Tous les articles par Jacqueline Collard

L’ANSES alerte sur les produits de coloration pour cheveux

L’analyse de la littérature scientifique et des données de vigilance a permis de constater que la très grande majorité des cas de réactions allergiques en lien avec ces substances sont observées dans le secteur de la coiffure.

L’Anses alerte sur des substances utilisées notamment dans les produits de décoloration capillaire. Lesquels présentent des risques pour la santé des professionnels de la coiffure ainsi que les consommateurs. L’Agence recommande donc de réduire au maximum leur utilisation.

Les substances ciblées sont particulièrement des persulfates d’ammonium, de potassium et de sodium utilisées pour leurs propriétés oxydantes, notamment dans des produits de décoloration capillaire.(elles sont classées par le règlement européen CLP (relatif aux produits chimiques) comme « sensibilisants respiratoires et cutanés »)

En effet, plus de 1 000 cas de pathologies professionnelles liées aux persulfates ont été recensés par le Réseau national de vigilance et de prévention des pathologies professionnelles (rnv3p) entre 2001 et 2015 : asthme, dermatite allergique, rhinite, urticaire, choc anaphylactique et autres maladies respiratoires… La plupart des victimes sont des coiffeurs, et pour un quart d’entre eux des jeunes travailleuses et des apprenties. Des données confirmées par d’autres agences sanitaires (Royaume-Uni, Pays-Bas, Allemagne, Suisse, Autriche et Danemark).

l’Agence explique que le grand public n’est pas à l’abri et recommande « de restreindre dans les meilleurs délais l’usage des persulfates, notamment dans les produits capillaires, afin de protéger la santé des travailleurs et celle des consommateurs utilisateurs et donc exposés. »

https://www.anses.fr/fr/system/files/REACH2019SA0011.pdf

N’abusons pas des jus de fruits !

Une consommation élevée de sucres alimentaires, en particulier de boissons sucrées a été associée à un excès de cholestérol, au diabète et à l’obésité.

Une nouvelle étude américaine publiée dans la revue Jama Network Open.,  signale que dépasser un verre quotidien de jus de fruits ( plus de 15 CL) peut nuire à la santé, et l’associe même à un plus grand risque de mortalité. Cette étude a porté sur un nombre significatif soit sur plus de 13 000 consommateurs à propos de leurs habitudes de consommation et ce sur 6 ans :  après cette période 1000 étaient déjà décédés en relation avec des consommations de plus de 35cL/jour.

Selon les autorités de santé britanniques (NHS), mieux vaut éviter de consommer plus de 150 millilitres (un petit verre, en considérant que le verre moyen fait 200 mL) de jus de fruits pur, smoothies et jus de légumes combinés et en France, Santé Publique France recommande également de s’en tenir à « un verre par jour« .

Attention aux maquillages pour enfants

L’association de consommateurs la CLCV avec une association suisse  ont produit une enquête sur le maquillage à destination des enfants. Ces produits sont  en effet susceptibles de contenir des substances nocives pour la santé des plus jeunes.

9 produits cosmétiques pour enfants ont été étudiés. Parmi eux : des brillants à lèvres, du vernis et plus largement, des mallettes de maquillage.

Le décryptage des étiquettes et les tests réalisés en laboratoires révèlent que tous les rouges et brillants à lèvres et gloss contiennent des MOSH et MOAH, « des molécules issues des huiles minérales », autrement dit, d’hydrocarbures. « Les MOSH sont soupçonnés d’être bioaccumulables dans le foie et les MOAH seraient cancérigènes. » Certains produits, notamment le brillant à lèvre de la maquette Make it real, en contiennent pourtant près de 42 %, un taux largement supérieur aux doses recommandés (5 %) par l’association professionnelle européenne des industries cosmétiques.

Si la majorité des vernis à ongles pour enfants testés ne contient pas de solvants volatiles qui sont remplacés par de l’eau, 3 vernis sur 5 contiennent du phénoxyéthanol. La CVCL rappelle que « ce conservateur a été jugé par l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) toxique pour le foie ». Du phénoxyéthanol a par ailleurs été retrouvé dans tous les produits des mallettes de maquillages.

Parfois, les substances néfastes ne sont pas indiquées sur l’étiquette des produits. C’est par exemple le cas du BHT, un potentiel perturbateur endocrinien et du methylisothiazolinone (MIT), un allergène puissant.

« La peau d’un enfant est plus sensible que celle d’un adulte ». C’est la raison pour laquelle « il faut attendre que la peau soit prête, soit capable de se défendre avant de porter du maquillage même pour enfant. précise Isabelle Rousseaux, dermatologue et membre du Syndicat National des Dermatologues.

Et d’ajouter :Il est surtout conseillé aux parents de limiter l’utilisation du maquillage sur leurs enfants. « Le plus tard possible, le moins possible » conclut le CVCL.

Zero Waste nous alerte sur les lingettes

L’ONG ZERO Waste France par l’intermédiaire d’Anne-Fleur Hug, chargée de campagne  souhaite qu’on se mobilise sur l’usage intensif des lingettes avec des fonctions très diverses dans notre quotidien.

Principalement composées de plastique et de produits plus ou moins toxiques, elles sont impossibles à recycler. Et, contrairement à ce qu’annoncent certains emballages, elles ne sont pas du tout biodégradables comme de nombreuses communes en font la coûteuse expérience : « En toute bonne foi, de nombreuses personnes jettent les lingettes dans les toilettes, précise Anne-Fleur Hug, et elles finissent dans les stations d’épuration où elles obstruent les filtres. »« On a oublié que des alternatives réutilisables existent. Elles sont meilleures pour la santé, meilleures pour l’environnement et elles sont jusqu’à 15 fois moins chères ! », précise Anne-Fleur Hug.Les lingettes pour le ménage peuvent facilement être remplacées par une serpillière ou un torchon avec un peu de savon noir. Pour nettoyer son bébé, il suffit de retrouver le bon vieux gant de toilette. Quant au démaquillage, on trouve dans le commerce des cotons réutilisables qu’on peut laver avec son linge habituel.

L’ONG salue donc la volonté gouvernementale d’étendre la responsabilité élargie du producteur:« Ce système de pollueur-payeur va permettre aux industriels qui mettent les lingettes jetables sur le marché d’être responsabilisés à la gestion de la fin de vie de ces produits et d’enfin contribuer aux coûts qu’ils induisent »,

8 juin – journée mondiale des océans

Comme chaque journée internationale, la journée mondiale de l’océan est lancée par l’Organisation des Nations Unies afin d’informer le grand public sur des thèmes liés à des enjeux majeurs. Les pouvoirs publics comme des initiatives issues de la société civile ont ainsi lieu pour sensibiliser les citoyens pour construire un monde plus juste.

La Journée mondiale de l’océan est célébrée pour rappeler que les océans jouent un rôle primordial dans notre subsistance. Véritables poumons de notre planète, ils fournissent, par exemple, la plupart de l’oxygène que nous respirons. Ils constituent aussi une source importante de nourriture et de médicaments, et sont un élément essentiel de la biosphère. Il est donc important de sensibiliser le public sur la place fondamentale qu’ils occupent dans notre écosystème, mais également sur l’impact de nos activités humaines.Elle vise donc notamment à mobiliser et unir les populations du monde entier sur un projet de gestion durable des océans. Il s’agit enfin de rendre hommage à leur beauté et à leur richesse.Quel futur pour les océans ? Chaque année, les associations tirent la sonnette d’alarme concernant l’état déplorable des eaux mais la situation n’évolue guère.

Il y a beaucoup de choses que nous pouvons faire en tant qu’individus pour contribuer à un océan plus propre. Il ne s’agit pas seulement de recycler le plastique (Rappelons tout de même que chaque année, 13 millions de tonnes de plastique se déversent dans nos océans provoquant la mort de 100 000 animaux marins)que nous utilisons, mais d’en réduire fortement la consommation.