Tous les articles par Jacqueline Collard

Comment naissent les maladies nouvel ouvrage du Pr Belpomme

Comment naissent les maladies nouvel ouvrage du Pr Belpomme et sous titré …que faire pour rester en bonne santé.Pr belpomme Comment naissent les maldies

Des  réponses à de nombreuses  pathologies contemporaines  qui éclairent sur ces troubles de plus en plus fréquents qui pourraient trouver des origines quant à la modification de nos comportements, de nos environnements toujours plus sophistiqués. Un livre riche de plus de 10 ans de recherches qui à travers des travaux scientifiques, des études épidémiologiques permet de mieux comprendre la genèse de maladies  et donc essayer de les éviter.

Les émissions de dioxyde de carbone repartent à la hausse en Europe

Selon Eurostat les émissions de dioxyde de carbone provenant de combustion de combustibles fossiles ont augmenté de 0,7% par rapport à 2015.

La France,  elle, affiche une augmentation de 1,7% et représente 9,9% du total des émissions de dioxyde de carbone de l’UE. Les hausses les plus élevées s’observent en Slovaquie (+9,5%), au Portugal (+8,6%), en Hongrie (+6,7%), en Belgique (+4,7%) et en Bulgarie (+4,6%). Ces données sont toutefois à mettre en perspective avec la part que l’Etat membre prend dans le total des émissions de l’Union. Ainsi en 2015, la Slovaquie pesait pour 0,9%, le Portugal pour 1,4%, la Hongrie 1,3%, la Belgique 2,5% et la Bulgarie 1,5%. L’Allemagne (23% du total des émissions) et la République Tchèque (2,9%) restent constants.

Parmi les gros émetteurs, la Pologne (9,2% de la part totale) a augmenté ses émissions de 1,6%, l’Italie (10,6% de la part totale) de 3,5% et l’Espagne (7,4%) de 2,3%.

 Alors que l’accord de Paris vient d’être signé à l’ONU à New York il est temps de donner une prix de la taxe carbone qui contraigne chaque pays à des modifications notoires pour limiter le changement climatique aux 2 degrés exigés

3 mai Journée mondiale sur l’asthme

 En cette  journée mondiale de l’asthme les chiffres tombent :  de 4 millions de personnes touchées en France, et 334 pour le Monde pour une maladie chronique respiratoire qui entraine une contraction anormale des muscles bronchiques et une inflammation des muqueuses.

En dehors du sifflement, la maladie se manifeste par des crises provoquées par une gêne à l’effort, un essoufflement, parfois accompagné de toux. S’il touche toutes les tranches d’âge, l’asthme est « la maladie chronique la plus courante chez l’enfant », selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Malgré ces chiffres élevés précédemment donnés il semble que cette maladie soit sous diagnostiquée.

Les causes en sont multifactorielles. Outre une prédisposition génétique, les facteurs environnementaux sont très importants. La pollution de l’air et les particules fines ont des effets aggravants en accentuant l’irritation des muqueuses nasales ou oculaires. Les facteurs saisonniers comme les pollens compliquent également la situation. Le risque est actuellement élevé en raison des pollens de bouleau, très présents, comme le souligne le Réseau national de surveillance aérobiologique ( RNSA).

 De plus en plus est mise en cause la pollution de l’air intérieur où sont présents de nombreux allergénes ( acariens moisissures etc..) ou produits volatils qui accroissent ces phénomènes allergiques présents dans la décoration, le mobilier, les peintures et revêtements de sols et de murs, les produits d’hygiène comme les produits ménagers . Si le signalement des polluants volatils émis par tous les produits de construction et de décoration (cloisons, revêtements de sols, isolants, peintures ou encore vernis) est obligatoire depuis le 1er septembre 2013, ce n’est toujours pas le cas pour l’ameublement.« Sur la base de la dangerosité et de leur possibilité d’être émises par des produits d’ameublement, 41 substances ont été identifiées comme substances d’intérêt, dont 31 prioritaires », précise l’Agence de sécurité sanitaire( ANSES).

 

Bilan 2015 de la qualité de l’air en Rhône-Alpes

L’observatoire Air Rhône Alpes a publié le 28 avril dernier, son bilan de la qualité de l’air 2015 et conclu à une évolution contrastée. La diminution des niveaux de concentration des polluants, engagée depuis les dix dernières années, se confirme en 2015.

Mais les niveaux de dioxyde d’azote (NO2) et d’ozone (O3) ont retrouvé des niveaux équivalents à 2011, dus aux conditions météorologiques et notamment à la chaleur de l’été. L’observatoire constate de nombreux dépassements des limites réglementaires sur la région. Les zones les plus touchées sont les grands axes de circulation de l’agglomération lyonnaise mais aussi de Grenoble (38) et de Saint-Etienne (42) ainsi que dans la vallée de l’Arve (74). Le dépassement des  seuils de NO2 concernerait environ 118.000 habitants dans la région.

L’ozone constitue le troisième polluant. 1,6 millions de personnes ont été touchées en 2015 par ce polluant, notamment lors du mois de juillet où la température était très élevée. Le Sud de la Région a été très concerné, notamment en Isère avec 500 000 personnes, ainsi que dans la Drôme et l’Ardèche. En tout, ces trois départements regroupent plus d’un million de personnes touchées, contre seulement 200 000 dans le Rhône. Cela s’explique notamment par un ensoleillement supérieur dans ces trois départements.

Les pollens sont aussi une problématique locale avec les symptômes connus: Éternuements en rafale, nez qui coule, yeux qui gonflent… le pollen fait des ravages chaque année chez 20% des français allergiques. Depuis plusieurs jours, le Réseau National de Surveillance Aérobiologique (RNSA) a constaté une forte augmentation du nombre de pollens dans l’air, dans les Alpes, un réseau de surveillance est présent à Air Rhône-Alpes.

La problématique principale en 2015 reste la pollution due aux particules en suspension PM10, dont le seuil de concentration est franchi plus de 35 jours par an dans les zones exposées, en contravention avec les réglementations nationales et européennes. La présence de particules fines dans l’air est toujours très importante selon la directrice de l’organisme. On respire mieux qu’il y a quelques années, et pourtant, le dioxyde d’azote, l’ozone et les particules fines restent globalement présents dans l’air rhodanien.  La situation est loin d’être idéale donc, avec notamment 118 000 personnes touchées par les particules fines, dont 92 000 rien que dans la métropole de Lyon.

Au total, tous polluants confondus, l’observatoire Air Rhône Alpes recense 58 jours au cours desquels le dispositif préfectoral d’alertes a été déclenché, contre 53 en 2014.

« La tendance reste, malgré ces disparités, globalement favorable », analyse finalement l’organisme.

Alors que Air Rhône-Alpes et ATMO Auvergne fusionneront au moins de juin, les habitants de la région ne sont pas tous logés à la même enseigne en termes de pollution. Ainsi, le bassin lyonnais et la Vallée de l’Arve restent les deux zones les plus touchées.

http://www.air-rhonealpes.fr/bilans

La France exposée aux séismes ?

Alors qu’en cette fin Avril la région de la Rochelle (Rochefort)  a connu un séisme heureusement sans dégâts de magnitude 5,2 : un des plus important depuis une vingtaine d’années en France.

Notre pays connaît chaque année des centaines de séismes, même si la plupart passent inaperçus. Du 1er mai 2015 au 29 avril 2016, elle a compté 95 séismes et répliques de magnitude 2 et plus .

Les séismes d’une magnitude inférieure à 2 sont rarement ressentis. Pour faire des dégâts significatifs, il faut que la magnitude soit généralement supérieure à 5.

Les tremblements de terre en métropole se concentrent dans trois grandes zones :

  • Les Alpes, dans le Sud-Est.
  • Les Pyrénées, dans le Sud-Ouest.
  • Une partie de la côte Atlantique, dans l’Ouest.
  • A l’intérieur d’une plaque, les séismes se concentrent au niveau des massifs et des chaînes de montagne. C’est le cas dans les Alpes, dans les Pyrénées et au bord du Massif armoricain. Le Massif central, les Vosges et le Jura sont également, dans une moindre mesure, des zones d’activité sismique.

Ces risques restent relatifs : en France, le dernier séisme dévastateur est celui qui a ébranlé Lambesc (Bouches-du-Rhône) le 11 juin 1909. Mesuré à 6,2 sur l’échelle de Richter, il a tué 46 personnes et en a blessé 250.

Le gouvernement a mis à jour en mai 2011 la carte de la sismicité en France. Le site planseisme.fr, qui centralise la prévention du risque sismique, définit la sismicité comme la « distribution géographique des séismes en fonction du temps ».