Tous les articles par Jacqueline Collard

21 mars Journée mondiale de l’eau

À cette occasion le Ministère de l’environnement nous propose des rappels intéressants :

Mieux connaître l’eau pour mieux la consommer

1. L’eau potable, ça ne coule pas de source !

  • 35 000 points de captage d’eau potable en France, dans les eaux de surface (rivières, lacs, retenues d’eau…) et en eaux souterraines
  • 93 % des usages sont non alimentaires (hygiène, nettoyage dans et hors de la maison, arrosage des plantes et jardins, remplissage des piscines…)
  • 7 % des usages sont alimentaires (cuisine, boisson…)
  • 150 litres par jour, c’est la consommation moyenne d’eau potable de chaque Français : c’est 3 fois plus qu’il y a 30 ans
  • 60 à 80 litres, c’est la consommation d’une douche
  • 150 à 200 litres, c’est la consommation d’un bain
  • 601 litres, c’est la consommation moyenne d’une lessive

2. Réelle ou virtuelle, l’eau est partout
L’eau virtuelle est l’eau nécessaire pour produire les biens manufacturés

19 milliards de mètres cube d’eau sont prélevés chaque année par les centrales nucléaires françaises pour refroidir leurs réacteurs

  • la fabrication d’une voiture nécessite 35 000 litres d’eau virtuelle
  • la production d’une bouteille de bière nécessite 11 000 litres d’eau virtuelle

3. Ajustons nos besoins aux ressources

  • 440 milliards de mètres cube de précipitations par an en moyenne en France : une ressource variable selon les saisons et les régions
  • Sécheresse, inondations : les régimes de précipitations évoluent avec le changement climatique, rendant la recharge des nappes phréatiques plus difficile
  • Des prélèvements excessifs sur une ressource limitée entraînent une baisse importante du débit des cours d’eau et du niveau des nappes phréatiques et met en danger les milieux aquatiques. Adoptons les bons gestes
  • Usages domestiques : réparer toute fuite d’eau sans tarder, privilégier les douches aux bains, installer des équipements sanitaires économes en eau
  • Consommer responsable : limiter sa consommation de produits dont la fabrication consomme de grandes quantités d’eau (15 000 litres d’eau pour 1 kg de viande de boeuf, 4000 litres d’eau pour 1 kg de poulet, 11 000 litres d’eau pour un jean en coton)
  • Agriculture : changement des pratiques d’irrigation, choix de cultures moins consommatrices d’eau
  • Industrie : amélioration des modes opératoires, plus économes en eau
  • Collectivités : entretien des réseaux et réparation des fuites, collecte des eaux pluviales pour l’arrosage des espaces verts et des terrains de sport

5. Le saviez-vous ?

  • 91 % de l’eau sur Terre est salée
  • 3 % de l’eau sur Terre est douce, dont un quart est à l’état liquide
  • L’eau douce liquide représente seulement 0,7 % des ressources en eau sur Terre

 

Le 20 mars l’ONU décide que cette journée soit dédiée au bonheur !

En ce lundi 20 mars, L’ONU a décidé que la journée serait dédiée au bonheur. En ces temps agités, l’initiative peut sembler heureuse. Mais la question est de savoir comment y parvenir? D’autant que comme l’écrivait Victor Hugo (dans Pour les pauvres), «au banquet du bonheur bien peu sont conviés» Les philosophes de l’Antiquité et des Lumières n’ont cessé d’y réfléchir. Au XXe siècle, Freud et la psychanalyse ont cru l’apercevoir dans nos rêves d’enfant. Mais c’est un aventurier qui nous a donné les moyens de l’apprivoiser du mieux possible. Pour Saint-Exupéry, «si tu veux comprendre le mot bonheur, il faut l’entendre comme récompense et non comme but.» Le chemin, toujours…

D’Aristote à La Fontaine en passant par Confucius, onze citations qui peuvent aider à être heureux.

Aristote : «Le bonheur consiste dans la vie heureuse et la vie heureuse, c’est la vie vertueuse»

André Maurois : «Le bonheur n’est jamais immobile ; le bonheur c’est le répit dans l’inquiétude»

Groucho Marx : «L’argent ne fait pas le bonheur, et c’est absolument vrai, mais, c’est une chose bougrement agréable à posséder dans un foyer»

● Jean-Jacques Rousseau : «Il n’y a point de bonheur sans courage, ni de vertu sans combat»

Sigmund Freud : «Le bonheur est un rêve d’enfant réalisé dans l’âge adulte»

 Confucius : «Tous les hommes pensent que le bonheur se trouve au sommet de la montagne alors qu’il réside dans la façon de la gravir»

 Sénèque : «On ne peut être heureux quand on ne vit que pour soi, quand on rapporte tout à son propre intérêt. On ne vit vraiment pour soi qu’en vivant pour un autre»

● Antoine de Saint-Exupéry : «Si tu veux comprendre le mot bonheur, il faut l’entendre comme récompense et non comme but»

 Saint Luc : «Il y a plus de bonheur à donner qu’à recevoir»

 Voltaire: «Le bonheur est souvent la seule chose que l’on puisse donner sans l’avoir et c’est en le donnant qu’on l’acquiert»

Jean de La Fontaine : «Ni l’or ni la grandeur ne nous rendent heureux »

Impact des perturbateurs endocriniens sur la croissance du cerveau : le lien est avéré

Une nouvelle étude parue dans la revue Scientific Reports pointe le lien entre les perturbateurs endocriniens et les impacts sur la croissance du cerveau. Alors que les controverses persistent sur les critères d’identification de ces molécules présentes dans de multiples produits de notre quotidien, que le 7ème programme d’action sur l’environnement( 2013-2020) affiche la volonté de réduire la présence des substances toxisues dans notre environnement, nous sommes toujours et pour combien de temps encore confrontés à une contamination silencieuse qui inquiéte les chercheurs et de plus en plus la population.. De nouveaux travaux,  complètent ce tableau en montrant leurs effets délétères sur le développement du cerveau: Les auteurs du rapport de CHEM Trust rappellent qu’avec ses 85 milliards de neurones, le cerveau est un organe extrêmement complexe. Son développement subtil et élaboré, s’effectue tout au long de la vie. Mais les premiers stades de développement, du fœtus à l’adolescence, connaissent des modifications rapides et présentent une grande sensibilité aux produits chimiques toxiques.

Bisphénol A (BPA), phtalates, retardateurs de flamme bromés (BFRs), perchlorates, pesticides… les perturbateurs endocriniens se cachent dans les vêtements, les meubles, les emballages, les contenants alimentaires, la poussière et même les aliments (par le biais de résidus de pesticides). Selon la communauté scientifique compétente, nous sommes exposés à des doses variables de centaines de ces substances chimiques dans notre vie quotidienne.

Aussi « le phénomène d’exposition aux produits chimiques auquel nous assistons est un problème de santé public majeur et une menace pour l’intelligence », souligne le professeur Philippe Grandjean (université du  Danemark du Sud-université de Harvard), contributeur du rapport de CHEM Trust. et complété par  le professeur Michael Warhurst, directeur général de CHEM Trust, qui ajoute que la réglementation doit être plus stricte : « Le développement du cerveau des futures générations est un enjeu principal.

Inégalités dans la qualité de l’air ; une étude sur plusieurs villes européennes et françaises

La pollution de l’air touche-t-elle avant tout les personnes des classes sociales défavorisées ? La situation est plus complexe que cela, et dépend en grande partie des villes, révèle une  étude menée dans 16 grandes villes européennes et publiée dans la revue Environment International.

Plusieurs études, d’abord aux Etats-Unis puis en Europe, se sont penchées sur l’exposition à la pollution de l’air selon le niveau socio-économique de la population. Avec des résultats très contrastés à ce jour : pour certains auteurs, les pauvres sont plus exposés, tandis que d’autres travaux montrent que ce sont plutôt les riches.

Menée par Sofia Temam, de l’unité mixte de recherche «Vieillissement et maladies chroniques» de l’Inserm (Villejuif), et ses collègues européens, une étude menée dans 16 villes de huit pays –dont Paris, Lyon, Marseille et Grenoble-, s’est penchée sur la question, utilisant pour chacune les mêmes indicateurs socio-économiques. D’une part des critères individuels (niveau socio-économique, niveau d’études), d’autre part des critères collectifs (taux de chômage dans le quartier).

Résultats différents selon les indicateurs

Les résultats révèlent une situation complexe: quand les chercheurs ne tiennent compte que du taux de chômage, les quartiers les plus touchés sont bien surexposés à la pollution de l’air, et ce dans 11 des 16 villes analysées. Par exemple pour les quatre villes françaises, le taux de dioxyde d’azote (NO2) est de 35 µg/m3 d’air lorsque le taux de chômage dépasse 9,5%, mais de seulement 27 µg/m3 lorsqu’il est en-dessous.

A l’inverse, les chercheurs n’ont découvert aucune association statistiquement significative entre les facteurs individuels (niveau socio-économique et niveau d’études) et l’exposition au NO2. Du moins dans 14 des 16 villes: pour les deux autres (Lyon et Vérone, en Italie), les personnes de moindre niveau d’études sont en revanche moins exposées à la pollution.

Un profil différent selon les villes

Selon les chercheurs, «les inégalités sociales face à la pollution de l’air présentent un profil complexe dans les villes européennes, et ne peuvent être traitées qu’au sein de chaque ville. Nos résultats montrent par ailleurs l’importance de prendre en compte aussi bien les facteurs socio-économiques individuels et collectifs, de manière à bien décrire la complexité de ces profils d’inégalité».

Autre complexité, une plus grande exposition à la pollution de l’air n’est pas toujours synonyme d’une plus grande vulnérabilité sanitaire.A Paris , dont des travaux publiés en 2015 ont montré que la pollution au NO2 y était plus forte dans les beaux quartiers, mais que la mortalité suite aux pics de pollution était plus élevée dans les quartiers moins favorisés.

Le champ des radiofréquences de la téléphonie mobile vu par l’OMS

En mai 2011, l’agence internationale pour la recherche sur le cancer (CIRC) dépendant de l’OMS a évalué le risque de cancer des radiations de type radiofréquences.

Les études épidémiologiques sur l’homme démontrent une augmentation du risque de gliome et de neurinome acoustique. Ces radiofréquences ont été classées dans le groupe 2B, comme possiblement cancérogènes. Plusieurs autres études, qu’elles soient épidémiologiques, sur l’animal ou encore mécanistiques, ont renforcé cette association. Malgré cela, dans la plupart des pays, rien n’est fait, ou quasiment pour réduire cette exposition et informer la population de ce risque sanitaire lié à ce type de radiation. Et à l’inverse, l’exposition ambiante n’a fait qu’augmenter.

En 2014, l’OMS a lancé la création d’une monographie sur les champs électromagnétiques et la santé, celle-ci fut mise à disposition du public afin de la commenter. Il s’avéra que 5 des 6 membres du groupe principal en charge de cette ébauche sont affiliés à la Commission internationale de protection contre les rayonnements non ionisants (ICNIRP), une ONG loyale à l’industrie, et qui de plus, serait sujette aux conflits d’intérêts. Tout comme l’avis de l’ICNIRP sur les radiofréquences, les évaluations des effets biologiques non thermiques sont écartées comme preuve d’effet sanitaire dans cette monographie. Cela à suscité un certains nombre de réactions auprès de l’OMS.

Les études épidémiologiques ont fourni des preuves soutenant l’augmentation du risque de tumeur cérébrale, de neurinome acoustique et de gliome. Ce groupe de travail finira donc par conclure que les radiations de type radiofréquences utilisées par les différents objets sans fil qui communiquent à travers la bande de fréquences des 30kHz-300gHz, appartiennent au groupe 2B, c’est-à-dire comme cancérogène possible pour l’homme (3,4). Par la suite, plusieurs autres études scientifiques corroborèrent ces conclusions, voir même renforcèrent les preuves de cet impact

Différentes études en laboratoire ont constaté des mécanismes cancérogènes de ces radiations notamment sur la régénération de l’ADN, sur le stress oxydatif, l’altération de la mRNA (NDLR: message ARN) ou encore sur la cassure simple-brin d’ADN (913).

Un rapport a été publié par le programme national de toxicologie (NTP), sous la tutelle de l’institut national de la santé (NIH) aux USA, sur une des plus large étude animal sur la causalité entre exposition aux radiations du téléphone portable et cancer (14). Une augmentation de l’incidence des gliomes au niveau du cerveau et des schwannomes au niveau du cœur a été constatée chez les rats. Les neurinomes acoustiques et les schwannomes vestibulaires sont des types similaires de tumeur, ces dernières ont donc été relevées au niveau du cœur, bien qu’elles aient été de forme bénignes. Cette étude animale conforte donc les conclusions des études épidémiologiques sur les radiofréquences et le risque de tumeur au cerveau (8).

Les directives ont été mises à jour en 2009 mais ne prennent toujours pas en compte la question du cancer, ni des effets à long terme non thermiques. L’ICNIRP donne comme limite d’exposition aux radiofréquences de 2 à 10 W/m2 selon les fréquences, toujours basé sur l’effet thermique à court terme (19).

Un appel pour une protection contre les expositions aux radiations non ionisantes a été lancé par l’appel scientifique international sur les champs électromagnétiques, initialement publié le 11 mai 2015 et dont la dernière version date du 27 janvier 2017, il a recueilli 222 signatures parmi 41 nations : « Nous sommes des scientifiques impliqués dans l’étude des effets biologiques et plus généralement sur la santé des champs électromagnétiques (CEM)…

Ces effets inclus l’augmentation du risque de cancer, le stress cellulaire, l’augmentation de radicaux libres nocifs, les dommages génétiques, les modifications de la structure et du fonctionnement du système reproductif, les troubles neurologiques et tous les impacts négatifs sur le bien-être chez l’humain. Ces dommages vont bien au-delà de la seule question de l’être humain, il y a de plus en plus de preuves qui tendent à démontrer des effets nocifs que ça soit sur les plantes ou sur le monde animal. Ces résultats justifient notre appel émis auprès des Nations Unies et à tous ses membres à travers le monde, pour encourager l’organisation mondiale de la santé à devenir le leader dans le développement d’un encadrement plus protecteur au sujet des CEM, en encourageant la mise en place de mesures de précaution et en mettant en place une politique d’information du public au sujet des risques sanitaires, plus particulièrement concernant les enfants et le développement fœtal. En ne prenant aucune action, l’OMS manque à son rôle d’agence sanitaire internationale prééminente. » (https://emfscientist.org/index.php/emf-scientist-appeal)
Un communiqué de presse a été publié le 24 février 2017 par la coordination des organisations européennes pour une régulation de l’exposition aux CEM qui protège réellement la santé du public.

Etudes correspondantes en référence:

  1. Baan R, Grosse Y, Lauby-Secretan B, E1 Ghissassi F, Bouvard V, Benbrahim-Tallaa L, Guha N, Islami F, Galichet L and Straif K; WHO International Agency for Research on Cancer Monograph Working Group: Carcinogenicity of radiofrequency electromagnetic fields. Lancet Oncol 12: 624-626, 2011.
    4. International Agency for Research on Cancer: IARC mono-graphs on the evaluation of carcinogenic risks to humans, Volume 102. In: Non-Ionizing Radiation, Part 2: Radiofrequency Electromagnetic Fields. WHO Press, Lyon, France, 2013. Available online: http://monographs.iarc.fr
  2. Hardell L, Carlberg M, Séderqvist F and Hansson Mild K: Case-control study of the association between malignant brain tumours diagnosed between 2007 and 2009 and mobile and cordless phone use. Int J Onco143: 1833-1845, 2013.
    6. Hardell L, Carlberg M and Hansson Mild K: Use of mobile phones and cordless phones is associated with increased risk for glioma and acoustic neuroma. Pathophysiology 20: 85-110, 2013.
    7. Coureau G, Bouvier G, Lebailly P, Fabbro-Peray P, Gruber A, Leffondre K, Guillamo JS, Loiseau H, Mathoulin-Pélissier S, Salamon R, et al: Mobile phone use and brain tumours in the CERENAT case-control study. Occup Environ Med 71: 514-522, 2014.
    8. Carlberg M and Hardell L: Evaluation of mobile phone and cordless phone use and glioma risk using the Bradford Hill viewpoints form 1965 on association or causation. BioMed Res Int 2017: 9218486, 2017.
    9. Markova E, Malmgren LO and Belyaev IY: Microwaves from mobile phones inhibit 53BP1 focus formation in human stem cells more strongly than in differentiated cells: Possible mechanistic link to cancer risk. Environ Health Perspect 118: 394-399, 2010.
  3. Akdag MZ, Dasdag S, Canturk F, Karabulut D, Caner Y and Adalier N: Does prolonged radiofrequency radiation emitted from Wi-Fi devices induce DNA damage in various tissues of rats? J Chem Neuroanat 75: 116-122, 2016.
  4. 14. Wyde M, Cesta M, Blystone C, Elmore S, Foster P, Hooth M, Kissling G, Malarkey D, Sills R, Stout M, et al: Report of Partial findings from the National Toxicology Program Carcinogenesis Studies of Cell Phone Radiofrequency Radiation in Hsd: Sprague Daw1ey® SD rats (Whole Body Exposures). US National Toxicology Program (NTP), 2016. doi: org/10.1101/055699. http://biorxiv.org/content/biorxiv/early/2016/05/26/055699.full.pdf .Accessed on April 1, 2017.
    15. Hedendahl L, Carlberg M and Hardell L: Electromagnetic hypersensitivity – an increasing challenge to the medical profession. Rev Environ Health 30: 209-215, 2015.
    16. Hardell L, Koppel T, Carlberg M, Ahonen M and Hedendahl L: Radiofrequency radiation at Stockholm Central Railway Station in Sweden and some medical aspects on public exposure to RF fields. Int J Onco149: 1315-1324, 2016.
    17. Hardell L, Carlberg M, Koppel T and Hedendahl L: High radiofrequency radiation at Stockholm Old Town: An exposimeter study including the Royal Castle, Supreme Court, three major squares and the Swedish Parliament. Mol Clin Oncol 6: 462-476, 2017.
  5. International Commission on Non-Ionizing Radiation Protection: ICNIRP statement on the Guidelines for limiting exposure to time-varying electric, magnetic, and electromagnetic fields (up to 300 GHz). Health Phys 97: 257-258, 2009.
    20. Biolnitiative Working Group: Biolnitiative Report: A Rationale for a Biologically-based Public Exposure Standard for Electromagnetic Fields (ELF and RF). Sage C and Carpenter DO (eds). Bioinitiative, 2007. http://www.bioinitiative.org/table-of-contents/ . Accessed on April 1, 2017.
    21. Biolnitiative Working Group: Biolnitiative 2012. A Rationale for a Biologically-based Exposure Standard for Electromagnetic Fields (ELF and RF). Sage C and Carpenter DO (eds). Bioinitiative, 2012. http://www.bioinitiative.org/table-of-contents/ . Accessed on April 1, 2017.
  6. loup D: Téléphonie mobile: Trafic d’influence a l’OMS? Mediaattitudes, 2007. http://www.mediattitudes.info/2006/12/traficdinfluence-loms.html . Accessed on April 1, 2017.