Tous les articles par Jacqueline Collard

Une étude sur un lien entre régime méditerranéen et DMLA

Un étude parue dans dans la revue Ophtalmology montre que le régime méditerranéen permettrait de diminuer de 41% le risque de développer une dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA). Cette maladie qui entraîne une perte progressive de la vision fine, sollicitée par exemple pour la lecture ou la reconnaissance des visages.

Cette étude dénommée ALIENOR porte sur 4446 personnes  âgés de 55 ans ou plus de la aux Pays-Bas et 550 adultes français âgés de 73 ans sur le lien entre ophtalmologie et  nutrition: ce suivi s’est fait à partir d’examens tous les 5 ans entre 1990 et 2011 puis tous les 2 ans  entre 2006-2012.Les choix alimentaires étaient étudiés sur un score à 9 composantes basé sur la consommation de légumes, de fruits, de légumineuses, de céréales, de poisson, de viande, de produits laitiers, d’alcool et du ratio d’acides gras monoinsaturés à saturés.

En effet, certains nutriments majoritairement apportés par l’alimentation comme le poisson et les noix, tels les acides gras oméga 3, sont en effet présents en grande quantité au niveau de la rétine. C’est également le cas d’antioxydants présents dans certains fruits et légumes, parmi lesquels la lutéine et la zéaxanthine, qui filtrent la lumière bleue toxique pour l’œil. Mais les études se concentraient jusque-là plutôt sur des groupes d’aliments précis, et non sur un régime complet.

Ces résultats confirment le rôle d’une alimentation riche en aliments sains, riches en nutriments, tels que les fruits, les légumes, les légumineuses et le poisson, dans la prévention de la DMLA.

Le 2ème plan d’adaptation au changement climatique (PNACC) est paru

François de Rugy, ministre d’État, ministre de la Transition écologique et solidaire, a lancé à la fin de l’année  le deuxième Plan national d’adaptation au changement climatique (PNACC) pour la période 2018-2022.

Son objectif : mieux préparer la société française au changement climatique, en impliquant les principaux secteurs de l’économie (agriculture, industrie, tourisme…) et les territoires. Il doit  prévoir et  surtout d’orienter le budget des Agences de l’eau davantage vers le grand cycle de l’eau et la restauration des écosystèmes. Les autres domaines ne font l’objet que de mesures marginales. Encore au stade des études prospectives, de la sensibilisation et de l’éducation, le plan pose un cadre et compte sur les territoires pour agir.Hausse des températures plus forte que la moyenne mondiale, vagues de chaleur plus fréquentes et plus intenses, précipitations et sécheresses extrêmes, hausse du niveau de la mer, intensification des cyclones : tels sont les impacts du changement climatique que les émissions de gaz à effet de serre passées rendent désormais inéluctables et auxquels la France doit se préparer.

Des évolutions importantes sont proposées à travers ce deuxième Plan national d’adaptation au changement climatique. Elles concernent notamment un meilleur traitement du lien entre les différentes échelles territoriales, le renforcement de l’articulation avec l’international et le transfrontalier et la promotion des solutions fondées sur la nature.

Des compléments vous sont proposés avec les liens ci dessous :

Un livre pour éclairer sur la pollution électromagnétique

Pollution électromagnétique expose les points fondamentaux à connaître pour forger son opinion sur ce sujet très controversé et mettre en œuvre les solutions adaptées.

Objets connectés, smartphones, tablettes, ordinateurs, wifi, Bluetooth, compteurs communicants… La technologie sans fil parait incontournable dans notre quotidien, pour tous et tout le temps. Revers de la médaille : elle utilise des ondes électromagnétiques de plus en plus nombreuses et puissantes, avec des fréquences très diverses, celles ci  transportent des informations toujours plus nombreuses. Ces ondes invisibles sont-elles pour autant anodines pour notre santé et notre environnement ?

Cinq auteurs – électricien, ingénieur, biologiste, responsable politique, représentante de la société civile, personne atteinte du syndrome d’électrosensibilité – se sont réunis pour présenter dans cet ouvrage: un tour d’horizon exhaustif et de haut niveau de la question : présentation des sources de rayonnements électromagnétiques, effets sur la santé, cadre législatif, évolution des technologies, moyens techniques pour se préserver des champs électromagnétiques, création d’une installation électrique biocompatible, zones blanches… .

Un propos très pointu et technique, qui répondra aux attentes de tous ceux qui veulent aller plus loin qu’une simple connaissance des règles d’usage généralement données à propos des objets connectés. C’est aussi la manière la plus appropriée de s’en protéger.

https://boutique.terrevivante.org/librairie/livres/4141/conseils-d-expert/1628-la-pollution-electromagnetique.htm

L’additif E 171 devait être interdit avant la fin 2018

Additif E171 : la France veut interdire le dioxyde de titane sous forme nanoparticulaire dans l’alimentation, mais pour l’instant l’interdiction n’a pas vue le jour.

Cette substance, largement employée dans l’alimentation industrielle, contient des nanoparticules soupçonnées de provoquer des troubles immunitaires et des lésions précancéreuses.En cause, les nanoparticules que cette substance contient. 10 000 fois plus petites qu’un grain de sel, leur taille facilite leur absorption par l’organisme (intestins, poumons, foie…), au sein duquel elles peuvent avoir une action toxique, mais surtout, qu’il provoque des troubles du système immunitaire. Le dioxyde de titane ne fait, à ce jour, toujours l’objet d’aucune interdiction par l’Union Européenne, malgré les éléments alarmants à charge. 

En effet Il y a un an, des chercheurs de l’Institut National de la Recherche Agronomique (INRA lançaient l’alerte : le dioxyde de titane (E171), un colorant blanchissant présent dans de nombreux produits alimentaires (bonbons, glaces…) et cosmétiques (dentifrice, crèmes, médicaments…), classé cancérogène probable depuis 2006, était soupçonné de pouvoir endommager l’ADN des cellules sans même les pénétrer. L’Institut était venu à la conclusion qu’une exposition chronique à l’additif E171 favorisait la croissance de  lésions précancéreuses chez des rats.

Depuis le temps que les chercheurs réclament le retrait de cet additif alimentaire, mais les industriels jouent sur le fait que les produits sont composés de 45 % de nanoparticules et à 55 % de microparticules. « L’E171 n’est pas soit disant pas un nanomatériau parce qu’il y a moins de 50 % de nanoparticules ! »

Le réseau téléphonique fixe pourrait être abandonné en 2022

Nous relayons la cyberaction proposée par notre partenaire; Robin des toits à propos de l’abandon programmé pour 2022 du réseau téléphonique commuté, dit RTC: ce qui sera un souci supplémentaire pour les électro hypersensibles !

Argumentaire : Le Réseau Téléphonique Commuté (RTC) est le réseau téléphonique fixe historique (avec le téléphone directement branché à la prise en « T »). En France, ce réseau a été déployé autour des années 70 par Orange (ex France Télécom).
Le RTC s’articule sur un réseau de 110 millions de kilomètres de câbles en cuivre, soutenus par 18 millions de poteaux. Il constitue un bien national, prêt à être bradé (comme la production hydraulique) vers les intérêts privés ou abandonné sous prétexte d’archaïsme. L’ARCEP (Autorité de Régulation des Communications Electroniques et des Postes) évalue le coût actualisé de ce réseau à 28 milliards d’Euros. Une paille! Orange explique cet arrêt par la remise en cause de la pérennité de son réseau téléphonique historique d’ici quelques années. L’obsolescence des équipements et composants spécifiques à ce réseau et le désengagement progressif des équipementiers sur cette technologie engendreraient  des difficultés croissantes d’entretien du réseau. Mais il s’agit aussi d’une volonté de ne pas conserver et retransmettre les compétences des ingénieurs et techniciens qui partent progressivement à la retraite.
Par ailleurs, le Service Universel Téléphonique (raccordement et fourniture d’un service de téléphonie fixe) permet de faire bénéficier à tous des services de téléphonie fixe à un prix modéré sur l’ensemble du territoire. Les obligations à la charge de l’opérateur Orange, actuel prestataire du service universel, sont indépendantes de la technologie employée.
Le RTC va être remplacé par l’IP (Internet Protocole) via la technique de VoIP (voix sur IP). Concrètement, une box Internet minimaliste permettra l’accès au Service Universel de Téléphonie et, pour certains opérateurs, l’appareil téléphonique fourni avec la box sera muni d’une carte SIM, donc avec accès au réseau de téléphonie mobile. Les électro hypersensibles (EHS) mais aussi les réfractaires à l’électrosmog apprécieront d’autant plus que, pour être joignables, il faudra garder ces équipements “connectés” allumés en permanence.
L’association d’une ligne fixe avec un combiné téléphonique classique (non raccordé électriquement) sur le RTC a l’énorme avantage d’être indépendant du réseau électrique 50 Hz pour fonctionner. A partir de 2022, en cas de panne électrique généralisée, une fois que les batteries de secours des antennes relais seront déchargées, on assistera à un black out total des moyens de communication, puisque notre cher réseau cuivre aura été abandonné sur l’autel d’une certaine idéologie du progrès.
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Merci de la soutenir et de la signer en cliquant sur le lien ci-dessous :
https://www.cyberacteurs.org/cyberactions/pourlemaintiendureseautelephoniquef-2670.html