Tous les articles par Jacqueline Collard

Attention à la lumière bleue et surtout pour les plus jeunes

Dans un avis rendu public le mois dernier , l’Anses s’inquiète des effets des LED bleues, omniprésentes dans la vie quotidienne, sur la rétine et le rythme biologique des enfants et des adolescents. Rédigé par un comité d’experts qui a recherché des études dans  toute la littérature scientifique sur la question, le document met en garde contre les effets de la lumière bleue sur la santé, notamment chez les plus jeunes.

Une toxicité confirmée par les nouvelles données scientifiques, qui « montrent des effets phototoxiques à court terme liés à une exposition aiguë à la lumière bleue des LED et des effets à long terme liés à une exposition chronique, qui augmentent le risque de survenue d’une dégénérescence maculaire liée à l’âge ».Une étude récente de l’équipe dirigée par la professeure ­Francine Behar-Cohen, présidente du groupe de travail du rapport de l’Anses, a également analysé les effets des LED dans des conditions d’utilisation « normales », c’est-à-dire à luminance réduite et seulement le jour. Des rats ont été soumis pendant un mois, et à raison de douze heures par jour, à un éclairage aux LED de 500 lux (une utilisation similaire à celle des habitations). Puis l’équipe a analysé leur rétine. Elle a remarqué des signes de « stress oxydant » avec la présence d’une protéine, la GFAP, produite quand la rétine subit «un stress toxique».

« Le changement est très récent, explique Francine Behar-Cohen, ophtalmologue et présidente du groupe d’experts réunis par l’Anses. Nous, ce que nous recommandons, c’est que tous les objets qui contiennent des LED soient réglementés pour que seules les LED qui présentent un faible risque soient autorisées. »Aujourd’hui, les risques photobiologiques des LED sont partiellement pris en compte dans les normes européennes. En se référant aux valeurs limites d’exposition (VLE) à la lumière bleue établies par la Commission internationale de protection contre les rayonnements non ionisants en 1997, les éclairages LED sont classés dans des groupes de risque allant de 0 à 3 selon qu’ils sont sans risque (groupe 0) ou qu’ils présentent un risque faible (groupe 1), modéré (groupe 2) ou élevé (groupe 3). Depuis 2015, les lampes à usage domestique doivent obligatoirement faire partie des groupes de risque 0 ou 1.

La demande en alimentation biologique explose

Les surfaces cultivées en bio se sont accrues de 17% entre 2017 et 2018, selon le bilan présenté ce 4 juin par l’Agence bio. Les ventes de produits bio, en croissance de 16%, atteignent les 9,7Md € en 2018.

En 2018, plus de 9 Français sur 10 déclarent avoir consommé des produits biologiques et près des ¾ consomment bio régulièrement (au moins une fois par mois) 12%  en consomment même tous les jours !

 Certes on voit que la demande s’accroit, tout le monde veut se verdir, les  consommateurs inquiets des nombreux problèmes sanitaires reviennent à une réflexion plus grande quant à la qualité de leur apport alimentaire !

 Or la grande distribution est en train de promouvoir ce type de production pour retrouver une affluence en perte de vitesse.On peut alors se poser la question de la provenance et des conditions de productions pour répondre à cette demande nouvelle.  L’approvisionnement local ne peut  s’adapter rapidement à ces nouveaux marchés, c’est alors que se pose la question des transports peu compatible avec une réflexion verte !

Mais  cette demande exige que le cahier des charges exigeant reste la norme! Plusieurs groupements de producteurs biologiques s’insurgent contre le recours à des pratiques relevant plus de la production intensive comme par exemple les serres chauffées qui permettent d'(avoir par exemple tomates et fraises en dehors de la saison.Nous ne pouvons que les soutenir dans cette exigence.

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Des distributions de pastilles d’iode pour les riverains de centrales nucléaires

Quelque 2,2 millions de riverains supplémentaires des centrales nucléaires françaises vont bientôt recevoir des comprimés d’iode et des informations sur la conduite à tenir en cas d’accident, a annoncé lundi l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN).

Les 19 centrales exploitées par EDF disposent chacun d’un Plan particulier d’intervention (PPI) qui détermine les actions de protection et les moyens de secours en cas d’accident. Or leur rayon de protection est étendu à 20 km autour des centrales, contre 10 km auparavant, une décision qui avait été prise en 2016 par la ministre de l’Environnement et de l’énergie d’alors, Ségolène Royal.

La campagne d’information débute ce lundi 2 juin avec un courrier adressé aux riverains tandis que la distribution de comprimés d’iode aura lieu en septembre.Concrètement, les personnes concernées recevront un bon pour aller retirer leurs comprimés en pharmacie. La prise d’iode stable (iodure de potassium) permet de protéger la thyroïde contre les effets des rejets d’iode radioactif qui peuvent intervenir en cas d’accident nucléaire. En effet cet iode stable saturant la glande thyroïde qui en a besoin n’absorberait pas ainsi, l’iode radioactif potentiellement émis lors d’un accident.

www.distribution-iode.com/

plus d’information   N° Vert (appel Gratuit) : 0 800 96 00 20

L’économie circulaire revient en discussion et s’étaye : importante pour réduire les déchets !

La version du projet de loi sur l’économie circulaire publiée le 28 mai par l’avocat Arnaud Gossement montre que le ministère de la transition écologique a pris en compte plusieurs critiques formulées par les entreprises du recyclage et les associations. En particulier le recours aux ordonnances disparait  pour réformer les filières à responsabilité élargie du producteur (REP), qui était prévu

La réforme des filières REP constitue le point névralgique du texte. Elle encadre tout d’abord leur développement, avec la création de 5 nouvelles filières, dont les produits et matériaux de construction du bâtiment à partir du 1er janvier 2022. Ces dispositifs concernent aussi la vente à distance et la livraison de produits pour le compte d’un tiers, ils sont soumis à la filière REP sauf s’ils prouvent que les obligations ont déjà été remplies, par le fabricant par exemple.

Le ministère ajoute une filière dédiée aux produits du tabac équipés de filtres contenant du plastique –pour se conformer  à la directive sur les plastiques à usage unique et une filière pour les lingettes pré-imbibées pour usages corporels et domestiques. Une mesure intéressante puisque les textiles sanitaires forment 14% de nos ordures résiduelles,

La filière des véhicules hors d’usage s’élargit comme prévu et concerne désormais, en plus des voitures particulières, les camionnettes et véhicules à moteur à deux, trois ou quatre roues, dès le 1er janvier 2022. Celle des pneumatiques sera officialisée à partir du 1er janvier 2023. Du côté des éco-organismes, l’incorporation d’un taux minimal de matière recyclée dans les produits pourra être rendue obligatoire dans certains produits et matériaux définis par arrêté. Une mesure très efficace pour booster l’économie circulaire.

Enfin, une mesure importante: la destruction des invendus sera officiellement interdite pour tout produit non alimentaire neuf afin de favoriser le réemploi, la réutilisation et le recyclage. Une avancée cruciale alors que plusieurs scandales ont marqué l’actualité récente.L’amélioration de l’information du consommateur peine à se concrétiser en France. Le logo Triman, informant qu’un produit est recyclable, fait son grand retour. Obligatoire depuis le 1er janvier 2015 sur tout produit recyclable relevant d’une filière REP, il reste peu connu du grand public. Le nouveau projet de loi va l’aider à sortir de l’ombre.

 Nous espérons la sortie définitive du texte d’ici la fin de l’année.

 

L’OMS nous livre sa stratégie mondiale concernant Santé, Environnement et changements climatiques

 


 Projet de stratégie mondiale OMS sur la santé, l’environnement et les changements climatiques a été présenté courant  Avril
L’OMS veut  développer la transformation nécessaire pour améliorer durablement la vie et le bien-être grâce à des environnements sains. Nous ne pouvons qu’apprécier ce type de positionnement que nous déployons depuis des années.

Dans le même cadre nous avons participé au colloque des villes santé OMS (selon les priorités du consensus de Copenhague) qui a mis en avant combien les inégalités sociales étaient corrélés à des déficiences de santé et que privilégier une meilleure appropriation de l’importance de l’environnement de la femme enceinte et de la petite enfance pouvait être un  élément clé pour une meilleure santé pour tous.

Site : www.villes-sante.com

apps.who.int/gb/ebwha/pdf_files/WHA72/A72_15-fr.pdf ( stratégie mondiale OMS)