Tous les articles par Jacqueline Collard

Baromètre 2017 de la santé visuelle concernant les 16 – 24 ans

Les chiffres du baromètre 2017 de la santé visuelle démontrent une importante augmentation de différents troubles de la vue chez les 16 – 24 ans.

Ainsi 41% disent éprouver des difficultés à voir de loin (myopie) alors qu’ils n’étaient que 29% en 2016. La fatigue visuelle, quant à elle, a presque doublé en 5 ans et touche à présent 40% des jeunes contre 23% en 2012. Conséquence : une forte augmentation du nombre de prescriptions de lunettes qui est passé de 43% à 55% en un an.
« De là à incriminer les activités qui privilégient la vision de proximité, avec ou sans écran, il n’y a qu’un pas que l’on n’hésite plus à franchir », lance l’Association nationale pour l’amélioration de la vue (AsnaV).

« Les écrans, justement, sont omniprésents. Les plus jeunes passent quotidiennement près de 10 heures à les consulter, en particulier le smartphone qui les mobilise 4 heures par jour environ. »L’association met en cause les écrans multiples devant lesquels ils passent du temps.

Myopie à la hausse, fatigue visuelle de plus en plus fréquente… Les résultats du Baromètre 2017 de la santé visuelle concernant les 16 – 24 ans sont des plus alarmants. Depuis quelques années en effet, certains troubles de la vue se font de plus en plus fréquents chez les jeunes. Et selon les auteurs du document, les smartphones et autres tablettes ont leur part de responsabilité.

Climat 2020 : appel européen de 1000 milliards pour le climat et l’emploi

Texte de l’appel:

Nous ne pouvons pas rester sans rien dire. Nous ne pouvons pas rester sans agir. Aujourd’hui, l’esprit se révolte contre le sort qui est promis à l’Homme. Nous, Citoyens d’Europe et Citoyens du monde associés dans une même communauté de destins, n’acceptons pas que l’humanité se dirige, sans réagir, vers le chaos climatique.

Le Pacte Finance – Climat vise à contribuer à un sursaut collectif dans la lutte contre le dérèglement climatique. Nous voulons tout faire pour que, avant 2020, l’Europe ait ratifié un Pacte Finance-Climat qui mette la finance au service de la lutte contre le dérèglement climatique, en Europe et dans les pays du Sud. Nous n’avons plus que 3 ans pour agir ! Voilà pourquoi, dans la diversité de nos parcours et de nos générations, nous nous rassemblons aujourd’hui pour agir au sein du Collectif Climat 2020. Nous voulons agir ensemble pour que 2018 soit l’année d’un sursaut collectif et que, en 2019, soit adopté le projet de Pacte rendu public le 7 décembre 2017 : adoption en 2019 pour application dès le début 2020.

Notre collectif réunit des femmes et hommes politiques, des chefs d’entreprise, des intellectuels et universitaires engagés, des responsables associatifs, et des citoyennes et citoyens convaincus que l’Union Européenne doit dès aujourd’hui apporter une réponse claire et ambitieuse au dérèglement climatique.

Le pacte Finance – Climat est fondé sur un manifeste adressé à tous les européens qui considèrent que l’urgence climatique est telle qu’il n’est aujourd’hui plus possible de demeurer dans l’inaction. Aux origines de notre formation figurent les nombreux rapports scientifiques faisant état de la catastrophe imminente vers laquelle l’Humanité semble résignée à se diriger.

Jean Jouzel et Pierre Larrouturou exposent leur projet d’un « pacte finance-climat » européen. Une idée qui pourrait aussi relancer la croissance et éviter une nouvelle crise.Ils sont les premiers signataires de cet appel, beaucoup d’autres personnalités se joignent à eux.

Le premier est un climatologue de renom. Le second, un économiste passionné. Jean Jouzel, ancien vice-président du Giec (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat), et Pierre Larrouturou proposent une solution européenne pour sauver le climat. « L’Europe n’avance que sur une idée simple », disait Jean Monnet. Dans leur livre, Pour éviter le chaos climatique et financier (Odile Jacob), les deux hommes expliquent ce projet qui pourrait relancer la croissance et éviter la crise financière.

Nous n’avons plus droit à l’erreur : donner 1 200 milliards aux banques pourrait conduire à une crise plus grave que celle de 2008. D’un autre côté, ne rien faire de sérieux pour lutter contre le dérèglement climatique est aussi une erreur dramatique. Les 1 200 milliards créés par la BCE nous donnent une chance de gagner la course de vitesse. Ne la gâchons pas.

Un livre sur l’environnement de l’agglomération grenobloise

Nous relayons cette sortie du livre de Jacques Wiart qui peut vous donner des informations intéressantes sur notre environnement ( au sens large) de notre agglomération de Grenoble: nous vous le conseillons !

322 pages, 42 pages couleur : 20 

Éditions Campus Ouvert

ISBN : 979-10-90293-35-9

Distribution : L’Harmattan

Cet ouvrage dresse un bilan environnemental du territoire de la nouvelle métropole grenobloise, en considérant dix problèmes essentiels (qui sont autant de chapitres) : l’état de l’environnement naturel, agricole et forestier, les risques majeurs naturels et technologiques, la qualité des sols urbains, l’état des ressources aquatiques : eau potable, eaux usées, la production et la gestion des déchets et leur nécessaire gestion, les émissions de gaz à effet de serre de l’agglomération, la qualité de l’air, les nuisances sonores, la pollution lumineuse, les nuisances électromagnétiques.

Chaque chapitre établit un état des lieux, identifie les problèmes et leurs causes en expliquant les mécanismes à l’œuvre, évoque l’action des associations, présente les politiques publiques en cours, et propose des perspectives tangibles sur les voies de progrès possibles.

 

Nairobi : du 4 au 6 décembre 3ème assemblée de l’ONU pour l’environnement

Le 31 octobre 2017, l’ONU nous alertait solennellement sur l’écart « catastrophique » qui existe entre les engagements des Etats et les réductions des émissions de gaz à effet de serre qu’il faudrait opérer pour maintenir le réchauffement au-dessous de 2 °C.   « Les engagements actuels des Etats couvrent à peine un tiers des réductions nécessaires, soulignait Erik Solheim, directeur du Programme des Nations unies pour l’environnement. Gouvernements, secteur privé, société civile doivent combler cet écart catastrophique. Un an après l’entrée en vigueur de l’accord de Paris, nous sommes loin de faire ce qu’il faudrait pour préserver des centaines de millions de personnes.

« Aucun d’entre nous n’est aujourd’hui à l’abri de la pollution, c’est pourquoi nous devons tous passer à l’action. » Tel est le message du directeur du Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE), Erik Solheim. Il résume le leitmotiv de la troisième assemblée des Nations unies pour l’environnement qui s’est ouverte à Nairobi, lundi 4 décembre, sur le thème de la pollution.

Dans un rapport intitulé « Vers une planète sans pollution », Erik Solheim dresse une liste de cinquante mesures à prendre d’urgence pour s’attaquer aux problèmes de dégradation de l’environnement qui, rappelle-t-il, sont à l’origine de quasiment un décès sur quatre dans le monde. Pollution de l’air, des eaux, des sols mais aussi générée par les produits chimiques et les déchets, les propositions visent toutes les sources et tous les modes de contamination.

La première recommandation est d’« élaborer des politiques et des stratégies sur la qualité de l’air aux niveaux infranational, national et régional pour se conformer aux directives de l’Organisation mondiale de la santé [OMS] ». Aujourd’hui, de nombreux pays ne disposent pas de normes en la matière, et même l’Europe ne respecte pas les recommandations de l’OMS. Ainsi, l’Union européenne fixe une limite d’exposition aux particules fines (PM2,5, inférieures à 2,5 µm) à 25 µg/m3 en moyenne annuelle quand l’OMS recommande un seuil de 10 µg/m3.

Maria Neira Directrice du département santé publique et environnement à l’Organisation mondiale de la santé (OMS) estime qu’il est temps de changer de stratégie et de faire de la lutte contre ses impacts sanitaires l’axe central de la mobilisation contre le changement climatique.Et ce n’est pas faute d’avoir alerté, avec l’OMS, sur ces chiffres terribles : 6,5 millions de morts prématurées chaque année dans le monde sont liées à l’exposition à un air contaminé. On ne pourra pas dire qu’on ne savait pas. Il y a comme une sorte de refus à accepter une autre alerte globale en plus de celle sur le changement climatique.

Projets d’extraction de gaz naturel en Arctique

Projet Yamal : l’intensification du trafic maritime en Arctique inquiète les écologistes

La Russie s’apprête à développer avec des méthaniers brise-glace, gigantesques bateaux qui vont acheminer le gaz extrait à Yamal en Sibérie , alors même que les prix du gaz sont au plus bas. Ceci à partir de forages dans le permafrost: sol dont les couches profondes restent gelées toute l’année, même pendant l’été. Sur place, l’ensemble des structures ont été construites sur des pilotis, ce qui permet d’amortir les mouvements du sol.

Ce raccourci par la route de l’Arctique constitue une première à cette échelle et pourrait permettre  un trafic de plus en plus important dans une zone vierge et à la biodiversité importante, ce qui préoccupe les écologistes. De fait, les immenses ressources de l’Arctique constituent une nouvelle frontière pour la Russie, dont l’économie dépend lourdement de la production d’hydrocarbures et qui se verrait bien leader sur la marché du gaz naturel.