Tous les articles par Jacqueline Collard

Initiatives pour la protection des océans: bien commun de l’humanité

A l’occasion de la conférence « Our Ocean » organisée à Washington les 15 et 16 septembre 2016, Ségolène Royal annonce de nouvelles initiatives pour la protection de l’océan et présente les actions engagées en France et à l’international.

L’océan est au cœur des enjeux d’avenir de l’humanité  L’Océan, bien commun de l’humanité, représente 96 % du volume biosphérique :

  • parce qu’il constitue un gigantesque puits de carbone et joue un rôle majeur dans la régulation climatique,
  • parce qu’il offre un potentiel très important d’activités et de croissance, avec des activités traditionnelles comme la pêche ou le transport maritime et des activités en développement telles les énergies marines renouvelables.
  • parce qu’il constitue un milieu fragile qu’il faut impérativement préserver pour qu’il continue à jouer son rôle dans l’atténuation du réchauffement climatique et à offrir toutes ses richesses aux générations futures,
  • parce que des risques nouveaux lui sont associés du fait des conséquences du changement climatique, qu’il faut maîtriser ou auxquels il faut s’adapter.biodiversité marine

    Les actions engagées en France pour protéger l’océan

    En tant que ministre de la Mer, Ségolène Royal a mis en place, en France, des actions en faveur de la protection de l’Océan : reconquête de la biodiversité et transition énergétique pour la croissance verte et bleue.
    Parmi les initiatives engagées pour la protection de l’océan, il y a notamment : le dépassement de l’objectif de protection de 20% des eaux territoriales de la France, la création de parcs naturels marins comme celui du Cap corse en 2016, une meilleure protection pour les aires marines protégées, les cétacées, les récifs coraliens et les mangroves, l’initiative pour Clipperton ou encore l’extension de la réserve naturelle des Terres australes françaises. Présidente de la COP21, Ségolène Royal a inscrit à l’agenda politique international les enjeux de la gestion de l’eau, de l’Océan et de la biodiversité comme défis majeurs de lutte contre le changement climatique.
    Consulter le dossier de presse pour en savoir plus sur les actions engagées pour l’océan

Le cancer du sein toujours en 1ère place

Le cancer du sein est le cancer plus fréquent chez la femme. Une femme sur 8 est actuellement touchée par le cancer du sein et ce chiffre pourrait grimper à une sur 7 d’ici vingt ans. Le cancer du sein se développe dans les trois quarts des cas chez les femmes de plus de 50 ans, mais il peut aussi toucher des femmes jeunes puisqu’un quart des cas sont diagnostiqués avant l’âge de 50 ans.  Le cancer du sein se déclare de plus en plus jeune : 7% des femmes touchées ont moins de 40 ans, alors que ce chiffre était de 5,6% en 2002 mais 22% des Françaises qui souffraient d’un cancer du sein avaient moins de 50 ans.

Il est la principale cause de mortalité chez la femme entre 35 et 65 ans. La mortalité décroit de 1,3% en moyenne par an.
Les facteurs de risques  sont d’ordre génétique, sans omettre l’exposition précoce aux perturbateurs endocriniens et à un environnement pollué  tout comme la prise d’ oestro progestatifs oraux reconnus depuis 2005 par le CIRC  substances cancérogènes.

Les risques sont accrus : pour une première grossesse tardive survenant après 35 ans  , tout comme l’absence de grossesse , mais aussi les premières règles précoces avant l’âge de 12 ans le sont également, tout comme une ménopause tardive survenant après 55 ans.

29 ème anniversaire du protocole de Montréal pour enrayer le trou de la couche d’Ozone

Ce 16 septembre marquait  la date anniversaire de la journée internationale de l’Ozone. »En cette Journée internationale de la couche d’ozone, faisons en sorte de protéger notre climat de la même manière que nous avons protégé la couche d’ozone. » a insisté le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon.

Adopté en 1987 par la communauté internationale, ce protocole de Montréal a abouti, entre autres, à la suppression définitive des chlorofluorocarbures (CFC), principaux responsables de la destruction de la couche d’ozone: dont les effets sont largement bénéficiaires. Les CFC font également partie des gaz à effet de serre qui contribuent au réchauffement climatique.

Du 7 au 14 octobre les 197 pays signataires du protocole de Montréal se réunissent au Rwanda à Kigali, le prochain effort qu’on espère  sera d’adopter un amendement sur la suppression progressive des hydrofluorocarbones (HFC). Utilisés depuis les années 1990 comme produit de substitution aux CFC, ces gaz à effet de serre sont employés principalement comme gaz réfrigérants et agents propulseurs dans les aérosols. Selon une étude de l’université de Berkeley, leurs émissions, 14 000 fois plus puissantes que le CO2, progressent à un rythme de 10 à 15 %.Mais le problème des HFC a été créé par le protocole. Quand ce dernier a interdit les CFC, les HFC les ont remplacés, ce qui en fait une conséquence directe de leur rapport.Il est donc urgent de prolonger cette détermination à bannir ces CFC.

Alerte sur les dangers des radiofréquences pour les enfants

Technologies sans fil, prudence ! C’est l’avertissement que lance, à l’adresse des parents comme des pouvoirs publics, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) dans un rapport d’expertise sur l’exposition aux radiofréquences et la santé des enfants, publié vendredi 8 juillet. Elle pointe en particulier « des effets possibles sur les fonctions cognitives et le bien-être », qui la conduisent à préconiser « un usage modéré et encadré » de ces technologies.

Rappelons qu’en 2011, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a classé les radiofréquences comme « peut-être cancérogènes pour l’homme ». Et l’Anses rappelle qu’en 2013, elle avait établi un « effet possible » des radiofréquences sur l’apparition de gliomes (tumeurs du cerveau) pour les utilisateurs intensifs de téléphone mobile. Les études publiées ne permettaient cependant pas d’être affirmatif dans le cas spécifique des enfants.

En 2013, l’Anses avait déjà rendu un avis général dans lequel elle recommandait de réduire l’exposition des enfants aux radiofréquences émises par les téléphones mobiles. Elle va cette fois plus loin, en s’attachant aux effets potentiels des champs électromagnétiques émanant des multiples sources auxquelles sont soumis les plus jeunes : téléphones mobiles et tablettes tactiles pour enfants, mais aussi jouets radiocommandés (voitures, locomotives, peluches…), robots communicants, talkies-walkies, veille-bébés (babyphones) et autres dispositifs de surveillance (tels que les bracelets émettant un signal lorsque le bambin s’éloigne d’un périmètre donné).

Difficile de mesurer à quel point cette batterie d’objets est présente dans les chambres des enfants français. Il n’existe pas de chiffres sur le taux d’équipement des ménages en babyphones ou en jouets radiocommandés. Le pourcentage de fillettes et de garçonnets possédant un téléphone portable n’est pas non plus connu. On sait seulement que chez leurs aînés, de 12 à 17 ans, la part d’individus possédant un smartphone a bondi de 22 % en 2011 à 55 % en 2013.

Pour autant, souligne le rapport, « les données disponibles montrent une très forte expansion de l’usage des nouvelles technologies sans fil, notamment chez les très jeunes enfants. » Ceux-ci possèdent leur propre téléphone mobile « de plus en plus précocement, même si la première utilisation se situe rarement avant l’âge de sept ans. » En outre, « la multiplicité et la diversité des lieux fréquentés (domicile, école, lieux publics, installations sportives et culturelles) engendrent des situations d’expositions très variables, souvent par Wi-Fi. » Si bien que très tôt, et même « dès la phase de développement in utero », la plupart sont exposés à des sources « placées à proximité et parfois au contact du corps ».

En revanche, les experts concluent à « un effet possible des radiofréquences sur les fonctions cognitives de l’enfant », telles que la mémoire, l’attention, les capacités psychomotrices ou le langage. Sur ce point, précisent-ils, « les résultats montrant des effets aigus [à court terme] se basent sur des études expérimentales dont la méthodologie est bien maîtrisée. »

Ils posent le même diagnostic d’« effet possible » sur le « bien-être » des enfants, un état défini par l’absence de troubles du sommeil ou de symptômes tels que fatigue, stress, anxiété, irritabilité, difficultés de concentration ou maux de tête.

Même si, pour la plupart des troubles ou pathologies envisagés, les résultats ne sont pas conclusifs, le comité d’experts appelle à redoubler de vigilance. « Les enfants ne sont pas des adultes miniatures, souligne Olivier Merckel, chargé des nouvelles technologies à l’Anses et coordinateur du rapport. Du fait de leur plus petite taille, de leurs spécificités anatomiques et morphologiques et des caractéristiques de certains de leurs tissus, ils sont davantage exposés. En particulier, les zones périphériques de leur cerveau sont plus exposées que celles des adultes aux radiofréquences. »

Semaine de la mobilité 16 au 23 septembre

La semaine de la mobilité débute vendredi 16 septembre.

De nombreuses manifestations vont se dérouler partout en France pour promouvoir les modes de transports durables: ce sera l’occasion de promouvoir les modes doux du vélo aux transports en commun, dans les espaces citadins rendant une air plus sain pour les habitants; de nombreuses actions locales seront déployées à cette occasion comme celle de la journée sans voiture.

semaine-de-la-mobiliteLe défi est de taille : la voiture individuelle représente encore la majorité des déplacements. Or, les transports sont responsables de 35 % des émissions de CO2 et de 32 % de la consommation énergétique en France. Des changements de comportement peuvent donc avoir un impact important pour la lutte contre le dérèglement climatique.

D’autres temps forts sont prévus, comme les journées de voies vertes les 17 et 18 septembre. Les itinéraires Voies Vertes de France sont ouverts à tous les usagers non-motorisés (piétons, cyclistes, rollers, personnes à mobilité réduite…).