Tous les articles par Jacqueline Collard

Prévention en cas d’accident nucléaire

Protégeons notre santé en cas d’accident nucléaire

La Commission européenne veut reconduire les niveaux maximaux admissibles de contamination radioactive adoptés en 1987 sous la pression du lobby nucléaire.Ces limites impliquent des risques sanitaires tout à fait inacceptables : à l’échelle de la France, cette contamination légale pourrait induire des dizaines de milliers de cancers (et bien plus si le pire advenait) sans compter les autres pathologies et la transmission d’anomalies génétiques. Les consommateurs ne pourront pas s’en protéger car ils ne pourront pas différencier les aliments radioactifs des aliments non contaminés.

Pour plus d’information sur les Niveaux Maximaux Admissibles de contamination radioactive dans les aliments en cas d’accident nucléaire, voir le dossier complet à :

http://www.criirad.org/aliments-nma-accidentnucleaire/sommaire.html

Objet de la pétition :Je demande que les normes de radioprotection ne soient plus définies dans le cadre du traité Euratom qui a pour mission le développement de l’industrie nucléaire, mais dans le cadre du traité de l’Union européenne. La protection sanitaire des populations ne doit pas être subordonnée aux intérêts du lobby nucléaire.

 

5 juin Journée mondiale de l’Environnement: halte aux plastiques

La Journée mondiale de l’environnement (JME) a été initiée par l’Organisation des Nations unies en 1972, à l’occasion de l’ouverture de la Conférence des Nations unies sur l’environnement de Stockholm.

Cette journée promulguée par le PNUE, soit  le Programme des Nations Unies pour l’Environnement; est célébrée depuis de nombreuses années et soulève régulièrement les questions essentielles de la protection de l’environnement et ses conséquences sur la qualité de vie des populations et la survie de notre planète.Journée Mondiale de l'environnement

Le PNUE a établi une liste de points noirs sur lesquels un effort important doit être entrepris de toute urgence.

  • lutte contre la destruction de la couche d’ozone
  • lutte contre la déforestation
  • préservation de la qualité des réserves d’eau
  • lutte contre la désertification et la sécheresse

Pour 2018, elle est placée sous le signe de la lutte contre les plastiques. Ces produits dérivés du pétrole sont une pollution durable qui cause des ravages notamment chez les espèces marines. Ces déchets peuvent être charriés par les cours d’eau jusqu’à la mer où les courants les font se rassembler dans ce qui est désormais considéré comme le « 7e continent ». Voici le message adressé par l’ONU à l’occasion de cette Journée mondiale

Le constat du PNUE est sévère car peu de ces objectifs ont été atteints et le cri d’alarme lancé à l’occasion de la conférence RIO + 20 paraît désespéré !

L’être humain est à la fois créature et créateur de son environnement, qui assure sa susbsistance physique et lui offre la possibilité d’un développement intellectuel, moral, social et spirituel. Dans la longue et laborieuse évolution de la race humaine sur la terre, le moment est venu où, grâce aux progrès toujours plus rapides de la science et de la technique, l’homme a acquis le pouvoir de transformer son environnement d’innombrables façons et à une échelle sans précédent.
L’Organisation des Nations Unies, consciente que la protection et l’amélioration de l’environnement est une question d’importance majeure qui affecte le bien-être des populations et le développement économique à travers le monde, a désigné le 5 juin comme Journée mondiale de l’environnement. La célébration de cette journée nous permet de développer les bases nécessaires pour éclairer l’opinion publique et donner aux individus, aux entreprises et aux collectivités le sens de leurs responsabilités en ce qui concerne la protection et l’amélioration de l’environnement. Depuis son lancement en 1974, cette journée est devenue une plate-forme mondiale de sensibilisation du public largement célébrée dans le monde entier.

Menace pour la santé

Chaque Journée mondiale de l’environnement est organisée autour d’un thème visant à attirer l’attention du public sur une préoccupation environnementale particulièrement d’actualité. Le thème de cette année 2018 est la lutte contre la pollution plastique. Ce thème encourage les gouvernements, les industries, les communautés et les individus à explorer ensemble des alternatives durables afin de réduire de toute urgence la production et l’utilisation excessive de plastiques à usage unique responsable de la pollution de nos océans et représentant une menace pour la santé.

Pour le bien de la planète, il est temps de repenser à notre utilisation du plastique. Dites non au plastique jetable !
Chaque année, la Journée mondiale de l’environnement est organisée par un pays hôte différent, où se déroulent les célébrations officielles de l’ONU. Le pays hôte cette année est l’Inde, un pays en passe de devenir un leader et affiche l’un des taux de recyclage des déchets les plus élevés au monde. Le gouvernement de l’Inde s’est engagé à organiser et à promouvoir les célébrations de la Journée mondiale de l’environnement au moyen d’une série d’activités et d’événements stimulants suscitant un vif intérêt et une participation du public. Depuis des campagnes de nettoyage de déchets plastiques pan-indiennes dans les zones publiques, en passant par le nettoyage des réserves nationales et les forêts jusqu’aux activités de nettoyage des plages – l’Inde dirigera l’initiative en donnant l’exemple.

5 G – des scientifiques s’inquiétent du déploiement

Scientifiques et médecins alertent sur de potentiels graves effets sanitaires de la 5G

L’étude officielle américaine du National Toxicology Program (NTP) qui a coûté 25 millions de dollars, montre un accroissement statistiquement significatif de cancer du cerveau et du coeur chez des animaux exposés à des niveaux de champs électromagnétiques bien inférieurs aux valeurs limites préconisées pas la Commission Internationales de Protection contre les Champs Électromagnétiques (ICNIRP) et en vigueur dans la plupart des pays.

Les dangers de l’exposition aux champs radiofréquences (RF-CEM) sont déjà démontrés
Ces dommages n’affectent pas seulement l’homme mais aussi la faune et la flore selon un nombre croissant d’études. Depuis l’appel de scientifiques de 2015 de nouvelles recherches ont confirmé de manière convaincante les graves risques sanitaires liés aux champs électromagnétiques de radiofréquences (RF-CEM).

 C’est ainsi que dés la fin 2017 plus de 180 scientifiques et médecins de 37 pays à demander un moratoire sur le déploiement de la 5G –cinquième génération de téléphonie mobile – jusqu’à ce que des études d’impact sanitaires et environnementales sérieuses et indépendantes aient été réalisées préalablement à toute mise sur le marché.
La 5G augmentera considérablement l’exposition aux champs électromagnétiques de radiofréquences (RF-CEM) et s’ajoutera au brouillard électromagnétique déjà produit par la 2G, 3G, 4G, Wi-Fi, etc., exposition dont il a été prouvé qu’elle est nocive pour les humains et pour l’environnement.

L’inaction a un coût pour la société désormais et n’est plus une option. (…) Nous appelons tous les organismes et institutions nationaux et internationaux à prendre conscience de ce problème majeur de santé environnementale (…) et que les mesures majeures de prévention primaires soient adoptées et priorisées, dans la perspective de cette pandémie mondiale ».
le texte complet : http://www.stralskyddsstiftelsen.se/wp-content/uploads/2017/09/scientist_5g_appeal_final.pdf

Nicolas Hulot dévoile son plan hydrogène

Le ministre de la transition écologique et solidaire devait détailler un plan à 100 millions d’euros. Le plan pour l’hydrogène est organisé autour de 3 grands axes et, dès 2019, 100 M€ seront dédiés aux premiers déploiements dans l’industrie, la mobilité et l’énergie.

Le ministre défend l’essor de l’hydrogène, car c’est l’un des rares vecteurs énergétiques possibles aujourd’hui pour assurer la transition vers une économie décarbonée. En effet, l’hydrogène ne dégage pas de gaz carbonique à sa combustion. Cela permet notamment à des véhicules de tout type (voitures, véhicules utilitaires, bus, poids lourds, bateaux, trains et fusées) de se mouvoir sans dégager ni CO2 ni polluants, grâce à l’utilisation d’une pile à combustible, qui transforme l’hydrogène en électricité et en eau.Pour Nicolas Hulot, l’hydrogène peut aussi devenir une solution majeure pour notre mix énergétique de demain, tout d’abord en rendant possible le stockage à grande échelle des énergies renouvelables. Ceci permet de rendre crédible un monde où l’hydrogène viendra, petit à petit, se substituer au fossile et au nucléaire pour combler les intermittences du stockage du solaire et de l’éolien.

Plus l’intermittence progresse, plus les besoins de stockage d’électricité augmentent. Et au-delà d’une certaine part de production d’électricité par l’éolien ou le photovoltaïque, les batteries ne sont plus la solution de référence, contrairement au stockage par hydrogène.

Enfin, selon lui, s’il est produit à base d’énergies renouvelables, l’hydrogène pourra contribuer à l’essor d’une mobilité sans émission de gaz à effet de serre des trains, des flottes de camions, des flottes municipales et des bus, permettant ainsi d’apporter une réponse aux problèmes de qualité de l’air.

L’hydrogène est une des solutions clés pour développer des mobilités propres. Il présente des avantages pour les usages intensifs qui nécessitent une forte autonomie et un faible temps de recharge. Des avantages qui se retrouvent surtout dans certains transports lourds pour lesquels le poids, l’encombrement et l’énergie embarquée des batteries constituent aujourd’hui un frein. Les voitures ne sont pas totalement oubliées par le Plan pour l’Hydrogène mais, compte tenu du coût des infrastructures de charge, la priorité est accordée au développement des flottes.

L’hydrogène peut aussi être une solution intéressante pour le transport maritime et fluvial, à l’image de ce qui se fait déjà à Hambourg où un navire à pile à combustible transporte jusqu’à 100 passagers depuis 2008, à Amsterdam.Mais sans doute plus encore que dans le transport maritime, le ferroviaire offre une belle perspective d’avenir pour l’hydrogène.

Inquiétude dans les services hospitaliers à propos de la gouvernance des SAMU

Un nouveau décret, paru le 1er juin 2018 au Journal officiel, va modifier l’effectif médical minimum des services d’urgence en cas de « faible activité ». Il modifie en effet « l’organisation des lignes de garde communes » entre le service d’accueil des urgences  (SAU) et la structure mobile d’urgence et de réanimation (Smur) associée, appelée à intervenir en dehors de l’hôpital à la demande du Samu : en cas de « faible activité » des deux structures, un seul médecin devra rester d’astreinte, au lieu de deux aujourd’hui. Un syndicat d’anesthésistes a dénoncé ce décret, l’accusant de mettre « les patients en danger » et de provoquer une « régression du service public hospitalier ».

« Avant ce décret, le fonctionnement d’une structure composée d’un SAU et d’un Smur était assuré par deux praticiens avec deux lignes de gardes distinctes », explique-t-il. Selon le Code de la Santé publique et jusqu’à la publication de ce texte, lorsque l’équipe du Smur intervenait en dehors de l’hôpital, la permanence des urgences devait obligatoirement être assurée par « un médecin et un infirmier de l’établissement ». Pour le syndicat d’urgentistes, ce fonctionnement « allongera les délais de prise en charge, préjudiciables aux patients potentiellement en urgence vitale ».