Tous les articles par Jacqueline Collard

Pour de nouveaux points de collecte de verre et une reprise plus organisée

La filière verre s’engage à 100% de collecte pour recyclage en 2029 elle a été initiatrice du principe du recyclage dés 1974,  pour l’instant elle se situe autour des 78% et elle souhaite atteindre 90% en 2025: tous les citoyens doivent s’y employer!

Bouteilles, bocaux et pots en verre (verre transparent et coloré) sont recyclables. Une fois vidés, vous pouvez les déposer au conteneur à verre (sans leurs capsules et leurs bouchons). Le recyclage du verre permet d’économiser la matière première : le sable, de réduire le volume des déchets d’emballages et d’économiser de l’énergie., En effet, le recyclage du verre nécessite une température de fonte moins élevée que celle des matières premières.

Nous demandons cependant qu’au delà la filière boisson aille jusqu’à la consigne encore moins consommatrice en énergie, qui commence à se mettre en place en France alors qu’elle est courante dans des pays frontaliers !

Les industriels de la filière boisson se sont engagés, le 25 octobre, à collecter 100% du verre pour recyclage en 2029, en s’appuyant sur de nouveaux points d’apport volontaire.

 

 

Une nouvelle tribune de scientifiques sonne l’alerte climatique

Ils sont climatologues, écologistes, zoologistes, biologistes, environnementalistes, spécialistes de la biodiversité, mais aussi physiciens, mathématiciens, chimistes, épidémiologistes, statisticiens ou politologues , ils  livrent aujourd’hui un résumé simple et percutant de l’état de la planète que même ceux qui n’auraient rien vu pendant les 40 dernières années, malgré les mots forts de Jacques Chirac au sommet de Rio en 1992  » la maison brûle et on regarde ailleurs ».

Plus aucune excuse ne sera possible : dans une tribune publiée dans la revue BioScience, ce sont 11 258 scientifiques de 153 pays qui ont apposé leur signature pour nous informer de l’urgence de la situation et nous placer devant les choix que nous devons effectuer dès à présent pour que la planète et l’humanité aient un avenir.

Ils répondent à l’appel fort de Greta Thunberg« Je veux que vous écoutiez les scientifiques, »  « Les scientifiques ont l’obligation morale de prévenir clairement l’humanité de toutes les grandes menaces sur son existence, et de les dire telles qu’elles sont », annoncent les signataires de la tribune, qui « déclarent clairement et sans équivoque que la planète Terre fait face à une urgence climatique. »

https://academic.oup.com/bioscience/advance-article/doi/10.1093/biosci/biz088/5610806

La montée des eaux inexorable : 300 millions de personnes concernées dans le monde

 

Dans leur étude, Scott Kulp et Benjamin Strauss, de l’organisation Climate Central (Princeton, New Jersey), essaient d’affiner les conséquences humaines du déréglement climatique en termes de population vivant dans des zones soit situées en-dessous du niveau de la mer, soit fréquemment inondées. Leurs résultats, portant sur 135 pays, révèlent une situation pire que celle envisagée jusqu’alors. Cette étude a été publiée dans Nature Communications et confirme les données récemment transmises par le Giec consacré aux océans et à la cryosphére.

L’élévation du niveau des mers aura des impacts supérieurs à ceux préalablement estimés , elle met en péril plus de 300 millions de personnes habitant  en zones costières, sachant que 20% de la population est concernée. Celle ci est  de 3,6 mm/an depuis 2006, contre une moyenne globale de 1,4 mm/an depuis le début du 20ème siècle. Où cela s’arrêtera-t-il? Nul ne le sait : dans son rapport, le Giec évoque une hausse comprise entre 40 et 80 centimètres selon que l’humanité suive un scénario RCP2.6 (optimiste) ou un scénario RCP8.5 (pessimiste). Toutefois, il subsiste de fortes incertitudes sur les effets du réchauffement sur les calottes polaires (Groenland et Antarctique). Dans le cas le plus défavorable, une hausse de 2 mètres du niveau de la mer n’est plus à exclure pour la fin du siècle.

Selon une carte interactive mise en ligne par Climate Central, les principales zones à risque en France métropolitaine sont celle de La Rochelle/Niort, le bassin d’Arcachon, la région de Calais, la Vendée et la Camargue. Selon les calculs de la Fondation européenne pour le climat, 1 million de Français seraient soumis à des inondations côtières en 2050, et 1,2 million en 2100.

De même le rapport publié jeudi 24 octobre, par l’Alliance nationale de la recherche pour l’environnement (AllEnvi), qui coordonne la recherche environnementale française, a étudié plusieurs scénarios de réponse mondiale à la montée des mers, avec des focus sur la Nouvelle-Aquitaine, les Pays-Bas et le Vietnam. «En l’absence de politiques publiques volontaristes et coordonnées au niveau global d’ici 2040, des situations graves peuvent se développer et devenir non maîtrisables», estiment les auteurs.

 

 

Un site citoyen » sécheresses » met en alerte sur les pénuries d’eau possibles à l’avenir

Ce site est réalisé par un collectif de citoyen·nes engagé·es à destination de celles et ceux qui préfèrent savoir à quel point nous allons manquer d’eau pour être libres d’agir.

 Nous reprenons leurs informations afin de vous transmettre ces données qui nous semblent de la plus haute importance dans le contexte de changement climatique que nous connaissons. ll s’agit de http://secheresses.fr/

Les informations présentées sont assemblées sur la base de témoignages de pénuries d’eau en France métropolitaine et d’informations vérifiées sur les prévisions climatiques et leur impact sur les sécheresses.

Y a t-il un risque de pénurie en eau potable en France métropolitaine ?

Ils sont déjà des dizaines de milliers d’habitants à les subir en France métropolitaine. Le point commun entre toutes ces villes et villages déjà impactés: ils ont tous subi des sécheresses prolongées et leur le sous-sol conserve mal l’eau en quantité suffisante. Ce qui arrivait une fois tous les trente ans se produira à partir de 2050-2060 une année sur deux. Une partie des communes localisées sur des régions à relief calcaire et au dessus de roches socle sont concernées et leur nombre va s’étendre: plusieurs centaines de milliers de citoyens/futurs citoyens seront concernés une partie de l’année. Mais avant de déménager sur un coup de tête, prenez tout de même le temps de lire ce qu’est un risque de pénurie en eau. Dans beaucoup de cas c’est n’est pas irrémédiable.

Naomi Klein : livre Plan B pour la planète : Le New Deal vert

     

La crise climatique est là qui menace l’équilibre du monde. De plus en plus de mouve­ments sociaux déclarent l’état d’urgence social et écologique. Pourquoi sommes-nous incapables d’agir en conséquence ? Comment éteindre l’incendie ?

Depuis plus de vingt ans, Naomi Klein ausculte la planète et se fait l’écho incisif de la guerre économique qui a pris pour cibles les individus et les ressources naturelles. Depuis une décennie, elle défend un programme radical et audacieux, qu’on appelle aujourd’hui le New Deal vert. L’heure n’est plus aux réformes, aux taxes et aux plafonnements, l’heure est aux transformations, aux bouleversements sans concession.L’essayiste, auteure de nombreux essais à succès, dont No Logo. La tyrannie des marques (Actes Sud, 2002) et Tout peut changer. Capitalisme et changement climatique (Actes Sud, 2015), juge que c’est à la condition d’un New Deal vert que l’on pourra éviter le risque d’une « barbarie climatique » : la montée des nationalismes et du suprémacisme blanc qui se nourrit du dérèglement climatique.

Dans ce volume, qui réunit pour la première fois une décennie de textes passionnés (2010-2019) – grandes enquêtes, écrites sur la ligne de front des catastrophes écologiques, et discours inédits –, Naomi Klein apparaît sous un jour prophétique. Elle nous engage à nous attaquer à la racine des problèmes en luttant de conserve contre le dérèglement climatique et les inégalités sociales et raciales, inextricablement liés. Elle explore l’antagonisme dans lequel nous vivons, urgence écologique versus “présent perpétuel”, l’histoire des brusques changements que l’humanité a su opérer face aux périls, ou analyse en quoi l’essor du suprémacisme blanc et la fermeture des frontières s’apparentent à une “barbarie climatique”.

 Journaliste d’investigation, essayiste engagée, auteure de best-sellers internationaux comme No Logo, La Stratégie du choc, Tout peut changer, ou Dire non ne suffit plus, publiés en France par Actes Sud, Naomi Klein est la première titulaire de la chaire Gloria Steinem (“Médias, culture et études féministes”), créée à l’université Rutgers. Elle présente son livre comme solution à la crise climatique et sociale. Elle a cofondé The Leap, une organisation qui lutte en faveur de la justice climatique.