Tous les articles par Jacqueline Collard

Le Projet Zones blanches (AZB) dans les Hautes Alpes propose un questionnaire

L’Association Zones Blanches dont vous avez sûrement entendu parler se mobilise pour créer un lieu d’accueil médico-social pour les personnes électro-hypersensibles et chimico-sensibles dans un lieu dénué de champ électro-magnétique dans les Hautes-Alpes. Ce lieu permettra d’héberger et de loger des personnes EHS et MCS, de leur offrir un accompagnement médical et d’installer un centre de recherche européen sur l’électro-hypersensibilité.

Cette étape est primordiale afin d’obtenir les autorisations et les financements
nécessaires à l’aboutissement de ce projet qui permettra à des dizaines de
personnes qui sont aujourd’hui dans des situations désespérées d’avoir enfin un lieu
de vie.
Nous comptons sur vous pour remplir le questionnaire et pour l’envoyer à toutes les personnes EHS et/ou MCS que vous connaissez !
Vous pouvez le remplir en ligne sur ce lien :
https://assozonesblanches.typeform.com/to/p9eKuJ
Ou le télécharger ici :
https://gallery.mailchimp.com/8ba2d7f07b0fc2d51be46e0d0/files/5a05705e-ce43-
4c76-8be0-1044bd1259c4/

Questionnaire_EHS_Durbon.pdf

Nous avons également besoin de fonds pour lancer le projet. Si vous souhaitez nous
donner un coup de pouce, vous pouvez nous envoyer un chèque à l’ordre de
l’association ou bien souscrire directement sur cette plateforme :

https://www.helloasso.com/associations/association-zones-blanches/

Vous pouvez trouver le bulletin d’adhésion et la plaquette de l’Association Zones
Blanches ici :

https://gallery.mailchimp.com/8ba2d7f07b0fc2d51be46e0d0/files/5e84a70a-7f61-
4f81-b7a3-8a751df72814/Dépliant_AZB.pdf

Vous pouvez nous renvoyer le questionnaire directement par mail ou bien par la
poste à l’adresse : Michèle RIVASI, Présidente de l’Association Zones Blanches

9 Avenue du champ de mars 26000 Valence

Nous vous remercions infiniment pour votre aide !
Bien à vous,
L’équipe de l’Association Zones Blanches 04 75 60 32 90

Afin d’affiner l’offre qui sera proposée, AZB souhaite recueillir l’avis du maximum de personnes concernées.

L’enquête nationale périnatale 2016 est parue

Les mères sont plus âgées et plus souvent en surpoids au moment de la naissance, deux tendances préoccupantes pour la santé de la mère et du bébé qui se confirment au fil des années en France. Pour le premier enfant, les femmes avaient en moyenne 28,5 ans en France en 2015, soit quatre ans et demi de plus qu’en 1974.

Les mères sont plus âgées et plus souvent en  surpoids  au moment de la naissance, deux tendances préoccupantes pour la santé de la mère et du bébé qui se confirment au fil des années en France, selon une enquête publiée le 11 octobre 2017. La proportion de naissances chez les femmes âgées de 35 ans et plus atteint désormais 21% en métropole contre 19% lors de la précédente enquête de 2010, d’après l’Enquête nationale périnatale 2016. Cette proportion était de 15,9% en 2003.

Il s’agit d’une évolution de long terme, l’âge des mères au moment de l’accouchement augmentant de manière continue depuis des décennies, selon l’enquête de l’Inserm et de la Direction de la recherche, des études, d’évaluation et des statistiques (Drees). Le report des naissances vers un âge maternel plus avancé est considéré comme une évolution défavorable car cela a une influence négative sur la fertilité et majore les risques pour la mère et l’enfant : « prématurité, gémellité, trisomie, complications de pathologies qui peuvent s’aggraver avec l’âge… », explique la responsable de l’enquête, Béatrice Blondel (Inserm).

Cette étude pointe aussi  la dégradation de certains indicateurs de santé périnatale. Le taux de prématurité augmente depuis 1995 (de 4,5 % en 1995 à 6% en 2016 chez les enfants uniques nés vivants) tandis que la proportion d’enfants de petit poids (compte tenu de la durée de grossesse) a augmenté durant cette période (de 10,1 % à 10,8 % chez les enfants uniques). Autres problèmes, selon l’étude : la consommation de tabac pendant la grossesse n’a pas baissé (17 %, mais elle est de 5% outre-mer).

L’enquête réalisée sous l’égide du ministère de la Santé a porté sur 14.142 naissances (enfants nés vivant ou morts-nés) survenues entre le 14 et le 20 mars 2016 et sur 13.894 femmes dans l’ensemble des maternités de France, dont les cinq départements et régions d’outre-mer (Drom).

http://presse.inserm.fr/la-sante-des-meres-et-des-nouveau-nes-premiers-resultats-de-lenquete-nationale-perinatale-2016/29668/

http://www.epopé-inserm.fr/enquete-nationale-perinatale-2016-premiers-resultats-952

Fresson J., Rey S, Vanhaesebrouck A., Vilain A., « Les maternités en 2016 – Premiers résultats de l’enquête nationale périnatale », Études et Résultats, DREES, n°1031, octobre, 2017.

Le 16 Octobre ; Journée contre le gaspillage alimentaire

Pour la 5ème fois en 2017, une Journée nationale de lutte contre le gaspillage alimentaire est organisée en France. Il était temps que le problème du gaspillage des denrées périssables soit abordé de façon frontale car ses conséquences sont désastreuses tant d’un point de vue social que du point de vue écologique.

Le 21 mai 2014, l’Assemblée nationale en France a adopté à l’unanimité trois amendements du projet de loi sur la transition énergétique qui constituent une grande avancée sur ce sujet. Désormais, il est interdit à la grande distribution de jeter les invendus alimentaires. Obligation est donc faite aux grandes surfaces d’organiser la redistribution des produits invendus, en étroite coopération avec les associations caritatives.
De plus, depuis la loi de février 2016 sur le gaspillage alimentaire, ces dispositions sont renforcées par les obligations suivantes : prévention du gaspillage, utilisation des invendus par le don ou la transformation, valorisation destinée à l’alimentation animale, utilisation à des fins de compost pour l’agriculture et l’interdiction de javelliser des invendus encore propres à la consommation. .

Le saviez-vous ?

Chaque citoyen peut jouer un rôle dans la lutte contre le gaspillage. Il faut faire reculer les idées reçues :
♦ choisir une pomme bien lisse, bien ronde, ne garantit en rien sa saveur. Pourquoi ne pas donner sa chance à une carotte tordue, une pomme de terre biscornue, une pomme légèrement tachetée ?
♦ les dates de péremption sont un gage de sécurité alimentaire, mais une certaine souplesse permet d’éviter le gaspillage. Lorsqu’il est écrit « à consommer de préférence avant le », cela signifie que la date est indicative et qu’il est laissé à votre libre arbitre la décision de consommer ou non le produit concerné. Le jeter sans vérifier l’état du produit, c’est du gaspillage.
♦ Les fruits trop mûrs seront délicieux en compote ou dans une tarte. Inspectez régulièrement votre frigo pour éviter d’acheter en trop grande quantité. Le congélateur peut vous servir à stocker les surplus, y compris du pain.
♦ Apprenez à cuisiner les restes pour éviter de jeter la nourriture ! Certaines recettes sont spécifiquement prévues pour ça : le hachis parmentier, les lasagnes, les gratins, les salades composées, les soupes…

L’ADEME alerte sur les pollutions émises par encens et bougies

L’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe) a publié,  une étude menée en partenariat avec l’Institut national de l’environnement industriel et des risques (Ineris) qui alerte de nouveau sur les niveaux de polluants gazeux et particulaires émis par les bâtons d’encens et les bougies parfumées et leurs impacts sur la santé.

Dans le cadre de cette étude, les mesures des émissions de polluants volatils et particulaires de neuf bâtons d’encens, de neuf bougies parfumées et d’une lampe à catalyse issus du marché français effectuées ont montré que les niveaux de concentrations atteints pendant et après la combustion des bâtons d’encens étaient très largement supérieurs à ceux obtenus pour les bougies parfumées.

L’utilisation des bâtons d’encens se traduit ainsi par des concentrations élevées en benzène, toluène, éthylbenzène, styrène, formaldéhyde, acétaldéhyde et acroléine. On relève également des concentrations de HAP (Hydrocarbures Aliphatiques Polycycliques) et de particules élevées.

Les niveaux de polluants volatils émis par les bougies sont nettement plus faibles que ceux relevés pour les encens et seuls le formaldéhyde, l’acétaldéhyde et le toluène sont mesurés à des niveaux de concentration de plusieurs µg.m3. On note cependant une décroissance des émissions de formaldéhyde peu marquée pour les bougies, ce qui suggère une émission secondaire de ce composé après leur extinction. Par ailleurs, les bougies émettent moins de particules que les encens, mais des particules plus fines (diamètre < 100 nm), sauf juste après les avoir éteintes. On remarque aussi que les bougies émettent significativement plus de NOx (oxydes d’azote) que les bâtons d’encens.

Sans pour autant recommander leur interdiction, l’Ademe recommande une utilisation modérés de ces produits et une aération suffisante.

A compter de janvier 2019, des informations portant sur la ventilation de la pièce après l’utilisation de ces produits désodorisants à combustion, ainsi que l’absence d’inhalation directe de la fumée, devront figurer sur les emballages de ces produits.

www.ademe.fr/ebene-exposition-polluants-emis-bougies-encens-environnements-interieurs

Les espaces verts bienfaiteurs de la santé

Aprés la 6e Conférence ministérielle sur l’environnement et la santé, qui s’est tenue à Ostrava (Tchéquie) du 13 au 15 juin, l’OMS a publié un nouveau rapport visant à remédier au manque de connaissances sur les bienfaits procurés par les espaces verts en ville. Ce rapport présente entre autre les résultats d’un examen des bases factuelles et d’une évaluation d’études de cas locales sur les mesures en faveur des espaces verts en ville.

 Or ces derniers jours se tenait à Bordeaux   le congrès de l’association ARBRES,  et à cette occasion a été publiée  une enquête de l’Observatoire des Villes Vertes  sur les bienfaits du végétal pour la santé des citadins. En la matière, Paris, Lyon, Nantes, Caen et Metz sont en pointe.

l’Observatoire, impulsé par Les Entreprises du Paysage (UNEP) et Hortis, organisation rassemblant les responsables d’espaces nature en ville souligne le fait que « les collectivités ne prennent pas encore suffisamment en compte le critère de la santé dans leurs réflexions et leurs projets »   et relaie les conclusions de la conférence OMS de juin 2017 selon lequel « les espaces verts doivent être considérés comme un investissement dans la santé, le bien-être et la qualité de vie des citoyens »: l’étude a été menée sur un panel de 23 villes parmi les plus vertes de France.

Pour Catherine Muller, Présidente de l’Unep, « les bienfaits du végétal pour la santé des citadins ne sont plus à démontrer : selon une étude récente, en investissant seulement 3,6 € par habitant dans la plantation d’arbres, les villes pourraient sauver entre 11 000 et 37 000 vies par an, en réduisant la pollution de l’air ! Des chiffres qui doivent encourager les services communaux (espaces verts, santé, urbanisme…) à mettre en place davantage de projets transversaux autour de la végétalisation urbaine ! » 

Quand on sait que neuf Français sur dix considèrent qu’il est important de conserver un contact quotidien avec le végétal, il ne reste plus qu’à développer les liens entre le service « Espaces verts » et le service « Santé » des villes, conclut l’Observatoire : « ces liens restent faibles, ce qui ne facilite pas la mise en place de projets transversaux. La végétalisation urbaine n’est pas encore pensée de façon globale et reste encore trop souvent cantonnée aux questions environnementales. Si celles-ci sont importantes, ce prisme tend à minimiser le rôle essentiel du vert en ville sur la santé » met-il en garde.

 Mesures en faveur d’espaces verts urbains et santé : étude des incidences et de l’efficacité (2017, en anglais seulement)

Espaces verts urbains et santé : examen des bases factuelles (2016, en anglais seulement)