Tous les articles par Jacqueline Collard

Nouvel épisode de pollutions aux particules fines en France

Cet additif E171 souvent rencontré sur les étiquettes alimentaires (confiseries, biscuits, produits chocolatés, chewing-gum, etc..) a fait l’objet de recherches par l’INRA et de suivi par l’ANSES afin de déterminer si il représente un éventuel danger pour les utilisateurs.

Toute l’Europe du Nord en cette période fort d’anticyclone hivernal avec des températures glaciales est soumis à des pics de pollutions aux particules fines.

Poursuite de l’épisode de pollution avec des niveaux de concentrations en particules élevés à très élevés sur la France.

La France métropolitaine se trouve sous influence d’une situation météorologique favorisant le développement d’un épisode de pollution aux particules important. Les conditions anticycloniques sèches et froides limitent la dispersion des polluants du fait de vents faibles et d’une couche d’inversion marquée surtout sur le Nord du pays et engendrent un surcroît d’émission notamment dû au chauffage résidentiel.
Aujourd’hui, les concentrations en particules se maintiennent à des niveaux élevés à très élevés sur toutes les régions de la moitié nord du pays (l’Ile de France, les Hauts de France, la Normandie, la Bretagne, les Pays de Loire, le Centre Val de Loire, la Bourgogne Franche Comté et le Grand Est) et également sur Auvergne-Rhône-Alpes et la Nouvelle Aquitaine.

Sur ces régions les dépassements du seuil d’information et recommandation et du seuil d’alerte devraient être importants. Des niveaux assez élevés à élevés sont attendus sur l’Occitanie et la Provence-Alpes Côte d’Azur avec des dépassements localisés du seuil d’information et recommandations. L’épisode de pollution devrait persister sur les prochains jours avec le maintien de conditions météorologiques anticycloniques froides. A titre d’information, les cartes ci-dessous illustrent les moyennes journalières des PM10 prévues pour aujourd’hui, demain et après-demain.

 PM 10 Forecast Forecast : Sunday January 22, 2017. pic en µg/m3.the day after          AURA

L’épisode de pollution devrait persister sur les prochains jours avec le maintien de conditions météorologiques anticycloniques froides. A titre d’information, les cartes ci-dessous illustrent les moyennes journalières des PM10 prévues pour aujourd’hui, demain et après-demain.

En Auvergne Rhône-Alpes ( AURA) pour le samedi 21 janvier, la situation météorologique est restée stable et favorise le maintien de niveaux élevés de particules fines pour conduire à une mauvaise qualité de l’air. Notre  région est largement touchée par l’épisode de pollution en cours. En ce dimanche 22, les particules fines continuent de s’accumuler et l’épisode s’intensifie en gagnant sur le territoire. Pour Lundi 23, la situation devrait rester proche de celle de la veille avec une qualité de l’air majoritairement mauvaise sur l’ensemble de la zone de surveillance.

Bilan de température de l’année 2016 par l’OMM

 

 

Communiqué de l’Organisation mondiale de la météorologie

Avec une moyenne supérieure d’environ 1,1 °C aux valeurs préindustrielles, l’OMM confirme que 2016 a été l’année la plus chaude jamais enregistrée.

D’après une analyse approfondie de l’Organisation météorologique mondiale (OMM), 2016 a été l’année la plus chaude jamais enregistrée, avec une moyenne supérieure à celle, exceptionnellement élevée, de 2015.

Depuis l’époque préindustrielle, la température moyenne à la surface du globe a augmenté d’environ 1,1 °C. Elle est supérieure d’environ 0,83 °C à la moyenne calculée pour la période de référence définie par l’OMM (1961-1990), qui était de 14 °C, et de quelque 0,07 °C au record précédent établi en 2015.

Pour son analyse, l’OMM a exploité des données de l’Administration américaine pour les océans et l’atmosphère (NOAA), du Goddard Institute for Space Studies (GISS) de la NASA, du Centre Hadley du Service météorologique britannique (MetOffice) et de l’Unité de recherche sur le climat (CRU) de l’Université d’East Anglia (Royaume-Uni). L’OMM a également mis à profit les données de réanalyse du Centre européen pour les prévisions météorologiques à moyen terme (CEPMMT) et du Service sur le changement climatique du Programme Copernicus, qui utilisent un modèle de prévision numérique du temps pour combiner de nombreuses sources de données et donner ainsi une image plus complète des températures mondiales, y compris pour les régions polaires.

«D’un point de vue climatique, 2016 a été une année d’extrêmes, en plus d’être la plus chaude jamais enregistrée», a indiqué le Secrétaire général de l’OMM, Petteri Taalas. «Mais la température n’est que la partie visible de l’iceberg».

«Les indicateurs à long terme du changement climatique d’origine humaine ont atteint de nouveaux sommets en 2016» a-t-il ajouté. «Les concentrations de dioxyde de carbone et de méthane ont battu de nouveaux records. Or ces deux gaz jouent un rôle dans le changement climatique» a souligné M. Taalas.  

Le dioxyde de carbone subsiste dans l’atmosphère pendant des siècles et dans l’océan, où il est responsable de l’acidification de l’eau, pendant encore plus longtemps. Sa teneur atmosphérique a désormais franchi le seuil, symbolique et lourd de conséquences, de 400 parties par million.

«De nouveaux records ont également été battus dans l’Arctique et dans l’Antarctique pour ce qui est de l’étendue minimale de la banquise» a précisé M. Taalas. «La fonte des glaciers groenlandais, qui contribue à l’élévation du niveau de la mer, a débuté plus tôt, puis a été caractérisée par un rythme accéléré. L’étendue de la banquise arctique était la plus faible jamais enregistrée aussi bien au début de la saison de la fonte, en mars, qu’au plus fort de la période où la banquise se reforme normalement, soit en octobre et novembre» a-t-il ajouté.

«L’Arctique se réchauffe deux fois plus vite que la planète dans son ensemble. Le recul de la banquise a des incidences sur les régimes météorologiques et climatiques et sur la circulation océanique dans d’autres régions du monde. Nous devons également nous préoccuper des rejets potentiels de méthane dus à la fonte du pergélisol» a indiqué M. Taalas.

Un épisode El Niño de forte intensité a favorisé la hausse des températures au début de 2016. Or celles-ci sont demeurées nettement supérieures à la normale lorsque le phénomène s’est estompé.

Les 16 années les plus chaudes jamais enregistrées font toutes partie du XXIe siècle, à l’exception de 1998, pendant laquelle un puissant El Niño a été observé.

Tout au long de l’année 2016, de nombreux phénomènes météorologiques extrêmes ont entraîné des bouleversements socio-économiques et des pertes majeures. Dans l’océan, les températures record ont contribué au blanchissement à grande échelle des coraux.

La version finale de la Déclaration annuelle de l’OMM sur l’état du climat mondial en 2016, dans laquelle figureront des informations détaillées sur les températures à l’échelle nationale et régionale, les phénomènes extrêmes, l’élévation du niveau de la mer et les cyclones tropicaux, sera publiée en mars 2017. Les rapports sur le climat publiés chaque année présentent les variations naturelles du climat d’une année à l’autre et, à plus longue échéance, les changements climatiques d’origine humaine. Ils permettent d’alerter les décideurs quant à la nécessité non seulement de maîtriser ces changements, mais également de s’y adapter.

L’Organisation météorologique mondiale (OMM) est un des organismes des Nations Unies

qui fait autorité pour les questions relatives au temps, au climat et à l’eau.

Perturbateurs endocriniens: enjeu de santé public au Sénat

Rapport d’information de Mme Patricia SCHILLINGER et M. Alain VASSELLE, fait au nom de la commission des affaires européennes n° 293 (2016-2017) – 12 janvier 2017
 Les perturbateurs endocriniens sont des substances qui affectent le fonctionnement du système hormonal et sont responsables du développement de nombreuses maladies comme le cancer du sein ou de la prostate. Les femmes enceintes et les jeunes enfants sont les personnes les plus vulnérables.

Ces substances sont d’autant plus dangereuses qu’il est difficile de s’en prémunir. En effet, on les utilise dans différents produits comme les matières plastiques, les produits phytopharmaceutiques ou les cosmétiques. De fait, on les retrouve dans l’alimentation, l’eau potable ou l’air.

Avec deux ans et demi de retard et après une condamnation pour manquement par le Tribunal de l’Union européenne, la Commission européenne a proposé, le 15 juin 2016, des critères scientifiques permettant d’identifier une substance comme perturbateur endocrinien dans les produits phytopharmaceutiques et les biocides.

Ces propositions suscitent beaucoup d’inquiétudes tant des associations de défense de la santé que des secteurs économiques concernés. Le présent rapport analyse les propositions de la Commission européenne et formule des recommandations pour une application proportionnée du principe de précaution afin de protéger la santé publique.

L’Ineris vient de publier les actes de la plateforme sur les perturbateurs endocriniens

Nous relayons les actes que l’Ineris vient de publier suite au colloque de juin 2016
Caractérisation des Perturbateurs Endocriniens : Faisabilité d’une plate-forme de prévalidation des méthodes (2016)

 

Le 30 juin 2016, se tenait au Muséum National d’Histoire Naturelle à Paris le colloque intitulé Caractérisation des Perturbateurs Endocriniens : faisabilité d’une plate-forme de prévalidation des méthodes.

Cette journée a ainsi réuni industriels, chercheurs, Contract Research Organisation (CRO), administrations nationales, organismes nationaux, européens et internationaux, associations concernées par les perturbateurs endocriniens.

A l’heure où l’Union Européenne travaille sur une définition des perturbateurs endocriniens (PE) et où la Commission Européenne a déposé sa proposition auprès du parlement en confirmant le besoin d’accélérer la mise à disposition d’essais avant 2025, le colloque visait à déterminer les conditions de réussite de la plate-forme public-privé de prévalidation des méthodes de caractérisation des perturbateurs endocriniens ; l’examen de sa faisabilité est prévue dans la Stratégie Nationale sur les Perturbateurs Endocriniens (SNPE) adoptée en France en 2014.

Organisé conjointement par l’INERIS, le Ministère de l’Ecologie ( MEEM) et l’UIC, le colloque avait pour objectif de :

  • recueillir des éléments de benchmarking européens et internationaux et explorer les synergies et/ou approches conjointes,

  • identifier les besoins des parties prenantes auxquels il faut répondre dans le cadre de cette plate-forme pour s’assurer de sa réussite,

  • préciser l’intérêt d’essais prévalidés par la plate-forme dans le cadre d’une future stratégie de testing,

  • vérifier la reconnaissance et la recevabilité des tests prévalidés,

  • identifier les clés du succès ou les freins à la mise en place d’une telle plate-forme.

Ensemble des présentations et conclusions

Table ronde 1 Evaluation des besoins de pré-validation

Table ronde 2 Place et fonctionnement d’une plateforme nationale

Table ronde 3 Hypothèses de travail relatives à la gouvernance de la plate-forme

www.ineris.fr/dossiers-thematiques-ineris

Manque d’activité physique notable chez les Français

 

 

L’ association Attitude a étudié sur 5 ans à partir d’un sondage comment les Français sont motivés par une activité sportive. Elle  a interrogé un panel de 1 048 Français, âgés de 18 ans à 64 ans, ainsi qu’un échantillon complémentaire de 300 parents d’enfants de 6 ans à 17 ans sur leur activité ces dernières années.

Depuis 2012, les habitants de l’Hexagone font en moyenne 7 889 pas par jour. Un résultat bien en dessous des 10 000 pas quotidiens, soit environ 8 kilomètres pour un adulte, conseillés par l’OMS pour rester en bonne santé, sachant que seuls 25% les atteignent.

De nombreuses études ont montré que pratiquer une activité physique agit de manière bénéfique sur la santé morale et physique, et même si la barre des 10 000 pas n’a rien de scientifique.

Plusieurs facteurs influencent le nombre de pas quotidiens. Le sexe tout d’abord. Les hommes marchent plus que les femmes (8 208 pas en moyenne contre 7 572). Mais surtout les séniors font chuter encore le score, en dessus de 65 ans  le nombre de pas par jour chute significativement avec 5 144 pas en moyenne . Il ne faut pas oublier un nouveau facteur, qui est le temps passé devant les écrans en effet les Français occupent leur temps libre sur l’ordinateur et de ce fait ont tendance à moins penser à avoir des activités physiques.

Pour les bons élèves pratiquant une activité physique  régulière, l’entretien physique est la première motivation (73 %), suivi de la recherche du bien être , du plaisir d’accomplir cette activité, de se libérer du stress ou de faire un sport qui les intéresse comme le vélo ou le jogging.