Tous les articles par Jacqueline Collard

Du 20 au 30 Mars journées SPAP « alternatives aux pesticides »

En France et à l’international , des centaines d’événements sont organisés pour promouvoir les alternatives aux pesticides chimiques de synthèse. Durant cette grande semaine, ce sont les initiatives citoyennes qui sont à l’honneur et proposent des solutions concrètes pour se passer des pesticides !Nous y participation aux côtés de notre partenaire Générations futures.

Les 50 organisations partenaires  de ces événements ainsi que les acteurs locaux organisent des conférences, des ateliers, des projections-débats, etc. pour informer sur les dangers des pesticides et les alternatives existantes.

Cette année, le thème de la SPAP est la biodiversité.

Téléchargez le dossier de presse pour découvrir les temps forts prévus durant ces 10 jours d’alternatives.

Rappellons que les pesticides sont des substances chimiques dont la terminaison en « cide » indique qu’ils ont pour fonction de tuer des êtres-vivants. Ce sont donc des produits toxiques pour leur cible (les champignons pour les fongicides, les insectes pour les insecticides ou les herbes pour les herbicides etc.) mais ils présentent également un risque toxique pour certains organismes qu’ils ne ciblent pas. Les effets, même de faibles quantités de ces toxiques, en mélange et/ou sur de longues périodes peuvent poser aussi de graves problèmes sanitaires : troubles neurologiques ou du comportement (Parkinson, Alzheimer, autisme…), du développement, certains cancers, troubles de la fertilité ou de la reproduction… De nombreuses études scientifiques en attestent aujourd’hui. La recherche médicale française elle-même s’en inquiète. Ce dossier vous présente les principaux effets des pesticides, dont certains peuvent être des perturbateurs endocriniens, sur la santé et vous donnera des pistes pour éviter les expositions au quotidien.

A l’occasion de cette la semaine qui se tient en France et dans 15 autres pays en Europe, Asie et Afrique du 20 au 30 mars, Atmo Auvergne  Rhône-Alpes présente ses travaux sur l’exposition des populations aux pesticides présents dans l’air. Si les teneurs en pesticides dans les aliments sont aujourd’hui mieux  connues et réglementées, il n’existe en revanche aucun seuil réglementaire pour les teneurs dans l’air que nous respirons*.  Depuis 2006 Air Rhône-Alpes, d’abord mène un programme de surveillance afin d’identifier les pesticides respirés par les rhônalpins. Ces travaux, qui portent actuellement sur 90 substances environ, sont cofinancés par la Région Rhône-Alpes et l’Agence Régionale de la Santé dans le cadre des Programmes Régionaux Santé-Environnement (PRSE).

Par ailleurs  l’interdiction des pesticides pour les jardiniers individuels par la Loi Labbé est mise en application au 1er janvier 2019, certains magasins et jardineries s’engagent à reprendre les produits même entamés lors des prochains wend

*https://www.atmo-auvergnerhonealpes.fr/actualite/pesticides-la-voie-dexposition-aerienne-encore-peu-connue-et-non-reglementee

18 Mars journée mondiale du recyclage

Ce 18 mars, c’est la deuxième journée mondiale du recyclage. Cette pratique vertueuse pour l’environnement progresse très lentement et ne peut freiner l’extraction de volumes de plus en plus importants de matières premières.Cependant on est loin de ce cercle vertueux.

 le Bureau international du recyclage (BIR) qui organise sa deuxième journée mondiale autour de la jeunesse a été crée juste après la 2ème guerre mondiale »La collecte et le tri des déchets recyclables ne sont pas seulement une activité économique, c’est surtout un moyen puissant de réduire les gaz à effet de serre et d’économiser l’énergie« , pose Arnaud Brunet, directeur général du BIR.

Dans son rapport 2019  le Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE) constate sur les ressources mondiales que l’extraction minière a triplé depuis 1970 et va encore doubler d’ici 2060, avec comme perspective un épuisement total des minerais à plus ou moins brève échéance selon le matériau considéré. On passera ainsi de 27 milliards de tonnes extraites il y a 50 ans à 180 milliards de tonnes en 2060. « Avec l’augmentation de la population mondiale et l’amélioration du niveau de vie, il est illusoire de penser que le recyclage puisse remplacer totalement les matières premières, mais il peut en économiser une grande partie et éviter que ces volumes finissent en déchets inutiles et encombrants qu’on est obligé d’incinérer ou d’enfouir en décharges« , poursuit Arnaud Brunet directeur du BIR.

L’exemple de la prolifération de la production de plastiques, pour certains issus du recyclage, n’a pas tendance à se ralentir malgré les atteintes à l’environnement et les risques à long terme qu’ils obèrent sur l’ensemble de la planète.

Il est plus qu’urgent que nos choix ,lors de nos achats, soient réfléchis selon  la composante du cycle de vie de ces produits. La fuite en avant que nous connaissons  ne pourra se poursuivre très longtemps avec cette vitesse effrénée .

Un livre conseils sur les accidents médicaux

Son titre est préoccupant : Les Accidents médicaux, 3e cause de mortalité en France !

Il est écrit par un duo journaliste  et avocat spécialisé en dommages corporels Maître Pascal Consolin, avocat aux barreaux de Marseille et Paris.

Quatre cent cinquante mille accidents médicaux par an en France, cinquante mille morts des suites d’un accident médical : Chiffres épouvantables qui hissent les accidents médicaux dans le tableau de l’absurde à la 3e place des causes mortelles en France. Les accidents médicaux sont, à juste titre, vécus comme un drame pour la victime venue chercher des soins de guérison ou de confort, et comme un échec de la médecine à son encontre. L’accident médical est brutal, non seulement la réparation ou le rétablissement attendu n’est pas au rendez-vous, mais le résultat est pire encore.

Pourtant peu de victimes demandent réparation, sans doute aussi parce que le parcours pour ce faire est complexe, long ou trop éprouvant. C’est tout l’objet de ce livre, véritable manuel à l’usage des victimes et de leurs proches, écrit par une journaliste victime de deux accidents médicaux et un avocat spécialisé en dommages corporels. Ce livre présente, entre autres, les instances concernées, informe sur la loi qui s’y rapporte, renseigne sur l’expertise médicale, explique l’intérêt du dossier médical, évoque le rôle et l’importance de l’avocat spécialisé et du médecin-conseil.

Du 11 au 15 mars s’est tenue l’Assemblée des Nations Unies pour l’environnement

La 4ème session de l’Assemblée des Nations Unies pour l’Environnement (UNEA), qui réunit les ministres de l’environnement du monde entier se tient du 11 au 15 mars à Nairobi. A cette occasion, est publié le 6ème Rapport sur l’avenir de l’environnement mondial (Global Environment Outlook(GEO)). La 4ème UNEA a pour thème « Solutions innovantes face aux défis environnementaux et pour une production et une consommation durables ».

 Le message le plus important que l’on retient et qu’il est nécessaire de médiatiser ! Il est urgent de protéger l’environnement pour préserver de notre santé.

Les auteurs du rapport GEO rappellent que préserver l’environnement et donc la santé peut avoir un coût immédiat mais générera finalement davantage de bénéfices. Mettre en oeuvre l’Accord de Paris sur le climat coûtera environ 22 milliards de dollars, mais le gain sanitaire de l’amélioration de la qualité de l’air s’élèvera à 54 milliards de dollars.

Ne reste plus qu’à espérer que les experts seront écoutés par les décideurs, d’autant que la pression des populations, à l’image de la Marche du siècle prévue ce 15 mars, s’accentue.

Sources: Global Environment Outlook 6communiqué de presse (anglais) et résumé pour les décideurs (français)

 

Suivi médical des enfants obligatoire avant 16 ans

Depuis le 1er mars, la loi impose aux moins de 16 ans une série d’examens de santé. Croissance, développement psychoaffectif, vaccinations en voici quelques exemples.Cette mesure fait suite à la parution d’un décret au Journal officiel, le 28 février, entré en application le 1e mars.

Depuis une semaine, la loi prévoit une série de 20 examens de santé – remboursés à 100% par l’Assurance-maladie – à passer obligatoirement avant l’âge de 16 ans. 10 ont lieu pendant la première année de vie de l’enfant, 3 pendant sa deuxième année, 4 examens sont prévus entre 3 et 6 ans, 1 entre 8 et 9 ans, 1 entre 11 et 13 puis 1 entre 15 et 16.

Ces examens concernent

– suivi de la croissance poids-taille (évolution du poids et de la taille en fonction de l’âge) et du développement physique
– surveillance psychomotrice
– le développement émotionnel de l’enfant
– Détection précoce d’anomalies ou de carences
– la pratique des vaccinations

Quel médecin choisir ?
Le choix du professionnel de santé dépend de l’âge de l’enfant. Pour les moins de 6 ans, un médecin d’une consultation de protection maternelle et infantile (PMI) peut s’en charger. A tous les âges, il peut aussi s’agir du médecin traitant, d’un médecin choisi par les parents de l’enfant ou par la personne ayant la garde de celui-ci Pendant la 6e année, l’examen peut être effectué par un médecin de l’Éducation nationale.

Tout est inscrit dans le carnet de santé
Au fil des rendez-vous médicaux, toutes les données sont inscrites par le médecin dans le carnet de santé, « éventuellement, dans le dossier médical partagé de l’enfant ». Ce suivi permet de s’assurer de l’accès à la prévention et aux soins dans chaque foyer. « En cas de difficultés, une aide peut être proposée à la famille (par exemples, visite à domicile de puéricultrices, prévention). »Lors des rendez-vous médicaux, le médecin saisit toutes les données dans le dossier médical, « éventuellement dans le dossier médical partagé de l’enfant ». Ce suivi garantit l’accès à la prévention et aux soins dans chaque foyer. « En cas de difficultés, une aide peut être proposée à la famille (par exemple, visite à domicile des infirmières, prévention). »

A noter : ces examens réguliers donnent aussi l’occasion d’une collecte anonyme des données, alimentant ainsi les ressources des travaux épidémiologiques et statistiques.