Tous les articles par Jacqueline Collard

6, 7 et 8 février 2017 : Journées sans portables

LES 17e JOURNÉES MONDIALES SANS TÉLÉPHONE PORTABLE & SMARTPHONE 6-7-8 février

En effet, le 6 février est la première des 3 Journées Mondiales sans Téléphone Mobile (6, 7 et 8 février) ! Mises en place par l’écrivain français Phil Marso, en 2001 ces journées symboliques cherchent à nous faire réfléchir sur la relation que l’on entretient avec notre téléphone.

Dépendance, indifférence… C’est à vous de voir ! Le but étant de sensibiliser les quatre milliards d’utilisateurs du monde à l’impact de cette technologie sur notre quotidien, sur nos relations humaines, sur notre santé, sur l’environnement et de nous apprendre à vivre, pendant trois jours, comme l’ont toujours fait les générations précédentes !

Actualisation du programme santé nutrition

L’Autorité de sécurité sanitaire (Anses) a publié fin  janvier  les résultats de la dernière actualisation des repères nutritionnels  du (PNNS). Le but est d’améliorer l’état sanitaire de la population en agissant sur l’alimentation.

Devant  la mondialisation des échanges, et  l’apparition de nouveaux modes de consommation et à la diversité de l’offre, une grande vigilance s’impose pour prévenir de nouveaux risques dans le champ alimentaire.  Ceux-ci doivent être évalués, sans laisser de côté les risques « classiques » physico-chimiques ou microbiologiques (contaminations par des bactéries, salmonelles,…) ainsi que certains risques liés aux contaminants de l’environnement. Les repères actuels du Programme National Nutrition Santé (PNNS) portent sur différents groupes d’aliments (fruits et légumes, féculents, etc.) et sur l’activité physique, avec des déclinaisons pour des populations spécifiques (personnes âgées, enfants, adolescents, femmes enceintes et allaitantes). L’évolution des données scientifiques au cours des dix dernières années a permis une révision des repères de consommations alimentaires et d’activité et, plus généralement, du socle scientifique permettant d’asseoir les objectifs de santé publique en lien avec l’alimentation et l’activité physique.

C’est le rôle de l’Anses qui intervient à toutes les étapes de  la chaîne alimentaire et évalue les risques sanitaires de la production primaire à l’assiette du consommateur. L’Agence évalue les risques et les bénéfices nutritionnels des aliments et leurs constituants, la qualité sanitaire des eaux destinées à la consommation humaine, assure le suivi des comportements alimentaires et contribue à l’élaboration des objectifs et des recommandations de santé publique.

Elle développe également des méthodes de diagnostic, mène des travaux de recherche et conduit des expertises scientifiques d’évaluation des risques sur les produits, procédés et/ou pratiques. Elle assure enfin des missions de surveillance et de vigilance dans le domaine de la nutrition.

Les travaux de l’Agence ont également mis en avant la difficulté à identifier des combinaisons d’aliments permettant à la fois de couvrir les besoins nutritionnels de la population tout en limitant l’exposition aux contaminants. Pour un nombre limité de contaminants, notamment l’arsenic inorganique, l’acrylamide et le plomb, les niveaux d’exposition restent préoccupants. Comme évoqué dans  les conclusions de ses avis récents relatifs aux études de l’alimentation totale (EAT2, EAT infantile) des efforts de réduction des teneurs en contaminants préoccupants restent donc nécessaires. Ils permettront, à terme, que les choix alimentaires de la population soient gouvernés par les contraintes nutritionnelles et non par les niveaux de contamination de l’alimentation.

 RAPPORT de l’Anses relatif à l’Actualisation des repères du PNNS : étude des relations entre consommation de groupes d’aliments et risque de maladies chroniques non transmissibles

Rapport : AVIS et RAPPORTS de l’Anses relatifs à l’Actualisation des repères du PNNS : élaboration des références nutritionnelles

La Cour des Comptes de l’Europe (CCE) alerte sur le gaspillage alimentaire

 

 

Dans un rapport publié ce 17 janvier, la Cour des comptes européenne (CCE) incrimine la Commission, qui a échoué à lutter contre le gaspillage alimentaire. Elle préconise de privilégier la prévention et le don au plus vite.

«L’ambition de la Commission s’est étiolée au fil du temps. L’action entreprise jusqu’à présent a été fragmentée et sporadique, et la coordination au niveau de la Commission fait défaut», résument les auteurs de ce rapport consacré à la responsabilité de l’Union européenne (UE) dans la lutte contre le gaspillage alimentaire. Chaque année, les Européens gaspillent 100 millions de tonnes de nourriture, selon Bruxelles. Un chiffre qui, au rythme actuel, pourrait bondir de 26% en 5 ans.

Même chose pour le paquet Economie circulaire, dont la première mouture tablait sur une réduction de 30% des déchets alimentaires en 2025. Alors qu’une nouvelle version a été produite en Décembre  Bruxelles l’a finalement cantonnée aux commerces de détail et aux consommateurs, alors qu’une stratégie commune et ambitieuse s’impose.

Pour la Cour des comptes, Bruxelles doit désormais rectifier le tir en privilégiant la prévention et la redistribution. Un don d’ores et déjà possible dans le cadre du Fonds européen d’aide aux plus démunis (FEAD), (seule la Finlande l’a instauré), mais qui nécessite d’être clarifié au plan juridique.

Révision du code minier en cours

La proposition de loi réformant le code minier est arrivé mardi 24 janvier en séance publique à l’Assemblée nationale. Revu et corrigé par la Commission du développement durable, le texte intègre dorénavant l’interdiction du gaz de schiste, la possibilité d’une saisine citoyenne et une plus grande transparence dans les procédures d’octroi de titres miniers.

Une autre action désormais possible :  effectuer une « saisine citoyenne » pour déclencher une expertise sur un dossier de demande d’exploitation ou d’exploration déposé par une entreprise — ce que le texte nomme de manière très technique la « procédure renforcée d’information et de concertation du public ». Jusqu’ici, seul le préfet ou les communes concernées pouvaient en faire la demande. Désormais, les citoyens en ont aussi la possibilité. Pour cela, ils devront représenter « 30 % des électeurs du territoire, impacté d’un point de vue environnemental, sanitaire ou socioéconomique ». À la suite de cette saisine, un groupement participatif sera constitué, mêlant experts, élus et citoyens.

« Quand on compare à ce qui existait précédemment, on voit bien qu’on prend en compte les principes généraux du droit de l’environnement », justifie M. Chanteguet. Le souci, c’est que même après son passage en commission développement durable, il ne comporte toujours pas de référence à l’Accord de Paris, conclu à l’issue de la COP21. « Des amendements déposés en ce sens pendant la commission posaient des problèmes de rédaction. Nous sommes en train de réfléchir pour déposer en séance publique un amendement permettant d’intégrer une disposition qui ferait référence aux engagements pris par la France dans le cadre de la COP21 et qui ferait référence aussi à la loi de transition énergétique », précise Jean-Paul Chanteguet, député PS de l’Indre et rapporteur de la proposition de loi.

Affichage environnemental déployé dès Mars 2017

L’affichage environnemental des produits de grande consommation est une démarche engagée dans le cadre du Grenelle de l’environnement afin de sensibiliser les consommateurs aux impacts environnementaux des produits. Les données environnementales affichées portent sur les émissions de gaz à effet de serre et les autres impacts environnementaux pertinents du produit tout au long de son cycle de vie. L’affichage environnemental permet de comparer des produits entre eux, quand ils sont dans la même catégorie, ou de comparer des catégories de produits lorsque cela est pertinent. Pour cela, des règles de calcul communes doivent être établies.

Depuis 2008, l’ADEME, le Ministère du Développement Durable et les parties prenantes ont travaillé au développement de méthodologies harmonisées. Ce site rassemble l’ensemble des informations concernant les travaux engagés. Vous y trouverez aussi des informations sur le contexte réglementaire et la gouvernance ainsi que des liens vers les méthodologies validées et vers un espace membre contenant les documents en cours de validation.Un comité de gouvernance de la base de données, présidé par l’ADEME, a également mis en place la base IMPACTS® pour fournir aux opérateurs des données environnementales sur les matériaux et procédés qui interviennent lors des cycles de vie de leurs produits. Cette base a été élaborée selon les standards en vigueur les plus récents dans l’Union européenne. Elle est le fruit d’un travail mené avec des développeurs de bases de données d’inventaire de cycle de vie (ICV), des experts en analyse de cycle de vie (ACV), des experts « métier » (industriels, centres techniques, syndicats ou fédérations disposant d’une vision d’ensemble sur les besoins en données pour leur secteur) et un comité de gouvernance collégial. Des outils de calcul sectoriels, déjà existants (TV, chaussures, etc.) ou à développer, complètent ce socle technique.

Développé progressivement et sur une base volontaire, le dispositif de l’affichage environnemental sera déployé progressivement à partir de Mars 2017 pour des produits des secteurs de l’ameublement, des textiles, de l’hôtellerie (impacts environnementaux d’une nuit d’hôtel), des produits alimentaires et des appareils électroniques.

Ce dispositif permet aux acteurs économiques de répondre aux exigences de l’article 90 de la loi de transition énergétique pour la croissance verte, relatif aux allégations environnementales.

Pour lutter contre l’écoblanchiment (greenwashing), l’article 90 impose aux producteurs qui communiquent sur un quelconque aspect environnemental de leurs produits (allégation environnementale) de mettre à la disposition des consommateurs l’ensemble de « leurs principales caractéristiques environnementales ».

www.affichage-environnemental.fr/