Tous les articles par Jacqueline Collard

Des hypothèses concernant les mesures en octobre de Ruthénium radioactif dans l’air

Nous vous proposons le communiqué de la CRIIRAD notre partenaire :

Repéré fin septembre, ce nuage témoignerait d’un accident nucléaire survenu en Russie ou au Kazakhstan. Il n’y aurait « pas de risque identifié pour la population en France »selon l’IRSN.

Les responsables se soucient enfin de l’importance des rejets du ruthénium 106 intervenus, fin septembre 2017, et des risques encourus au plus près du terme source ! Dans un premier temps, les communiqués officiels se sont contentés de souligner l’absence de risque en France et en Europe. La CRIIRAD avait alerté dès le 5 octobre, mais en vain, sur les risques encourus par les populations locales. On sait pourtant depuis Tchernobyl qu’il faut agir très vite car l’exposition est majeure dans les premiers jours et les premières semaines.

Voir le communiqué ici

 

La concentration des gaz à effets de serre encore en augmentation

Le 31 octobre, l’ONU Environnement publiait la mouture annuelle de son rapport évaluant l’écart entre les nécessités et les réalités d’émissions de GES. Pour les statisticiens de l’ex-Programme des Nations unies pour l’environnement (Pnue), l’humanité doit réduire de 25 à 37% ses émissions de gaz à effet de serre (GES) d’ici 2030 si elle entend encore atteindre les buts fixés par l’Accord de Paris. Au rythme actuel d’émission, plus la peine d’espérer stabiliser le réchauffement à 2°C, voire à 1,5°C d’ici la fin du siècle.

Selon le dernier rapport de l’OMM 2017:  » Le réchauffement des océans pourrait être encore plus prononcé que prévu »

Après 2016, les conditions météorologiques et climatiques extrêmes se poursuivent malheureusement en 2017. « Ce compte-rendu confirme que l’année 2016 est la plus chaude jamais enregistrée : la hausse de la température par rapport à l’époque préindustrielle atteint, chose remarquable, 1,1°C, soit 0,06°C de plus que le record précédent établi en 2015 », a souligné le Secrétaire général de l’OMM, Petteri Taalas, dans un communiqué.

Cependant , le Canada et une grande partie des Etats-Unis ont par exemple bénéficié d’une météo habituellement clémente. D’autres régions, dans la péninsule arabique et en Afrique du Nord, ont à l’inverse enregistré des températures anormalement basses début 2017. À noter qu’à plus grande échelle, ces changements modifient les régimes de circulation océanique et atmosphérique. Avec à la clé, des conséquences sur les conditions météorologiques d’autres régions du monde.

Et d’après l’OMM, « des études nouvellement publiées (…) donnent à penser que le réchauffement des océans pourrait être encore plus prononcé qu’on ne le croyait ». Parmi les constats on peut noter sans surprises: Réduction de la banquise, augmentation du niveau de la mer et réchauffement des océans, les conditions météorologiques et climatiques extrêmes se poursuivent en 2017 après que la température moyenne eut atteint un record en 2016.

Les données provisoires dont dispose l’ONU révèlent en outre que le rythme d’accroissement des concentrations atmosphériques de dioxyde de carbone (CO2) n’a pas ralenti. Au contraire, « les concentrations de CO2 dans l’atmosphère ne cessent de battre de nouveaux records, ce qui atteste de plus en plus clairement de l’influence des activités humaines sur le système climatique ».

Le rapport du Global Carbon Project, un consortium international de chercheurs, rendu public lundi 13 novembre, prédit que les émissions mondiales de CO2 augmenteront de 2 % cette année, atteignant des niveaux records. Cela constitue une sérieuse menace pour l’accord de Paris établi en 2015 et signé par près de 196 pays – dont l’objectif est de limiter le réchauffement bien en dessous de 2 °C par rapport à l’ère préindustrielle. Pour le Financial Times, cette hausse est directement liée au renforcement de la croissance économique chinoise. Le rapport du Global Carbon Project prévoit en effet une augmentation de 3,5 % des émissions rien qu’en Chine en 2017. Et ce pays est déjà le plus gros émetteur de gaz à effet de serre au monde. Parmi les responsables de la hausse des émissions de carbone, sont montrés du doigt la Chine, dont la production industrielle a fait un bond et les Etats-Unis où la consommation du charbon est repartie à la hausse en raison de la cherté du gaz. C’est dans ce contexte que les émissaires du lobby américain des énergies fossiles ont tenté de défendre leur point de vue dans une réunion perturbée par les défenseurs de l’environnement. Les Etats-Unis sont divisés entre et activistes du climat et climato-sceptiques, emmenés par le président américain Donald Trump qui avait déclaré le retrait des Etats-Unis de l’Accord de Paris. Un retrait qui ne sera pas effectif avant trois ans. En attendant, Donal Trump a envoyé des défenseurs des énergies fossiles, grands responsables du changement climatique, à la COP23 à Bonn. Mais ils avaient du mal à se faire entendre.

 En plus de nouveaux records de concentrations atmosphériques de gaz à effet de serre, le bulletin annuel de l’Organisation météorologique mondiale (OMM) apporte trois mauvaises nouvelles:

1- L’augmentation de la concentration du dioxyde de carbone a connu une accélération supplémentaire depuis 2013.

2- Celle-ci pourrait être due à la “réduction des quantités de CO2 absorbées par la biosphère terrestre”.

3- Cette surcharge en gaz carbonique acidifie les océans à un rythme qui semble “sans précédent depuis au moins 300 millions d’années”.

Du 6 au 17 novembre COP 23 à Bonn : « s’adapter devient une nécessité »

Deux ans après la COP21 et la signature du très important Accord de Paris, la conférence annuelle sur le climat (COP23) s’ouvre en ce lundi 6 novembre à Bonn, en Allemagne,elle intervient après une nouvelle année de phénomènes météorologiques extrêmes, dont les impacts ont encore battu des records historiques – à l’image des inondations en Asie centrale et du Sud …Les atolls du Pacifique résistent encore à la montée des eaux mais pour combien de temps? Ils ont donné le ton en passant à l’action dans les régions charbonnières de la Rhénanie pour tirer la sonnette d’alarme et exiger la sortie immédiate de l’ère des combustibles fossiles.

Visionnez et partagez cet impressionnant appel en faveur d’un monde sans combustibles fossiles à l’occasion de l’ouverture de la COP23, les négociations des Nations Unies pour le climat.

La COP23, 23ᵉ des conférences annuelles de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques, se tient à Bonn, en Allemagne, du 6 au 17 novembre, sous la présidence des îles Fidji du continent Pacifique. 

La COP 21 à Paris en 2015 avait conclus sur l’accord de Paris , entré en vigueur moins d’un an plus tard et à ce jour ratifié par 168 pays, l’accord de Paris qui imposait un cadre à la lutte contre le réchauffement climatique, sans toutefois fixer d’objectif contraignant décliné par pays. Cette nouvelle rencontre devrait porter une attention toute particulière sur  les pertes et dommages ainsi que l’adaptation au changement climatique.

La réalisation de  plans nationaux éviterait les catastrophiques +4/5°C prévisibles en l’absence de politiques climatiques, mais laisse la planète sur une trajectoire dangereuse de plus de 3°C. D’où la nécessité de renforcer ces engagements. Sur la base du volontariat, un bilan global est prévu en 2018. L’accord prévoit un mécanisme de révision à la hausse tous les 5 ans des engagements nationaux, avec une première révision obligatoire en 2025, date beaucoup trop tardive pour respecter les 2°C.Deux ans après l’adoption de l’accord de Paris, les pays présents commencent seulement à définir les règles d’application de l’accord. Un processus technique censé aboutir fin 2018 à la COP24.

Les États-Unis n’ont pas ratifié l’Accord de Paris mais ils font toujours partie de la convention-cadre de Nations unies sur le changement climatique. De plus, le processus est lent, les États-Unis sont juridiquement toujours signataires. On se retrouve dans la même configuration que lors du protocole de Kyoto en 1992 où les États-Unis, signataires de l’Accord mais ne l’ayant pas ratifié, étaient là, en observateurs. D’après les travaux préparatoires de la COP23 en septembre dernier, il semble que les États-Unis vont se montrer ouverts au dialogue.Attendons pour voir comment les négociations vont pouvoir agir.

Novembre mois sans tabac

Plus de 120.000 personnes se sont inscrites à l’opération « Mois sans tabac ». Beaucoup d’entre eux ont déjà essayé d’arrêter de fumer, sans succès. Cette fois, ils espèrent que c’est la bonne, nous ne pouvons que nous en réjouir ! Les accros au tabac ne représentent plus que 18 % de la  population âgée de plus de 15 ans, contre près d’un tiers en  France, l’un des plus mauvais élèves européens, avec 73 000 décès attribués chaque année au tabac.

« Arrêter de fumer pendant un mois multiplie par cinq les chances d’arrêter définitivement le tabac » : c’est l’argument phare mis en avant par le ministère de la Santé pour encourager les fumeurs à participer à cette opération.

Les fumeurs pourront aussi retirer gratuitement dans les pharmacies un kit d’aide à l’arrêt, comprenant notamment une brochure de préparation, un agenda de 30 jours avec des conseils quotidiens et un disque pour  calculer  les économies réalisées. Tout au long du mois de novembre, des événements seront également organisés : consultations d’aide à l’arrêt et défis sportifs.

De multiples propositions sont faites à leur égard afin d’arriver à un résultat positif comme: que vous pouvez retrouver sur Tabac Info service est accessible site Internet www.tabac-info-service.fr, avec l’application mobile Tabac info service ou encore par téléphone au 39-89

Attention à l’abus de smartphones

Plusieurs études nous alertent sur l’utilisation abusive des smartphones chez les adolescents .Selon des scientifiques de l’Université de San Diego, « les adolescents qui ont besoin en moyenne de 9h de sommeil par nuit sont loin du compte . » Pour savoir si leurs jeunes compatriotes dorment assez, les données de deux enquêtes ont été menées auprès de plus de 360 ​​000 adolescents.
Résultat, en 2015, quatre ados sur dix dormaient moins de 7 heures par nuit, soit 58% de plus qu’en 1991 et 17% de plus qu’en 2009. Sans grande surprise, les accrocs aux smartphones et autres tablettes étaient aussi ceux qui dormaient le moins.

De plus les auteurs rappellent que , « la  lumière bleue émise par ces écrans interfère sur le rythme veille-sommeil. » et conseillent aux ados de limiter l’utilisation des smartphones à  2 heures par jour pour retrouver un sommeil de qualité.

L’Anses avait déjà  pointé en 2016 les « effets possibles » des téléphones mobiles et des jouets radiocommandés sur les fonctions cognitives et le bien-être des plus jeunes qui ainsi préconisait un usage modéré de l’ensemble de ces technologies.Pour autant, soulignait  le rapport, « les données disponibles montrent une très forte expansion de l’usage des nouvelles  technologies sans fil, notamment chez les très jeunes enfants. » Ceux-ci possèdent leur propre téléphone mobile « de plus en plus précocement, même si la première utilisation se situe rarement avant l’âge de sept ans. » En outre, « la multiplicité et la diversité des lieux fréquentés (domicile, école, lieux publics, installations sportives et culturelles) engendrent des situations d’expositions très variables. » Si bien que très tôt, et même « dès la phase de développement in utero », la plupart sont exposés à des sources « placées à proximité et parfois au contact du corps ».

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