Tous les articles par Jacqueline Collard

Du 9 au 18 juillet à New York Forum sur la réalisation des objectifs du développement durable (ODD)

Du 9 au 18 juillet, se tient à New York le forum de haut niveau rassemblant les gouvernements pour la réalisation des Objectifs de développement durable (ODD), adoptés en 2015 par les Nations unies.

La planète s’était dotée d’une  feuille de route pour le développement, le 25 septembre 2005 , lors de la première journée de l’Assemblée générale des Nations unies, les dirigeants du monde avaient appelé à la mise en place d’un programme ambitieux et de long-terme pour améliorer la vie des populations et protéger la planète pour les générations futures. Cette année fait donc le point sur la réelle mise en place de ces objectifs. Le  Directeur général du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), Achim Steiner fait le point sur leur avancement et dénonce l’inertie des systèmes politiques contre la pauvreté et le réchauffement..

Le changement climatique occupe plus que jamais une place importante dans les ODD, ce qui est en jeu, c’est de même  le changement global du modèle économique qui doit s’engager sur de nouvelles voies.

Nous sommes à un moment crucial pour la civilisation, parce que nous avons encore le choix de changer la trajectoire de la planète pour les cinq cents prochaines années, pour les prochaines générations. Mais cette perspective n’est pas au centre de nos préoccupations. La conscience de l’urgence d’agir n’est pas claire et ne rassemble pas  assez l’ensemble des gouvernants ce qui ne rassure pas sur la trajectoire préconisée des ODD.

A 12 ans de l’échéance des ODD, la vice-secrétaire générale des Nations Unies Amina Mohammed et le président de l’Assemblée générale, Miroslav Lajčák, ont souligné que les efforts déployés sont au ralenti et que de nombreux défis persistaient. Ils ont exhorté les gouvernements à être plus créatifs et proactifs dans le financement des ODD.

 

Le plan biodiversité a été présenté par le Ministère

Nicolas Hulot Ministre présente ce 4 juillet le Plan biodiversité à l’occasion du premier comité interministériel pour la biodiversité. »Sans la biodiversité, il n’y a pas d’avenir pour l’être humain » : nous avons le pouvoir d’agir !

« Nous avons besoin d’une alliance avec la nature, car l’érosion de la biodiversité est un poison lent. Ce plan marque le coup d’envoi d’une mobilisation sans précédent du Gouvernement et des acteurs à tous les niveaux pour combattre le déclin de nos écosystèmes. Pour répondre à ce défi de civilisation, il faut que chaque Français, chaque entreprise, chaque territoire s’engagent. L’humanité a le devoir de réparer la nature après l’avoir abîmée. Je souhaite que ce plan marque le début de la reconquête de la biodiversité, dans les territoires et avec les citoyens, car c’est notre bien commun » rappelle Nicolas Hulot.

Cette réunion marque un changement d’échelle dans la politique de protection de la nature, et fait de la lutte contre l’érosion de la biodiversité une priorité de l’action du gouvernement au même titre que la lutte contre le changement climatique.

Ce plan est articulé autour de 6 axes thématiques pour

  • reconquérir la biodiversité dans les territoires ;
  • construire une économie sans pollution et à faible impact pour la biodiversité
  • protéger et restaurer la nature dans toutes ses composantes ;
  • développer une feuille de route européenne et internationale ambitieuse pour la biodiversité ;
  • connaître, éduquer, former ;
  • améliorer l’efficacité des politiques de biodiversité.

    Parmi les 90 actions du plan :

    • nous viserons zéro plastique rejeté dans l’océan d’ici à 2025 : nous soutiendrons l’interdiction au niveau national des pailles et des mélangeurs à usage unique dès 2020, et soutiendrons au niveau européen l’interdiction des 12 produits plastiques à usage unique les plus fréquemment retrouvés sur le littoral et en mer.
    • des actions fortes pour lutter contre l’étalement urbain : nous définirons en concertation avec les parties prenantes la date à laquelle viser « zéro artificialisation nette ». Toute construction de nouveau parking devra être perméable afin de favoriser l’infiltration des eaux dans le sol et lutter contre les inondations.
    • 150 M€ seront mobilisés d’ici 2021 pour rémunérer les agriculteurs pour la mise en place d’action de protection de la biodiversité (couverture de sols, plantation de haies, préservation des prairies et des zones humides…)
    • un 11ème parc national des forêts entre Champagne et Bourgogne sera créé l’année prochaine
    • Le plan biodiversité présenté ce mercredi veut lutter contre la tendance des villes à noyer les espaces naturels dans le béton.Car la France métropolitaine a déjà artificialisé 9,3% de ses terres, ce qui est au-dessus de la moyenne européenne – même si l’Allemagne, le Benelux et la Grande-Bretagne font pire.

Est prévu de  mettre en place un programme d’actions pour la protection des cétacés en mer, de . Nous déployer un réseau de 500 aires protégées éducatives, marines et terrestres. Pour la réalisation des mesures du plan, le ministère de la Transition écologique et solidaire va mobiliser 600 Millions d’euros sur 4 ans, pour déployer des actions permettant de changer d’échelle dans les territoires et avec l’ensemble des acteurs.

Le plan biodiversité permettra à la France d’appuyer, par ses efforts nationaux et un accompagnement européen, l’adoption d’un cadre international ambitieux pour la reconquête et la protection de la biodiversité lors de la COP15 de la Convention sur la diversité biologique en 2020 en Chine.

https://www.ecologique-solidaire.gouv.fr/nicolas-hulot-presente-plan-biodiversite-loccasion-du-premier-comite-interministeriel-biodiversite

La lumière bleue objet d’inquiétude

Elle est émise par la lumière du soleil, mais aussi à l’intérieur, par des sources lumineuses artificielles telles que notre  système d’éclairage qu’il soit halogène, ou émis par des LEDs, mais aussi par les écrans d’ordinateurs et de smartphones.

La lumière bleue est composée de lumière bleu-violet, particulièrement nocive pour la santé des yeux, mais aussi de lumière bleu turquoise, qui elle, a contrario, est essentielle à l’organisme. En effet, elle régule ainsi le cycle biologique d’éveil et de sommeil, nos cycles circadiens, et a un impact positif sur le bien-être et l’humeur. Sa présence signifie que le cerveau doit s’activer, tandis que son absence indique qu’il est temps de se reposer.

La lumière bleu-violet peut engendrer une fatigue oculaire, qui peut être source de maux de tête. Mais pas seulement. Elle pénètre en profondeur dans l’œil et vient frapper la rétine sur sa partie centrale, la macula. Une surexposition peut contribuer au développement de certaines maladies rétiniennes telles que la DMLA ou dégénérescence maculaire.

Soyez vigilant notamment auprès des enfants, car avant l’âge de 10 ans, leur cristallin ne joue pas encore son rôle de filtre et laisse passer la lumière bleu-violet. Cette dernière trouble le rôle de la mélatonine, une hormone naturelle produite en fin de journée et qui favorise l’endormissement. Aussi, pour ne pas dérégler notre cycle biologique, mieux vaut laisser de côté toutes sortes d’écran au moins une heure avant le coucher.

La Marche des cobayes a achevé son périple à Paris puis Bruxelles et Strasbourg

Le périple a donc débuté le 1er mai, à Fos-sur-mer, dans les Bouches-du-Rhône, ville symbolique car elle concentre un grand nombre de pollutions notamment dues à l’activité industrialo-portuaire. Puis, les étapes se sont enchaînées avec des thèmes différents à chaque fois : malbouffe, pesticides, les boues rouges, ou les sols pollués, comme à Marseille.

A chaque étape, ont été  organisées des réunions publiques, déclinant différents problèmes environnementaux : stockage de boues rouges (résidus de production d’alumine) à Bouc-Bel-Air, pollution de rivière à Saint-Auban, nanotechnologies à Grenoble, pollution de l’air à Chambéry, nitrites dans la charcuterie à Aoste, santé des sous-traitants de l’industrie nucléaire à Belleville-sur-Loire ou sels d’aluminium à Créteil… pour terminer à Montreuil et Romainville apurés d’usines désaffectées ou en liquidation judiciaire

« Nous avons ciblé des points clefs comme Chambéry concernant la pollution de l’air ou Bugey pour le nucléaire, explique Sarah, coordinatrice générale de l’événement. Parfois, nous avons adapté le parcours en fonction des propositions des associations locales ou des personnes nous rejoignant : par exemple, d’anciens verriers de Givors étaient là, donc nous avons fait un détour par leur ville afin de parler de leur combat pour faire reconnaître les maladies professionnelles qui les touchent, notamment à cause de l’amiante. » Au total, une soixantaine d’étapes pour s’indigner, débattre et soutenir les victimes…….

 

Un résumé en musique des raisons de ces deux mois de randonnée militante, également nommée Marche vérité et justice pour la santé environnementale. « Nous demandons la vérité c’est-à-dire l’accès à l’information car sans cela, nous sommes des cobayes ! Mais en même temps, il nous faut des procès et la justice », clame Michèle Rivasi, l’eurodéputée , à l’initiative de cette marche.

Nouvel arrêté concernant le radon dans les habitations

Arrêté du 27 juin 2018 portant délimitation des zones à potentiel radon du territoire français:JORF n°0149 du 30 juin 2018  texte n° 47  NOR: SSAP1817819A

Le radon est présent en tout point du territoire et sa concentration dans les bâtiments est très variable : de quelques becquerels par mètre-cube (Bq.m-3) à plusieurs milliers de becquerels par mètre-cube.

Parmi les facteurs influençant les niveaux de concentrations mesurées dans les bâtiments, la géologie, en particulier la teneur en uranium des terrains sous-jacents, est l’un des plus déterminants. Elle détermine le potentiel radon des formations géologiques : sur une zone géographique donnée, plus le potentiel est important, plus la probabilité de présence de radon à des niveaux élevés dans les bâtiments est forte. Sur certains secteurs, l’existence de caractéristiques particulières du sous-sol (failles, ouvrages miniers, sources hydrothermales) peut constituer un facteur aggravant en facilitant les conditions de transfert du radon vers la surface et ainsi conduire à modifier localement le potentiel.

La connaissance des caractéristiques des formations géologiques sur le territoire rend ainsi possible l’établissement d’une cartographie des zones sur lesquelles la présence de radon à des concentrations élevées dans les bâtiments est la plus probable. Ce travail a été réalisé par l’IRSN à la demande de l’Autorité de Sûreté Nucléaire et a permis d’établir une cartographie du potentiel radon des formations géologiques du territoire métropolitain et de l’Outre-Mer.

Le  dépistage du radon repose sur une série de mesures qui doit refléter l’exposition moyenne des habitants. Il faut pour cela installer un dosimètre, dans une ou plusieurs pièces de vie, pendant au moins deux mois et durant la période de chauffage. Ce sont les conditions à remplir pour obtenir rapidement des données fiables. L’activité du radon est en effet très variable au cours d’une journée et en fonction des saisons

Carte du potentiel radon des formations géologiques, version 2010