Tous les articles par Jacqueline Collard

2 novembre « Non au cyberharcèlement »

En ce 2 novembre journée nationale « Non au harcèlement », le gouvernement a annoncé mercredi une série de mesures pour lutter contre ce type de violences à l’école. Et l’accent est particulièrement mis sur le cyberharcèlement.

Un article de la loi du 7 octobre 2016 pour une République Numérique fait des actes de cyberviolence à caractère sexuel un délit. La diffusion, sans l’accord de la personne concernée, de « paroles » ou d' »images présentant un caractère sexuel » est passible de deux ans d’emprisonnement et de 60.000 euros d’amende.

En cas d’accident des précautions sont nécessaires

Nous relayons les conseils transmis par notre partenaire la CRIIRAD : En cas de rejets radioactifs clairement annoncés : protéger la thyroïde

Pourquoi prendre des comprimés d’iode stable (KI)?

En cas d’accident grave dans un réacteur nucléaire (qui entraîne un rejet radioactif important), les isotopes radioactifs de l’iode (et en particulier l’iode 131), sont responsables d’une part importante de l’exposition des populations.

En dehors des mesures de confinement (première action mise en place par les autorités dans un rayon proche), se pose la question d’ingérer de l’iode stable qui permet, en la saturant, de protéger la thyroïde lorsque les personnes sont susceptibles d’être exposées à de l’iode radioactif.

D’où la nécessité de prendre ces comprimés avant d’être exposé et donc de les avoir chez soi, à disposition pour pouvoir les incorporer au moment le plus opportun.

Comment peut-on se procurer des comprimés d’iode stable ?

Depuis 1997, ces comprimés sont pré-distribués dans les zones proches des centrales nucléaires: un rayon d’environ 10 km où s’applique les PPI (plans particuliers d’intervention). Un renouvellement de ces comprimés a été effectué par les autorités cette année.centralesEn mars 2011, au moment de l’annonce de l’arrivée d’un « nuage » radioactif en provenance du Japon sur l’Europe, notre ministre de la santé avait interdit aux pharmaciens de les vendre…craignant une panique …. Depuis cette interdiction est   levée. En allant chez son pharmacien chacun de nous peut donc se procurer une boite de 10 comprimés dosés chacun de nous peut donc se procurer une boite de 10 comprimés dosés chacun à 65 mg d’iode. Ce professionnel peut se fournir auprès de son grossiste répartiteur chargé d’approvisionner son stock. Bien que considéré comme un médicament (alors qu’il ne soigne de rien !), ces comprimés sont toutefois délivrés sans ordonnance, au prix d’environ 6 € la plaquette. Si votre pharmacien ne veut pas vous les fournir, vous pouvez insister.( Vous ne l’utiliserez bien sur que si nécessaire)

Posologie

Il faut 130 mg (donc 2 comprimés) pour saturer la thyroïde d’un adulte, 1 comprimé pour un enfant de 30 mois à 12 ans, et un demi-comprimé pour le bébé. La protection est efficace pendant quelques jours. Eventuellement, si le risque iode radioactif persiste, renouvelez la prise.

Contre indications

Certaines personnes allergiques à l’iode – en général elles le savent car elles ne peuvent pas manger des fruits de mer ou poisson – ne doivent pas utiliser cette technique de prévention. Pour elles, il n’y a pas d’alternative.

Pour les autres éléments radioactifs il n’existe pas de moyen de protection identique.

 

Des épandages de pesticides déclarés inappropriés

Deux propriétés viticoles du Bordelais en appellation Côtes-de-bourg ont été mises en examen le 17 octobre pour « usage inapproprié de produits phytopharmaceutiques » soupçonnés d’être à l’origine de malaises et de nausées chez des élèves d’une école primaire en mai 2014.

Les deux exploitations ont été mises en examen dans le cadre d’une information judiciaire ouverte le 30 décembre 2015 à la suite d’une plainte de la Société pour l’étude, la protection et l’aménagement de la nature dans le Sud-Ouest (Sepanso), une fédération d’associations de l’environnement  à laquelle s’est associée Générations futures . Cette dernière avait engagé une étude démontrant la contamination de cheveux d’enfants suite à ces épandages trop rapprochés sur des vignobles en proximité de leur école. En effet dés le  5 mai 2014, une vingtaine d’élèves de l’école primaire de Villeneuve-de-Blaye, dans la Gironde, avaient été pris de malaises ou de maux de gorge et de picotements aux yeux. Un enquête administrative de l’Agence régionale de santé ( ARS Aquitaine) avait été diligentée à ce propos.

Selon les documents de la direction régionale de l’alimentation, de l’agriculture et de la forêt (Draaf) d’Aquitaine, deux exploitants, l’un conventionnel (Château Castel La Rose), l’autre bio (Château Escalette), ont traité des parcelles riveraines de l’école le 5 mai 2014. Et les deux types de produits fongicides (mancozèbe, mefenoxam et spiroxamine pour le premier, bouillie bordelaise, cuivre et soufre pour le second) pourraient, en cas d’exposition aigüe, être à l’origine des symptômes éprouvés par les écoliers et leur institutrice.

 Cela a conduit que depuis le mois de juillet, la filière viticole bordelaise et les autorités régionales ont  signé un plan visant à  réduire  dans les meilleurs délais l’utilisation de pesticides.

Les bienfaits du vélo au delà de la pollution

Nous relayons une étude qui répond à de nombreuses interrogations à ce sujet :

Des chercheurs de l’université de Cambridge, au Royaume-Uni, ont étudié après combien de temps la pollution atmosphérique annule les bénéfices pour la santé de la pratique du vélo dans plusieurs grandes villes européennes.

« Bouger » est l’injonction sanitaire que vous entendez à longueur de publicités, et le vélo est une excellente manière de concilier le temps de déplacement avec une activité physique modérée mais bénéfique pour le cœur, et la santé généralement. Mais, comme beaucoup de citoyens hésitant à circuler entre les pots d’échappement et leur lot de particules fines, les scientifiques de l’université de Cambridge se sont demandés si, finalement, il ne valait pas mieux garder la petite reine au garage.

 Pour répondre à cette question, les chercheurs ont comparé la densité moyenne des particules fines en suspension dans l’air de grandes métropoles, avec les données de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Ils ont ainsi identifié le « point de bascule » au-delà duquel les bénéfices de l’activité physique sont contrecarrés par les particules polluantes présentes dans l’air.
8h de vélo à Paris avant que les méfaits de la pollution dépassent les bienfaits du vélo

Selon les chercheurs, vous pouvez rouler environ 480 minutes, soit 8 heures à vélo par jour, avant d’atteindre le moment où les effets négatifs dépassent les effets positifs, dans les agglomérations présentant une moyenne spatiale annuelle de concentration entre 17 et 18µg/m³ de particules fines dites PM 2.5, autrement dit les particules inférieures à 2,5µg/m³. C’est le cas de Paris par exemple.

Ailleurs dans le monde :
En savoir plus sur www.consoglobe.com/bienfaits-du-velo-ville

L’ANSES nous informe sur les substituts de phtalates dans les jouets dans les jouets

L’expertise de l’Agence s’est concentrée sur cinq substituts de phtalates : l’ATBC, le DINCH, le DEHTP, le TXIB et le DOIP.

Pour quatre d’entre eux (ATBC, DINCH, DEHTP, TXIB), au vu des connaissances actuellement disponibles, les résultats de l’expertise de l’Anses ne mettent pas en évidence de risques sanitaires pour les enfants de moins de 3 ans.

Pour le DOIP, l’évaluation de risque n’ayant pu être conduite par manque de données disponibles (classement en cours d’examen dans le cadre du règlement REACH), l’Agence recommande de ne pas l’utiliser dans les jouets et équipements en matière plastique, sans avoir au préalable acquis des connaissances sur sa toxicité.

L’Agence recommande plus généralement que l’évaluation des risques liés à des substances présentes dans les jouets pouvant être mis en bouche, et notamment s’agissant de substances nouvelles, soit conduite avant leur mise sur le marché, à partir d’essais de migration permettant d’estimer l’exposition des enfants par voie orale.

En outre, l’expertise de l’Agence, menée sur la base des données disponibles, ne prend pas en compte l’ensemble des autres sources potentielles d’exposition (objets, air, poussières, alimentation, etc.). C’est la raison pour laquelle l’Anses a prévu une évaluation des risques sanitaires cumulés liés à l’exposition à certains phtalates, en prenant en compte plusieurs voies d’exposition, dans son programme de travail sur les perturbateurs endocriniens.

Par ailleurs, au vu de la présence constatée de substances dont l’usage est restreint ou interdit dans de nombreux jouets commercialisés en Europe,  l’Agence rappelle l’utilité  des contrôles réalisés au niveau de la filière du jouet, afin d’éviter la présence sur le marché français de jouets non conformes à la réglementation, et recommande de maintenir a minima une telle pression de vigilance.

Ce travail vient compléter les nombreux travaux déjà publiés sur les phtalates, en particulier dans le cadre de la Stratégie nationale sur les perturbateurs endocriniens : propositions de classification, détermination de valeurs toxicologiques de référence, proposition des différentes options de gestion dans le cadre de la réglementation Reach.