Tous les articles par Jacqueline Collard

29 ème anniversaire du protocole de Montréal pour enrayer le trou de la couche d’Ozone

Ce 16 septembre marquait  la date anniversaire de la journée internationale de l’Ozone. »En cette Journée internationale de la couche d’ozone, faisons en sorte de protéger notre climat de la même manière que nous avons protégé la couche d’ozone. » a insisté le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon.

Adopté en 1987 par la communauté internationale, ce protocole de Montréal a abouti, entre autres, à la suppression définitive des chlorofluorocarbures (CFC), principaux responsables de la destruction de la couche d’ozone: dont les effets sont largement bénéficiaires. Les CFC font également partie des gaz à effet de serre qui contribuent au réchauffement climatique.

Du 7 au 14 octobre les 197 pays signataires du protocole de Montréal se réunissent au Rwanda à Kigali, le prochain effort qu’on espère  sera d’adopter un amendement sur la suppression progressive des hydrofluorocarbones (HFC). Utilisés depuis les années 1990 comme produit de substitution aux CFC, ces gaz à effet de serre sont employés principalement comme gaz réfrigérants et agents propulseurs dans les aérosols. Selon une étude de l’université de Berkeley, leurs émissions, 14 000 fois plus puissantes que le CO2, progressent à un rythme de 10 à 15 %.Mais le problème des HFC a été créé par le protocole. Quand ce dernier a interdit les CFC, les HFC les ont remplacés, ce qui en fait une conséquence directe de leur rapport.Il est donc urgent de prolonger cette détermination à bannir ces CFC.

Alerte sur les dangers des radiofréquences pour les enfants

Technologies sans fil, prudence ! C’est l’avertissement que lance, à l’adresse des parents comme des pouvoirs publics, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) dans un rapport d’expertise sur l’exposition aux radiofréquences et la santé des enfants, publié vendredi 8 juillet. Elle pointe en particulier « des effets possibles sur les fonctions cognitives et le bien-être », qui la conduisent à préconiser « un usage modéré et encadré » de ces technologies.

Rappelons qu’en 2011, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a classé les radiofréquences comme « peut-être cancérogènes pour l’homme ». Et l’Anses rappelle qu’en 2013, elle avait établi un « effet possible » des radiofréquences sur l’apparition de gliomes (tumeurs du cerveau) pour les utilisateurs intensifs de téléphone mobile. Les études publiées ne permettaient cependant pas d’être affirmatif dans le cas spécifique des enfants.

En 2013, l’Anses avait déjà rendu un avis général dans lequel elle recommandait de réduire l’exposition des enfants aux radiofréquences émises par les téléphones mobiles. Elle va cette fois plus loin, en s’attachant aux effets potentiels des champs électromagnétiques émanant des multiples sources auxquelles sont soumis les plus jeunes : téléphones mobiles et tablettes tactiles pour enfants, mais aussi jouets radiocommandés (voitures, locomotives, peluches…), robots communicants, talkies-walkies, veille-bébés (babyphones) et autres dispositifs de surveillance (tels que les bracelets émettant un signal lorsque le bambin s’éloigne d’un périmètre donné).

Difficile de mesurer à quel point cette batterie d’objets est présente dans les chambres des enfants français. Il n’existe pas de chiffres sur le taux d’équipement des ménages en babyphones ou en jouets radiocommandés. Le pourcentage de fillettes et de garçonnets possédant un téléphone portable n’est pas non plus connu. On sait seulement que chez leurs aînés, de 12 à 17 ans, la part d’individus possédant un smartphone a bondi de 22 % en 2011 à 55 % en 2013.

Pour autant, souligne le rapport, « les données disponibles montrent une très forte expansion de l’usage des nouvelles technologies sans fil, notamment chez les très jeunes enfants. » Ceux-ci possèdent leur propre téléphone mobile « de plus en plus précocement, même si la première utilisation se situe rarement avant l’âge de sept ans. » En outre, « la multiplicité et la diversité des lieux fréquentés (domicile, école, lieux publics, installations sportives et culturelles) engendrent des situations d’expositions très variables, souvent par Wi-Fi. » Si bien que très tôt, et même « dès la phase de développement in utero », la plupart sont exposés à des sources « placées à proximité et parfois au contact du corps ».

En revanche, les experts concluent à « un effet possible des radiofréquences sur les fonctions cognitives de l’enfant », telles que la mémoire, l’attention, les capacités psychomotrices ou le langage. Sur ce point, précisent-ils, « les résultats montrant des effets aigus [à court terme] se basent sur des études expérimentales dont la méthodologie est bien maîtrisée. »

Ils posent le même diagnostic d’« effet possible » sur le « bien-être » des enfants, un état défini par l’absence de troubles du sommeil ou de symptômes tels que fatigue, stress, anxiété, irritabilité, difficultés de concentration ou maux de tête.

Même si, pour la plupart des troubles ou pathologies envisagés, les résultats ne sont pas conclusifs, le comité d’experts appelle à redoubler de vigilance. « Les enfants ne sont pas des adultes miniatures, souligne Olivier Merckel, chargé des nouvelles technologies à l’Anses et coordinateur du rapport. Du fait de leur plus petite taille, de leurs spécificités anatomiques et morphologiques et des caractéristiques de certains de leurs tissus, ils sont davantage exposés. En particulier, les zones périphériques de leur cerveau sont plus exposées que celles des adultes aux radiofréquences. »

Semaine de la mobilité 16 au 23 septembre

La semaine de la mobilité débute vendredi 16 septembre.

De nombreuses manifestations vont se dérouler partout en France pour promouvoir les modes de transports durables: ce sera l’occasion de promouvoir les modes doux du vélo aux transports en commun, dans les espaces citadins rendant une air plus sain pour les habitants; de nombreuses actions locales seront déployées à cette occasion comme celle de la journée sans voiture.

semaine-de-la-mobiliteLe défi est de taille : la voiture individuelle représente encore la majorité des déplacements. Or, les transports sont responsables de 35 % des émissions de CO2 et de 32 % de la consommation énergétique en France. Des changements de comportement peuvent donc avoir un impact important pour la lutte contre le dérèglement climatique.

D’autres temps forts sont prévus, comme les journées de voies vertes les 17 et 18 septembre. Les itinéraires Voies Vertes de France sont ouverts à tous les usagers non-motorisés (piétons, cyclistes, rollers, personnes à mobilité réduite…).

Bactéries intestinales en peine avec une alimentation trop grasse

Selon une nouvelle étude parue dans la revue PNAS des équipes de  l’Institut Pasteur et de l’INSERM une alimentation trop riche en graisse a une influence directe sur les  bactéries qui peuplent nos intestins.

On constate chez des patients qu’un déséquilibre de la flore intestinale, (quelques espèces de bactéries devenant prédominantes) comme un intestin perméable, susceptible de libérer dans le sang des substances inflammatoires entraînent des bouleversements du microbiote qui seraient en lien avec ‘un changement d’alimentation ? C’est ce qu’ont cherché à savoir Philippe Sansonetti, de l’unité de Pathogénie microbienne moléculaire de l’Institut Pasteur, et ses collègues. Selon leurs travaux publiés dans la revue PNAS, chez la souris, une alimentation trop riche en graisse entraîne dès le premier mois une réorganisation du microbiote, et une métamorphose du petit intestin.

Dans cette étude, certaines souris ont reçu une alimentation ordinaire tandis que d’autres recevaient une alimentation composée à 70 % de lipides. Grâce à des techniques de génomique, les chercheurs ont pu identifier les différentes espèces bactériennes contenues dans des échantillons de fèces et suivre l’évolution de la composition du microbiote au cours du temps.

Selon cette étude, l’ingestion de lipides rend la couche de mucus plus fine et fait chuter la synthèse de protéines antimicrobiennes, dont le rôle est d’empêcher toute traversée de la paroi. « Non seulement le microbiote se réorganise sous l’influence des lipides mais l’intestin, lui-même, subit des métamorphoses », résument les chercheurs.

 Ce qui tendrait à démontrer qu’un élément perturbateur comme un changement d’alimentation, entraîne des répercussions possibles sur la santé après que  la flore intestinale se soit  dérèglée . th

rapport d’étude: http://www.pnas.org/content/early/2016/09/13/1612559113

Loi sur la biodiversité publiée au JO le 9 août

Alors que la loi sur la biodiversité  a été adoptée en juillet , après un parcours législatif de plus de deux ans, sa   publication au JO a eu lieu en Août , elle comporte  174 articles.

Elle crée l’Agence française pour la biodiversité( AFB) , définit les principes de préjudice écologique et de non-régression du droit de l’environnement ou encore bannit les néonicotinoïdes. Elle sera opérationnelle à compter du  1er janvier 2017.

L’AFB regroupera l’Office national de l’eau et des milieux aquatiques (Onema), les Parcs nationaux de France, l’Agence des aires marines protégées et l’Atelier technique des espaces naturels (Aten), représentant au total 1.200 agents. Elle apportera un appui scientifique, technique et financier aux politiques de l’eau, de la biodiversité et des milieux marins, de l’Etat et des collectivités territoriales.

35 décrets d’application sont en cours: « Notre objectif est de publier les décrets d’application de la loi pour la reconquête de la biodiversité au plus vite« , a déclaré la ministre de l’Environnement à l’occasion de sa conférence de presse de rentrée ce mardi 6 septembre. Ségolène Royal a précisé que les 35 décrets d’application de la loi promulguée cet été avaient été transmis aujourd’hui même au secrétariat général du Gouvernement :  Étape préalable à leur mise en consultation puis à leur publication.