Tous les articles par Jacqueline Collard

5 G – des scientifiques s’inquiétent du déploiement

Scientifiques et médecins alertent sur de potentiels graves effets sanitaires de la 5G

L’étude officielle américaine du National Toxicology Program (NTP) qui a coûté 25 millions de dollars, montre un accroissement statistiquement significatif de cancer du cerveau et du coeur chez des animaux exposés à des niveaux de champs électromagnétiques bien inférieurs aux valeurs limites préconisées pas la Commission Internationales de Protection contre les Champs Électromagnétiques (ICNIRP) et en vigueur dans la plupart des pays.

Les dangers de l’exposition aux champs radiofréquences (RF-CEM) sont déjà démontrés
Ces dommages n’affectent pas seulement l’homme mais aussi la faune et la flore selon un nombre croissant d’études. Depuis l’appel de scientifiques de 2015 de nouvelles recherches ont confirmé de manière convaincante les graves risques sanitaires liés aux champs électromagnétiques de radiofréquences (RF-CEM).

 C’est ainsi que dés la fin 2017 plus de 180 scientifiques et médecins de 37 pays à demander un moratoire sur le déploiement de la 5G –cinquième génération de téléphonie mobile – jusqu’à ce que des études d’impact sanitaires et environnementales sérieuses et indépendantes aient été réalisées préalablement à toute mise sur le marché.
La 5G augmentera considérablement l’exposition aux champs électromagnétiques de radiofréquences (RF-CEM) et s’ajoutera au brouillard électromagnétique déjà produit par la 2G, 3G, 4G, Wi-Fi, etc., exposition dont il a été prouvé qu’elle est nocive pour les humains et pour l’environnement.

L’inaction a un coût pour la société désormais et n’est plus une option. (…) Nous appelons tous les organismes et institutions nationaux et internationaux à prendre conscience de ce problème majeur de santé environnementale (…) et que les mesures majeures de prévention primaires soient adoptées et priorisées, dans la perspective de cette pandémie mondiale ».
le texte complet : http://www.stralskyddsstiftelsen.se/wp-content/uploads/2017/09/scientist_5g_appeal_final.pdf

Nicolas Hulot dévoile son plan hydrogène

Le ministre de la transition écologique et solidaire devait détailler un plan à 100 millions d’euros. Le plan pour l’hydrogène est organisé autour de 3 grands axes et, dès 2019, 100 M€ seront dédiés aux premiers déploiements dans l’industrie, la mobilité et l’énergie.

Le ministre défend l’essor de l’hydrogène, car c’est l’un des rares vecteurs énergétiques possibles aujourd’hui pour assurer la transition vers une économie décarbonée. En effet, l’hydrogène ne dégage pas de gaz carbonique à sa combustion. Cela permet notamment à des véhicules de tout type (voitures, véhicules utilitaires, bus, poids lourds, bateaux, trains et fusées) de se mouvoir sans dégager ni CO2 ni polluants, grâce à l’utilisation d’une pile à combustible, qui transforme l’hydrogène en électricité et en eau.Pour Nicolas Hulot, l’hydrogène peut aussi devenir une solution majeure pour notre mix énergétique de demain, tout d’abord en rendant possible le stockage à grande échelle des énergies renouvelables. Ceci permet de rendre crédible un monde où l’hydrogène viendra, petit à petit, se substituer au fossile et au nucléaire pour combler les intermittences du stockage du solaire et de l’éolien.

Plus l’intermittence progresse, plus les besoins de stockage d’électricité augmentent. Et au-delà d’une certaine part de production d’électricité par l’éolien ou le photovoltaïque, les batteries ne sont plus la solution de référence, contrairement au stockage par hydrogène.

Enfin, selon lui, s’il est produit à base d’énergies renouvelables, l’hydrogène pourra contribuer à l’essor d’une mobilité sans émission de gaz à effet de serre des trains, des flottes de camions, des flottes municipales et des bus, permettant ainsi d’apporter une réponse aux problèmes de qualité de l’air.

L’hydrogène est une des solutions clés pour développer des mobilités propres. Il présente des avantages pour les usages intensifs qui nécessitent une forte autonomie et un faible temps de recharge. Des avantages qui se retrouvent surtout dans certains transports lourds pour lesquels le poids, l’encombrement et l’énergie embarquée des batteries constituent aujourd’hui un frein. Les voitures ne sont pas totalement oubliées par le Plan pour l’Hydrogène mais, compte tenu du coût des infrastructures de charge, la priorité est accordée au développement des flottes.

L’hydrogène peut aussi être une solution intéressante pour le transport maritime et fluvial, à l’image de ce qui se fait déjà à Hambourg où un navire à pile à combustible transporte jusqu’à 100 passagers depuis 2008, à Amsterdam.Mais sans doute plus encore que dans le transport maritime, le ferroviaire offre une belle perspective d’avenir pour l’hydrogène.

Inquiétude dans les services hospitaliers à propos de la gouvernance des SAMU

Un nouveau décret, paru le 1er juin 2018 au Journal officiel, va modifier l’effectif médical minimum des services d’urgence en cas de « faible activité ». Il modifie en effet « l’organisation des lignes de garde communes » entre le service d’accueil des urgences  (SAU) et la structure mobile d’urgence et de réanimation (Smur) associée, appelée à intervenir en dehors de l’hôpital à la demande du Samu : en cas de « faible activité » des deux structures, un seul médecin devra rester d’astreinte, au lieu de deux aujourd’hui. Un syndicat d’anesthésistes a dénoncé ce décret, l’accusant de mettre « les patients en danger » et de provoquer une « régression du service public hospitalier ».

« Avant ce décret, le fonctionnement d’une structure composée d’un SAU et d’un Smur était assuré par deux praticiens avec deux lignes de gardes distinctes », explique-t-il. Selon le Code de la Santé publique et jusqu’à la publication de ce texte, lorsque l’équipe du Smur intervenait en dehors de l’hôpital, la permanence des urgences devait obligatoirement être assurée par « un médecin et un infirmier de l’établissement ». Pour le syndicat d’urgentistes, ce fonctionnement « allongera les délais de prise en charge, préjudiciables aux patients potentiellement en urgence vitale ».

La loi Elan inquiète à juste titre les handicapés

Un article de la loi ELAN, adopté vendredi, réduit de 100 à 10 % la part de logements neufs accessibles aux personnes handicapées.

Les députés ont adopté en première lecture , vendredi 1er juin, l’article 18 de la loi évolution du logement, de l’aménagement et du numérique (ELAN), qui ramène de 100 % à 10 % la part des logements neufs devant être obligatoirement accessibles aux personnes handicapées. Cette disposition a aussitôt été critiquée par de nombreuses associations, de l’APF Handicap France à la fédération APAJH pour adultes et jeunes handicapés. Celles-ci dénoncent une  « grave régression sociale », étendue aux personnes âgées dépendantes, également concernées par l’évolution des logements.

En cas d’adoption en l’état de la loi ELAN, seuls 10 % des nouvelles constructions devront donc être « accessibles », les autres étant « évolutifs » dès la construction : cela signifie, par exemple, que l’entrée dans le logement, le séjour et les « cabinets d’aisance » devra être possible en fauteuil. Les autres pièces n’auront pas à être accessibles, mais leur adaptation devra être possible. D’autant, pour les associations, que la pénurie de logements disponibles existe déjà. « Au moins 800 000 personnes, dans différentes situations de handicap, ont besoin de logements accessibles, explique Jean-Louis Garcia. Sur le marché, il n’y a pas ce qu’il faut. Cela va  devenir très cher, donc inaccessible, et je regrette qu’un pouvoir qui veut tendre vers une société inclusive n’entende pas nos paroles. »

Les climatiseurs augmentent le réchauffement climatique

La climatisation, cette joie du confort moderne quand la température grimpe, provoque également des méfaits sur l’environnement. Un peu d’air frais ça ne fait pas de mal, mais attention point trop n’en faut. Voici ce que vous devez savoir sur ces appareils gourmands en énergie !

Inévitablement, le réchauffement climatique entraîne une augmentation de la demande de climatiseurs.Deux chercheurs de la prestigieuse université de Berkeley, Lucas Davis et Paul Gertley,en  font un constat alarmant. La climatisation étant très consommatrice d’énergie, sa généralisation pourrait entraîner à son tour le réchauffement de la planète, ce qui pousserait de nouveau à l’acquisition de climatiseurs et ainsi de suite…

Conscients de l’importance de l’amélioration des conditions de vie des trois milliards de personnes vivant dans des zones tropicales et subtropicales, les professeurs Lucas Davis et Paul Gertley militent pour le développement de climatiseurs plus écologiques et économiques.

Une menace environnementale réelle

Cette augmentation de la consommation d’énergie est d’autant plus inquiétante que la plus grande partie de l’électricité est produite par des centrales à charbon dans le monde , ou par l’énergie nucléaire en France ( qui si elle n’émet pas de GES en France il n’en n’est pas de même dans les pays où l’on fait l’extraction) entraînant « une augmentation annuelle de 23 milliards de tonnes d’émission de CO2 », souligne l’étude des universitaires de Berkeley, soit un bond de 46 % par rapport au total mondial des émissions en 2013.

À moins d’un changement radical de trajectoire, les émissions de dioxyde de carbone (CO²) liées à la climatisation devraient presque doubler entre 2016 et 2050, selon un rapport publié mardi 15 mai par l’Agence internationale de l’énergie.

Si la climatisation est considérée comme une solution pour lutter contre la chaleur, l’Agence Internationale de l’Energie (AIE) annonce cependant que l’accès généralisé à un air climatisé « aura un impact significatif sur la demande énergétique globale des pays concernés, mettant la pression sur les réseaux électriques et faisant augmenter les émissions de gaz à effet de serre locales et mondiales ».

Par ailleurs, il faut souligner que ces appareils sont réputés très énergivores ! De quoi nous inquiéter car l’enjeu du rafraîchissement des bâtiments est majeur. Et, sachez que leur utilisation croissante favorise paradoxalement le réchauffement climatique.Outre la consommation excessive d’électricité, l’utilisation des fluides frigorigènes dans ces machines appauvrissent la couche d’ozone et rejettent en grande quantité du CO2 dans l’atmosphère, soit près d’un milliard de tonnes de CO2 environ par an.

Cette prévision met à mal l’objectif de la conférence de Paris de garder le réchauffement climatique en deçà de 2°, qui nécessite, selon le Protocole de Kyoto, de diminuer de 20 % d’ici à 2020 les émissions de gaz à effet de serre.