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Esteban est une étude nationale menée en France métropolitaine auprès d’adultes de 18 à 74 ans et d’enfants de 6 à 17 ans, qui porte sur plusieurs aspects de la santé : l’exposition à certaines substances de l’environnement, l’alimentation, l’activité physique et certaines maladies chroniques ou facteurs de risque (diabète, allergies, maladies respiratoires, hypertension artérielle, hypercholestérolémie…). Construite pour être répétée, Esteban permettra de recueillir, sur le long terme, des données précieuses pour développer une vision plus globale de la santé, qui associe environnement, alimentation, nutrition, activité physique et maladies chroniques
L’étude ESTEBAN s’inscrit dans le cadre du programme national nutrition santé mis en place par le ministère en charge de la Santé. Elle fait suite à l’étude nationale nutrition santé –ENNS– menée en 2006.En 2015, le surpoids touchait 2,2 milliards de personnes, l’équivalent de 30 % de la population mondiale. En France, un adulte sur deux est en surpoids. Cette épidémie, multifactorielle, est responsable d’un net accroissement des maladies cardio-vasculaires, du diabète et de certains cancers à l’origine d’une augmentation de la mortalité.
D’après cette étude , une adolescente sur cinq serait apparemment trop maigre. C’est aussi ce qu’a révélé l’institut national de veille sanitaire . En effet, bien que 15 % des français soient en surpoids, il n’en serait pas de même pour les adolescentes. L’étude a été réalisée sur un échantillon de 1099 enfants entre 2006 et 2015. En 2006, on estimait qu’il y avait 4.3 % de filles maigres âgées de 11 à 14 ans. En 2015, ce taux s’élevait à 19.6 %. Dans 80 % des cas, on estime qu’il s’agit d’une maigreur de grade 1.
Ces résultats confirment les tendances observées par la cohorte épidémiologique Constances en 2016, avec de fortes disparités régionales : 25,6 % dans le département du Nord, 10,7 % à Paris, zone la moins touchée.
L’Organisation internationale du Travail (OIT) marque la Journée mondiale contre le travail des enfants depuis 2002 pour attirer l’attention sur l’étendue mondiale du travail des enfants, ainsi que les actions et les efforts nécessaires pour l’éliminer. Chaque année, le 12 juin, la Journée mobilise les gouvernements, les employeurs, la société civile, ainsi que des millions de personnes à travers le monde pour de mettre en évidence la situation des enfants qui travaillent et les actions qui peuvent les aider.
À l’échelle mondiale, plus de 1,5 milliard de personnes vivent dans des pays touchés par les conflits et la violence ou des pays qui se trouvent en situation de fragilité. Environ 200 millions de personnes sont aussi touchées chaque année par des catastrophes naturelles. Un tiers d’entre elles sont des enfants. Une proportion importante des 168 millions d’enfants victimes du travail des enfants vivent dans ces zones touchées par les conflits et les catastrophes. Cette année, la Journée mondiale contre le travail des enfants se concentrera sur l’impact des conflits et des catastrophes sur le travail des enfants.
Le travail des enfants est une violation des droits fondamentaux des enfants, un frein considérable au développement durable du travail décent et une honte pour l’humanité. L’éradiquer est une priorité mondiale. Avec la cible 8.7 des Objectifs de développement durable (ODD), la communauté internationale s’est engagée à éliminer toutes les formes de travail des enfants d’ici à 2025.
Les boissons édulcorées consommées pendant la grossesse sont liées à un risque accru d’obésité chez l’enfant lorsqu’il atteint l’âge de sept ans, selon une étude américaine publiée dans l’International Journal of Epidemiology.
Les femmes enceintes ont le réflexe naturel de les remplacer par des versions light, avec des édulcorants. Une fausse bonne idée, d’après des chercheurs de l’Institut américain de la santé (NIH) qui cette étude.
Ils ont en effet montré que les femmes enceintes qui consommaient une canette de soda light par jour pendant leur grossesse faisaient courir le même risque à leurs enfants qu’avec les sodas sucrés.
Les édulcorants artificiels remplacent largement les édulcorants caloriques. Les données sur l’impact à long terme de la consommation de boissons sucrées artificiellement (ASB) pendant la grossesse sur le risque d’obésité chez les enfants font défaut. Nous avons étudié prospectivement la consommation de ASB et de boissons sucrées-sucrées (SSB) pendant la grossesse par rapport à la croissance de la progéniture jusqu’à l’âge de 7 ans chez les enfants à haut risque nés chez des femmes atteintes de diabète gestationnel.
En France, environ un million de citoyens ne bénéficient d’aucune mesure pour faciliter leur accès à l’eau potable ou pour en payer la facture s’ils sont démunis.
Ce million de citoyens oubliés comporte en premier lieu les personnes sans logement, sans branchement à l’eau, vivant dans la rue ou dans des cabanes, sous la tente ou dans des véhicules. Ils ont plus que quiconque des besoins élémentaires à satisfaire : manger, boire, se laver. Afin de préserver leur dignité, toutes ces personnes démunies devraient avoir à leur disposition au moins un point d’eau dans chaque commune. Elles devraient aussi pouvoir accéder à des toilettes gratuites et, si possible, à des douches.
La solution aux problèmes économiques de l’accès à l’eau pour tous consiste à maîtriser le coût du service public de l’eau, à moduler les tarifs et à distribuer des aides qui allègent le prix du service pour les usagers les plus démunis.
Une proposition de loi à ce sujet adoptée il a un an par l’Assemblée nationale a été rejetée le 22 février 2017 par le Sénat. Aussi faudra-t-il réexaminer la question dans le cadre de la nouvelle Assemblée nationale puisque cette proposition de loi concerne la satisfaction des besoins fondamentaux en eau et assainissement d’un million de personnes en France. Onze ans après la loi sur l’eau de 2006, il manque toujours les systèmes de solidarité qui aideront tous les ménages démunis à avoir de l’eau potable pour vivre dignement, ce qui est loin d’être le cas aujourd’hui.
La future Assemblée nationale pourra traiter du droit à l’eau, des modalités de sa mise en œuvre et du recouvrement des coûts quand elle examinera dès 2018 les mesures législatives à prendre pour donner suite à l’expérimentation inscrite dans la loi Brottes.