesticides comme sur les engrais azotés. Cette tendance prononcée revient cher, et pas seulement pour les exploitants. En conséquence, la pollution de l’eau, de l’air et des sols ainsi que les émissions des gaz à effet de serre et les atteintes multiples à la biodiversité pèsent sur l’ensemble de la collectivité.

L’azote est à la base de la formation de nitrates, d’ammoniac – qui acidifie les forêts en retombant et s’agrège en particules fines, voire ultrafines – et de protoxyde d’azote (N2O), le «  gaz hilarant »or il a été largement évoqué dans le cadre de la COP 21. Ce gaz est émis en faible quantité dans l’atmosphère, mais il est 298 fois plus puissant que le dioxyde de carbone pour l’effet de serre. Globalement, le rapport conclut que ce trop-plein coûte entre 0,9 milliard et 2,9 milliards d’euros, dont 220 millions à 510 millions d’euros en traitements supplémentaires pesant sur les services chargés de l’eau potable et de l’assainissement.Depuis des années contrairement aux demandes du plan Ecophyto on assiste à une augmentation du recours à ces molécules toxiques.

L’étude n’intègre pas les quelques 2 millions d’euros du ramassage des algues vertes ( eutrophisation ) dopées par les nitrates, et les conséquences sur la production conchylicole et sur les impacts sur le tourisme ni sur la perte de biodiversité déjà très altérée par ces pratiques à bannir à court terme.

Pour les pesticides le recours à de plus en plus de variétés et de mélanges de molécules rend l’évaluation encore plus difficile . On assiste dans certains lieux à une contamination généralisée des sols impactant tant les applicateurs eux mêmes, que des conséquences sur la qualité de l’air , des nappes souterraines (les surcoûts engendrés par la pollution de l’eau se situent entre 260 et 660 millions d’euros par an avec la fermeture de 2000 points de captage ces 10 dernières années car trop polluées.

 L’aprés COP 21 c’est maintenant! sachons faire les choix judicieux.

 

 

Le projet de loi contre le gaspillage alimentaire au Sénat

400 euros par an pour une famille du quatre personnes : c’est le coût moyen du gaspillage alimentaire en France. Pour remédier à cela, Guillaume Garot, ancien ministre et député, a remis mardi 14 avril 2015 son rapport et ses propositions sur le gaspillage alimentaire à l’invitation de Ségolène Royal ministre de l’Écologie et de Stéphane Le Foll, ministre de l’Agriculture.

Voici le gaspillage alimentaire en chiffres
- 20 à 30 kg d’aliments jetés par an et par personne
- représente 100€ par personne et par an
- 1/3 de la production alimentaire jetée
- 3e secteur d’émissions de gaz à effets de serre
- représente 12 à 20 milliards pour l’ensemble de la France

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Ségolène Royal, ministre de l’Ecologie, du Développement durable et de l’Energie, se félicite de l’engagement des grandes surfaces alimentaires dés le jeudi 27 août 2015 en faveur de la lutte contre le gaspillage alimentaire. Les distributeurs s’engagent à reprendre les dispositions de la loi de transition énergétique pour la croissance verte.

La proposition de loi relative à la lutte contre le gaspillage alimentaire arrive en première lecture au Sénat le 13 janvier dans quelques jours, après avoir été adoptée à l’unanimité à l’Assemblée nationale le 9 décembre 2015. Présentée par le député Guillaume Garot (PS, Mayenne), ancien ministre délégué à l’agroalimentaire, elle vise une réduction du gaspillage des grandes surfaces de moitié d’ici à 2025.

Téléchargez la convention d’engagement volontaire en faveur de la lutte contre le gaspillage alimentaire par les distributeurs du secteur alimentaire

Consultez le dossier de presse « Réunion de Ségolène Royal avec les acteurs de la grande distribution »

Un plan de lutte contre le gaspillage alimentaire va être mise en place dans les services de restauration collective gérés par l’Etat et les collectivités territoriales dès 2016. Les établissements qui anticipent cette démarche en s’engageant dès maintenant bénéficieront d’accompagnements particuliers (guides pratiques, aide à l’installation d’un potager ou d’un composteur).
Les collectivités doivent généraliser le tri à la source des déchets alimentaires des particuliers d’ici 2025, pour les utiliser comme nouvelles ressources, par exemple du compost.

 

Proposition de loi pour réduire les substances toxiques

France : en 2016, une loi pour réduire l’usage des substances toxiques dans les applications industrielles ?

Que souhaiter en santé environnementale en France en 2016 ?

Des progrès dans la mise en œuvre et la réalisation des plans destinés à améliorer la qualité de l’environnement et donc notre santé s’avèrent nécessaires.

Alors que le 3ème Plan National Santé Environnement a avancé au ralenti en 2015 du fait des énergies mobilisées pour la COP21, il est urgent en 2016 de mettre en œuvre des mesures concrètes. Une proposition de loi visant à intégrer le principe de substitution dans le cadre réglementaire national applicable aux produits chimiques, dont l’examen est prévu le 14 janvier à l’Assemblée nationale, présente des mesures pour encourager la réduction de l’usage des substances toxiques dans les applications industrielles.

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Alors que la montée des maladies chroniques ( cancers, diabète, obésité, maladies cardio-vasculaires, troubles neurologiques etc..)prend de l’ampleur il est urgent de protéger les populations en amont!Le texte répond aux objectifs des politiques nationales, mais aussi européennes et internationales : plusieurs pays européens ont, d’ores et déjà, compris que l’innovation industrielle d’aujourd’hui doit être non toxique, dont la Suède ou le Danemark et sont engagés dans cette voie.

 Pour suivre l’avancée de ces propositions : Assemblee-nationale.fr/14/dossiers

Le livre blanc du recyclage sur l’économie circulaire est paru

Le Livre Blanc sur l’économie Circulaire : la vision des professionnels du recyclage

Découvrez le premier Livre Blanc sur  » L’économie Circulaire : la vision des professionnels du recyclage » de FEDEREC
A la suite de ses 7 propositions pour l’avenir de la REP, nous vous présentons le nouveau livre blanc FEDEREC intitulé « L’économie circulaire, la vision des professionnels du recyclage ».
Sous ce nouveau vocable, FEDEREC revient sur notre cœur de métier : le recyclage. Cette réflexion n’est ni plus ni moins qu’un retour sur le triptyque qui fait l’ADN de notre secteur: l’environnement, le sociétal et la croissance économique. A travers ce document, l’importance du recyclage pour la France est réaffirmée ainsi que son rôle essentiel pour le développement de l’économie circulaire, grande préoccupation gouvernementale de ces derniers mois.
Grâce à ses 7 propositions pour développer ce modèle par le recyclage, ce livre blanc permet à FEDEREC et à ses adhérents d’être incontournables et audibles dans le débat public. Dans le même temps, il réaffirme notre identité de recycleur, une identité qui permet la défense de notre savoir-faire et de nos compétences dans ce contexte économique difficile.