Tous les articles par Jacqueline Collard

Le rapport 2017 sur l’état de santé de la population est paru

Le rapport 2017 sur l’état de santé de la population en France montre un état de santé « globalement bon », qui ne doit pas masquer de fortes différences sur les facteurs de risques en fonction du niveau social et des secteurs géographiques.

« Les classes les plus favorisées économiquement et/ou les plus diplômées bénéficient d’un meilleur état de santé, d’une capacité d’appropriation des messages de prévention plus adéquate et d’un accès au système de santé, notamment de recours aux soins plus adapté », indique le rapport. Reflet des inégalités sociales, on vit plus longtemps en Ile-de-France ou dans la moitié sud de la France que dans le Hauts de France.

Depuis la première édition du rapport de suivi des 100 objectifs, l’état de santé de la population en France est devenu un outil de référence partagé permettant de décrire les évolutions de l’état de santé de la population et de ses principaux déterminants. Dans la lignée de l’édition 2015 pilotée par la DREES, cet ouvrage est le fruit d’une riche collaboration entre les producteurs de données dans le champ de la santé publique.

Coordonné pour la première fois avec la nouvelle agence nationale de santé publique – Santé publique France2 – cette édition 2017 accorde une place plus large aux données régionales et infrarégionales avec l’introduction de cartes et données supplémentaires et l’ajout de 18 profils régionaux synthétisant les principales caractéristiques démographiques, socioéconomiques et sanitaires des nouvelles régions administratives. Une typologie socio-sanitaire des territoires a été également réalisée : elle permet de mettre en évidence des zones particulièrement vulnérables. Ces enrichissements ont été rendus possibles grâce à la mobilisation de tous les contributeurs habituels du rapport, et celle de la Fédération nationale des observatoires régionaux de santé (FNORS) et du réseau des observatoires régionaux de santé (ORS) pour les profils régionaux.

Une attention particulière a été portée à la description des inégalités sociales et territoriales de santé grâce à la déclinaison d’un certain nombre d’indicateurs de mortalité et de morbidité en fonction de l’indice de désavantage social de la commune de résidence. Cette nouvelle édition est aussi l’occasion d’aborder de nouvelles dimensions de la santé comme les cancers de l’enfant et la pénibilité au travail, tandis que certaines fiches thématiques ont été enrichies avec l’introduction de nouveaux indicateurs comme la prévalence des personnes traitées par médicaments antihypertenseurs ou la prévalence du diabète gestationnel.

L’état de santé de la population en France – RAPPORT 2017 Téléchargement (29.6 Mo)

État de santé et recours aux soins   2017

 

13 Mai au 28 Mai Quinzaine du commerce équitable à Lyon

Né en 2009, Marron Rouge conçoit et commercialise des sacs, accessoires de mode et petits mobiliers en matériaux recyclés. Marron Rouge désigne également des doudous en coton et coton bio, dont la fabrication est confiée à des ONG et projets sociaux en Inde. Design, création, empreinte environnementale, matériaux recyclés, et être humain sont les piliers de la structure.
Au départ de Marron Rouge, il y a Jean-Marc Attia, son fondateur, et une association dont il fait partie depuis sa création en 1999, l’association Parrainages Inde. Cette association vient en appui aux femmes seules en Inde et permet la scolarisation de leurs enfants. Au fil de ses voyages successifs en Inde, Jean-Marc Attia décide de développer un commerce éthique avec des acteurs de l’économie sociale et solidaire, puis la vente de leur production en France. Très vite, il n’est pas complètement satisfait par ce simple échange, il se met à penser design et environnement. La philosophie de Marron Rouge était née !
Après quelques années d’activités à domicile, Marron Rouge s’installe au Village des Créateurs à Lyon, de mars 2011 à Mars 2013. Depuis Mars 2013, c’est désormais au sein de la rue Royale à Lyon dans le 1er arrondissement que Marron Rouge a ouvert son showroom.  Ce « 3 en 1 » showroom, boutique, atelier met en valeur toute les créations de Marron Rouge. Les accessoires de mode et objets de décoration sont créés par Jean-Marc Attia dans son atelier. 3 des 4 collections de doudous ont été créées par la styliste Marie-Noëlle Bayard.
Marron Rouge est un acteur majeur de l’upcycling: le recyclage est le fer de lance de la structure.  Les filières de récupération des matières premières sont soigneusement contrôlées et aucune matière première n’est fabriquée pour les créations de Marron Rouge.  Ses matières de prédilection : pneu, chambre à air, ceinture de sécurité, lance d’incendie, mètres de couturières, sari, etc. Les pneus et chambres à air sont récupérés par les populations pauvres de Delhi qui les revendent à un centre de tri d’une ONG. Les étiquettes de jeans, les ceintures de sécurité sont issues des fins de série des fabricants. Les textiles sont achetés en l’état sur le marché au tissu de Delhi.
La fabrication des créations en pneu, ceintures de sécurité, chambre à air et toile de sac de parachute est confiée à une ONG qui lutte contre la pauvreté en Inde. Une autre ONG nourrit 40.000 enfants des rues à Delhi, scolarise des enfants au sein de son établissement et met en place des programmes de réinsertion pour les femmes. La fabrication des doudous est réalisée par un atelier créée par une jeune indienne diplômée du design textile et qui a eu l’envie d’apporter son aide aux femmes désœuvrées en leur apprenant à confectionner des doudous.
Les fabrications de Marron Rouge allient donc recyclage, création d’activités génératrices de revenus, soutien à des projets sociaux en Inde, et design !
Découvrez toutes les créations de Marron Rouge sur : http://marronrouge.com/

CADR – Collectif des Associations de Développement en Rhône-Alpes

Présentation

Créé en 1986, le CADR regroupe aujourd’hui une cinquantaine d’associations de solidarité internationale : associations de ressortissants des pays du Sud, structures associatives de commerce équitable, de tourisme solidaire, de finances solidaires, organismes d’envoi de volontaires internationaux, associations de…

Coordonnées

215 rue Vendôme

69003 Lyon Tél : 04 78 50 99 36

Les données environnementales et sanitaires pour le bâtiment

La base de données Inies met à disposition des Fiches de Déclaration Environnementale et Sanitaire (FDES) de produits de construction fournies par les fabricants ou syndicats professionnels. Au-delà des indicateurs environnementaux, la base INIES fournit des informations essentielles sur la qualité de l’air intérieur, la qualité de l’eau, le confort, …

La base Inies est également une source de documents pratiques, tant sur l’alimentation de la base elle-même (ex. : consignes de rédaction des résumés des caractéristiques sanitaires et confort des FDES,…) que sur son fonctionnement ou les diverses procédures qui en font partie (ex. : CR des comités techniques, liste des vérificateurs habilités de DES dans le secteur de la construction…).

Un Glossaire pointu ainsi qu’une section FAQ particulièrement fournie viennent enrichir cette plateforme très complète sur l’ensemble de la démarche FDES.

Le fonctionnement de la base Inies est régi par un protocole signé par les Ministères en charge de l’environnement, du logement, de la santé et de la culture ainsi que par l’Ademe, l’AIMCC, l’Anah, la Capeb, le CNOA, le CSTB, la FFB, Qualitel et l’USH.

Gérée de façon participative par les acteurs de la construction dont les Pouvoirs Publics, INIES est la base nationale française de référence sur les déclarations environnementales et sanitaires des produits, équipements et services pour l’évaluation de la performance des ouvrages.

Développée depuis 2004, elle constitue un outil opérationnel et indispensable pour généraliser l’éco-conception des bâtiments. Les informations environnementales des produits et équipements du bâtiment s’enrichissent.En effet la base de données Inies fait peau neuve sous l’impulsion de l’expérimentation Energie+Carbone- des bâtiments neufs.Des données indispensables au calcul de la performance environnementale des constructions pour répondre à l’expérimentation des seuils duabel Energie positive & réduction Carbone (E+C-) des bâtiments neufs, ont été ajoutées aprés un lancement en novembre 2016.

Conserver une eau de qualité de l’eau en amont des captages

La France se situe parmi les bons élèves au niveau européen pour son prix de l’eau. Avec une moyenne pour les six bassins versants de 4,03 euros par m3, pour la plupart des ménages, la part de l’eau ne pèse pas sur leur budget. Du point de vue de sa qualité, l’eau potable distribuée respecte en permanence les critères microbiologiques pour 97,6% de la population, 96% pour les limites en pesticides et 99,3% pour les nitrates.
En matière de protection des captages, la France est là en retard, mais les distributeurs d’eau se sont saisis des enjeux.

En matière de protection préventive de la ressource, Grenoble (Isère) fait figure d’exemple emblématique. L’eau de Grenoble prend sa source dans les Ecrins et s’infiltre dans la nappe alluviale du Drac. La société publique locale Eaux de Grenoble Alpes la capte à Rochefort, au sud de la ville. Le site de captage de Rochefort est entouré d’un périmètre de protection de 2.300 hectares. Il s’agit d’un des plus grands champs captant d’Europe, avec une eau distribuée sans traitement. Cent cinquante cinq hectares sont clôturés et surveillés 24 heures sur 24 par un agent posté la nuit et des agents d’astreinte. La qualité est contrôlée quotidiennement à la source par un laboratoire sur le site. L’ Agence de l’eau Rhône-Méditerrannée Corse considère le site de captage de Rochefort comme l’une des ressources les mieux protégées et d’intérêt régional par son abondance et sa qualité pour la région Rhône-Alpes.

Que ce soit à Bordeaux ou à Paris, les métropoles françaises soignent de plus en plus la gestion des rivières et des sources souterraines. Les territoires protégés s’agrandissent autour de la capitale et les contrats avec les agriculteurs se multiplient.

Pour la période 2016-2020, Eau de Paris vise ainsi l’objectif de 3.500 hectares en cultures bio et l’acquisition de 200 hectares supplémentaires dans les zones de captage. Un effort qui pourrait s’en ressentir sur le coût de la dépollution.

Confrontés à une hausse des coûts de la dépollution, les collectivités et leurs délégataires ont davantage intérêt à prévenir qu’à guérir. « Chaque année, estime Laurent Roy, directeur de l’agence de l’eau Rhône Méditerranée Corse, dans un entretien à la Gazette des communes, les pollutions par les pesticides et les nitrates imposent aux ménages français des surcoûts de dépollution de 400 à 700 millions d’euros, répercutés sur leur facture d’eau ».

Encouragement vers des contrats avec les agriculteurs présents sur les zones de captages

Depuis 2007, les surfaces cultivées en agriculture biologique ont été quasiment multipliées par 7 pour atteindre 2.100 hectares sur l’aire d’alimentation des sources de la vallée de la Vanne (Yonne). Soixante quatre agriculteurs du bassin des sources de la Vigne (Eure-et-Loir) étaient engagés en 2015 dans une démarche de réduction de l’utilisation d’engrais et de pesticides ou de mise en herbe de surfaces stratégiques, ce qui représente 5.162 hectares et quasi un quart de la surface agricole du bassin. Mille cinq cent quatre-vingt-dix hectares et 15 agriculteurs sont également engagés dans de fortes réductions d’usage des pesticides sur l’aire d’alimentation des sources de la Voulzie (Seine-et-Marne).

 C’est dans ce but que nous préconisons là encore une orientation croissante vers l’agriculture biologique respectueuse des sols et des nappes phréatiques.

 

 

Nouveau règlement européen pour le mercure

L’Union Européenne a pris de nouvelles dispositions concernant le mercure, un composé utilisé notamment en tant que fongicide et bactéricide, dans les amalgames dentaires, et certaines piles et lampes. Ceci par la résolution législative du Parlement européen du 14 mars 2017 abrogeant le réglement (CE) n°1102/2008

Le 25 avril 2017, le Conseil des ministres de l’Union Européenne a en effet adopté définitivement un nouveau règlement visant à limiter l’impact environnemental et sanitaire engendré par les activités et procédés liés au mercure. Le mercure est en effet une substance neurotoxique, néphrotoxique, immunotoxique, génotoxique et perturbateur endocrinien .

Ce nouveau règlement vise à aligner le droit européen sur la Convention Internationale de Minamata (octobre 2013) et a pour objectif de protéger la santé humaine et l’environnement contre les rejets anthropiques de mercure et de ses composés.

Le règlement interdisait l’importation du mercure lorsqu’il est destiné à l’extraction minière artisanale et d’or du minerai. A partir de janvier 2018, l’exportation du mercure métallique sera également interdite. Le texte prévoit également l’interdiction progressive de l’exportation, de l’importation et de la fabrication de plusieurs produits contenant du mercure ajouté, par exemple les lampes fluorescentes, les piles, les pesticides, les biocides et les antiseptiques locaux. Le règlement bannit également l’utilisation du mercure ou de ses composés dans les procédés de fabrication comme catalyseur et comme électrode.

Enfin, à partir de juillet 2018, les amalgames dentaires contenant du mercure seront interdits pour le traitement des dents de lait, chez les moins de 15 ans et chez les femmes enceintes ou allaitantes, avec des exceptions possibles si nécessaires .