Tous les articles par Jacqueline Collard

Surfaces cultivées en agriculture biologique en hausse dans la CE

6% des terres européennes sont cultivées en agriculture biologique.

Un peu plus de 11 millions d’hectares sont cultivés en bio dans l’Union européenne ce qui donne une hausse de 9% dans l’Union , la superficie des cultures biologiques représente désormais 6,2% de la surface agricole utile (SAU), selon Eurostat[1].

etude_BioNutrinet

Taux maximum de particules fixé par Bruxelles

La  Commission européenne, les  Etats membres de l’Union et les ONG, les constructeurs, s’opposent sur les normes à définir pour les nouveaux moteurs à essence, responsables, comme les diesel, du rejet de particules fines dans l’atmosphère mais plus généralement autour de la réglementation des émissions polluantes des véhicules thermiques.pot d'échappementEn favorisant le développement de véhicules essence plus sobres, les Etats ont poussé les constructeurs à développer des moteurs plus petits et plus performants. Ces derniers ont alors conçu des moteurs de trois à quatre cylindres turbo à injection directe, comme les moteurs diesel. Pas moins de 40 % des nouveaux véhicules essence immatriculés sont aujourd’hui dotés de ce type de moteur.
Le risque sanitaire devient donc important  : l’essence rejette désormais des particules fines. En injectant directement dans la chambre de combustion le carburant au lieu de passer par les soupapes d’admission, le mélange oxygène-carburant n’est pas homogène et produit des particules fines en nombre (PN).  Ces particules peuvent être transportées par le sang via  les alvéoles pulmonaires et aboutir dans les organismes humains, des métaux toxiques.

 Pour cela la Commission européenne a fixé un taux maximum de rejet de ces particules fines pour tous les nouveaux modèles essence mis sur le marché à partir de septembre 2017, et pour l’ensemble des voitures vendues dans l’Union européenne à partir de septembre 2018.

Novembre : Mois sans tabac

Une nouvelle étude de la revue Sciences met en évidence les conséquences délétères du tabac apportant de nouveaux arguments pour étayer cette campagne.

A l’échelle clinique et de santé publique, les effets cancérigènes du tabac sont établis de longue date. Considéré comme la première cause évitable de cancers, il est associé à dix-sept localisations tumorales : poumon, bouche, larynx, pharynx, œsophage, foie, pancréas, sein…cependant cela ne suffit pas à dissuader bon nombre de fumeurs.

Toutes causes confondues, ce toxique a tué cent millions de personnes au XXe siècle, évalue l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Et si   on  continue sur cette lancée, le bilan pourrait s’élever à un milliard de victimes au XXIe siècle, craint l’organisation onusienne.Selon l’OMS le tabac est l’une des principales cause de mortalité dans le monde tuant 5,7 millions de personnes.

Fumer un paquet par jour entraîne l’apparition d’en moyenne 150 mutations par an dans chaque cellule pulmonaire, selon cette nouvelle  étude internationale .fumer un paquet de cigarettes par jour entraînerait chaque année l’apparition d’en moyenne 150 mutations sur les cellules pulmonaires, 97 sur celles du larynx, 39 dans celles du pharynx, 23 dans la cavité buccale, 18 dans la vessie et 6 dans le foie.: c’est l’estimation annoncée de Ludmil Alexandrov, de l’université de Los Alamos, aux Etats-Unis, premier auteur de l’article, et ses collègues.

Un chiffre frappant qui permet de mieux appréhender le risque élevé qu’ont les adeptes de la cigarette de développer entre autre un cancer bronchique au cours de leur vie, quand s’accumulent ces transformations. Les cellules bronchiques ne sont bien sûr pas les seules affectées. Pour élucider le processus, les chercheurs ont analysé les différentes altérations génétiques épigénétiques (non codées dans l’ADN) présentes dans des génomes de tumeurs. Ils ont étudié quelque 5.243 génomes représentant treize localisations de cancers potentiellement favorisés par le tabagisme et ont comparé les atteintes de l’ADN dans les tumeurs diagnostiquées chez les fumeurs et les non-fumeurs. Sans surprise, les premiers sont sujets à un taux bien plus élevé de mutations dans les tumeurs, ont remarqué les scientifiques, identifiant au passage plusieurs signatures associées au tabac. L’une était notamment présente en grande quantité chez la plupart des fumeurs présentant un adénocarcinome bronchique (le seul type de cancers du poumon qui existe également chez des non-fumeurs) ou un cancer du larynx.

Alerte du WWF sur la disparition d’espèces animales

58% des vertébrés effacés de la surface du globe depuis 1970

Les populations de vertébrés –poissons, oiseaux, mammifères, amphibiens et reptiles ont chuté de 58% entre 1970 et 2012. Autrement dit, il y a deux fois moins d’animaux sur Terre aujourd’hui qu’il y a 40 ans, mais aussi deux fois plus d’hommes.

Ainsi peut-on résumer le constat du World Wildlife Fund (WWF) dans sa dernière livraison de son rapport « Planète vivante ». Pour arriver à ce taux de déclin, le WWF a compilé les études scientifiques portant sur l’état de santé de 3706 espèces et l’abondance de 14152 populations. Ces données ont été agrégées par les scientifiques de la société zoologique de Londres. « Ce qui est inquiétant, c’est que cette érosion de la diversité s’accélère et désormais nous sommes sur une pente de 3% annuel de déclin », s’alarme Pascal Canfin, directeur du WWF France.

Les scientifiques observent un déclin global de 38% des animaux terrestres, de 36% des espèces marines et surtout de 81% des amphibiens, touchés de plein fouet par la diminution importante des zones humides partout dans le monde.

Les menaces sont bien identifiées : pertes et dégradations des habitats, surexploitation des espèces (chasse, braconnage, surpêche), pollutions, influence des espèces invasives et des maladies, et changement climatique, dont les effets commencent seulement à se faire sentir et devraient s’aggraver dans les années à venir. A ce rythme en effet, le recul devrait être de 67% en 2020, soit 2/3 d’animaux en moins en un demi-siècle.

Le « overshoot day »( jour du dépassement) date à partir de laquelle l’Humanité a consommé la totalité de ce que la planète peut produire en un an, est de plus en plus précoce. Cette année, il a été « fêté » le 8 août. « En s’attaquant au capital naturel de la planète, l’Humanité se met elle-même en danger » martèle le WWF. Et de fait, les « services » rendus par la nature diminuent : approvisionnement en eau potable, régulation et protection des sols, rendements des récoltes, pollinisation, etc…

Le rapport donne sur cette question une lueur d’espoir. L’empreinte écologique des pays les plus riches a commencé à baisser. «Les efforts de diminution des déchets, de recyclage, d’économies d’énergie, d’utilisation des énergies renouvelables commencent à se percevoir », se félicite Pascal Canfin.

 

L’agglomération de Grenoble s’engage sur le certificat air pour les véhicules

www.certificat-air.gouv.fr

Lancement du dispositif Certificat Qualité de l’Air nécessaire en cas de pics de pollution

Le SMTC de l’agglomération grenobloise et Grenoble-Alpes Métropole, aux côtés des pouvoirs publics du territoire, ont élaboré un protocole permettant de réagir rapidement et efficacement en cas de pics de pollution.

Ce protocole s’appuie sur les « certificats de qualité de l’air » élaborés par le Ministère de l’Écologie, du Développement Durable et de l’Énergie, classant les véhicules en 6 catégories en fonction de leur motorisation et de leur date de première immatriculation, permettant notamment de limiter la circulation des véhicules les plus polluants lors de ces pics de pollution.tableau_classification_voitures_particulieres

Il entre en vigueur en novembre 2016 et pourra donner lieu à verbalisation en période de pic de pollution à partir du 1er janvier 2017.