Tous les articles par Jacqueline Collard

Un défi lancé par FR3 AURA : #PreserveTaMontagne

#PreserveTaMontagne : une idée, une initiative pour protéger la montagne ?

La protection de l’environnement est sans aucun doute l’un des plus grands défis actuels de l’humanité. On a tous quelque chose à faire. Prenons soin de ce qu’on aime, prenons soin de la montagne !

France 3 Auvergne-Rhône-Alpes lance en ce début d’année un grand concours pour 2020 en vous invitant à partager vos idées ou parler de vos initiatives autour de la protection de la montagne. Il vous suffit de remplir notre formulaire, d’enregistrer et envoyer un selfie-video d’une à deux minutes décrivant le projet.

Chaque année, nous sommes des milliers à découvrir leur beauté, à travers les sports d’hiver ou les activités de pleine nature. Mais cet environnement est fragile, la question de sa préservation se pose un peu plus chaque jour pour qu’il puisse continuer à émerveiller les générations futures. Selon une étude publiée au printemps 2019, 33% à 60% du volume total de glace présent en 2017 dans les sites classés au patrimoine mondial de l’Unesco aura disparu d’ici 2100. « Il est urgent de réduire considérablement les émissions de gaz à effet de serre. C’est le seul moyen d’éviter le déclin durable et irréversible des glaciers et les conséquences sociales, économiques et migratoires majeures qui en découlent », avait alors déclaré l’auteur principal de l’étude.

Puisque constater n’est plus suffisant, France 3 Auvergne-Rhône-Alpes a décidé de s’engager et de lancer une opération de mobilisation générale pour un tourisme plus responsable dans nos massifs, en partenariat avec La Grande Odyssée Savoie Mont Blanc, France Montagnes, Domaines skiables de France, Savoie Mont Blanc Tourisme, France TV Publicité Sud Est et Mountain Riders.

Ainsi, les professionnels (stations et collectivités), individuels (touristes ou citoyen local) et scolaires sont invités à participer au concours #PreserveTaMontagne en proposant leurs initiatives, idées, solutions qui devront être adressées par vidéo. Quatre thématiques environnementales ont été retenues : la biodiversité, le bilan carbone, les rivières et cours d’eau, les déchets.

L’Agence européenne de l’environnement vient de publier des cartes sur les projections climatiques qui sont pour le moins inquiétantes

l’Agence européenne de l’environnement (AEE) s’est projetée sur la fin du XXIe siècle pour imaginer ce que seront les vies futures.

Le changement climatique c’est : sécheresses, inondations, feux de forêt et élévation du niveau de la mer… Voici des catastrophes qui devraient être de plus en plus fréquentes en Europe, au cours des années à venir. Dans l’objectif d’informer la population, l’agence européenne de l’environnement a publié lundi 10 février une série de cartes montrant ces changements d’ici la fin du siècle. L’étude affirme que des changements auront lieu, même si des efforts concernant les émissions de gaz à effet de serre sont réalisés à l’échelle mondiale.

 Ce rapport quinquennal fait le constat de quelques progrès en matière de lutte contre le changement climatique : les émissions de CO2 ont baissé de 22% entre 1990 et 2017 et la part des énergies renouvelables représente 17,5% de la consommation finale, qui, elle, est revenue à son niveau de 1990 grâce aux politiques d’économie d’énergie. Mais les émissions sont reparties à la hausse depuis 2014 et les secteurs de l’agriculture et des transports sont de plus en plus émetteurs.

Elle  estime que d’ici la fin du XXIe siècle, il faut s’attendre au minimum à une hausse de 0,2 m, du niveau de la mer et  dans le pire des cas, il pourrait s’élever d’un mètre, avec de graves conséquences pour les écosystèmes et les vies humaines. Et la France n’est pas épargnée. Elle le serait non moins avec les émissions de gaz à effet de serre si elles restent élevées, le scénario prévoit alors une hausse de 40% des incendies dans presque toute l’Europe. De même, les épisodes de « sécheresse grave » se multiplieraient aussi, quels que soient les scénarios. Et là encore ils toucheraient l’ensemble du pays, avec une occurrence d’épisodes de sécheresse par périodes de 30 ans multiplié par 1,5 à 2,5.Le risque incendie augmente de 40% sur tout le continent à partir du milieu du siècle. Aucun pays n’est épargné. La Suède a connu en 2018 les pires feux de son histoire. Ce risque est dû à la fois aux températures extérieures et à l’inflammabilité des végétaux. Circonstances aggravantes : les insectes ravageurs des arbres sont favorisés par ces conditions météo. C’est le cas actuellement en France, Allemagne, Suisse, Autriche et Italie avec l’épicéa attaqué par les scolytes.

Ces projections vont forcément alimenter les réflexions de bien des élus, tant elles sont des conséquences non seulement sur les zones actuellement urbanisées mais également sur l’aménagement et l’urbanisation de demain. L’Agence souligne l’importance dès aujourd’hui de s’adapter avec des ouvrages et des réglementations pour faire face, à l’instar de ces régions ou pays, qui, comme les Pays-Bas, ont déjà mis en place des mesures pour protéger la population de ces inondations côtières.

Le changement climatique présente des risques de plus en plus graves pour les écosystèmes, la santé humaine : https://www.eea.europa.eu/fr/highlights/le-changement-climatique

11 février – journée pour un internet plus sûr

Chaque année, en février, des gens et des organismes du monde entier font cause commune pour faire d’Internet un lieu plus sûr pour les jeunes. En effet les réseaux sociaux sont des lieux à surveiller tout particulièrement pour les adolescents. Cette étude est publiée en amont de la Journée mondiale pour un Internet plus sûr (Safer Internet Day), mardi 11 février, qui vise à rendre « l’Internet plus sûr » à travers des campagnes de sensibilisation menées par des acteurs institutionnels, des associations et entreprises. Elle se concentre cette année sur « la place des écrans dans la famille », et les outils accessibles aux parents français en matière d’éducation et d’accompagnement.

En cette Journée pour un Internet plus sûr, le Centre canadien de protection de l’enfance (CCPE) demande aux familles de mettre leurs préados en garde contre les risques de la vidéo en direct.

Le CCPE a  donné aux parents et aux tuteurs de préados pour mieux protéger leurs enfants sur Internet :ces conseils sont complétés par ceux de l’Observatoire de la parentalité et de l’éducation numérique français (l’OPEN)

  1. Parlez à votre préado des risques de la vidéo en direct. Une capture d’écran ou une séquence vidéo tirée d’une diffusion en direct peut être utilisée contre un préado pour le mettre dans l’embarras ou lui faire du tort.
  2. Aidez votre préado à configurer ses paramètres de confidentialité. Avec un compte privé, l’utilisateur peut accepter ou refuser des abonnés, décider qui peut voir ses vidéos et limiter les messages entrants à ses abonnés. Mettez-vous d’accord sur les personnes que votre préado peut accepter comme abonnés.
  3. Souvent, les préados échangent en direct le soir dans leur chambre, à l’insu de leurs parents ou pendant que ceux-ci dorment. Retirez les appareils de leur chambre avant le coucher et songez à désactiver le Wi-Fi pendant la nuit, sont des bonnes précautions.
  4. Les enfants et adolescents français sont de plus en plus tôt équipés en smartphones et écrans connectés. C’est ce qui ressort des chiffres d’une étude Médiamétrie menée entre septembre et octobre 2019, et rendue publique lundi 10 février, pour le compte de l’Observatoire de la parentalité et de l’éducation numérique (OPEN) et de l’Union nationale des associations familiales (UNAF).Cette enquête a été réalisée sur deux mille foyers français où vivent des enfants et adolescents âgés de 0 à 14 ans, elle établit que 49 % de ces derniers « possèdent au moins un équipement » numérique, parmi lesquels smartphones, les consoles et les tablettes.
  5. L’accord parental est nécessaire pour recueillir des données sensibles ou utiliser les données pour de la prospection commerciale
  6. Un droit à l’oubli pour les mineurs : l’article 40 modifié de la loi informatique et Libertés – au même titre que futur Règlement européen sur la protection des données – consacre un droit à l’oubli spécifique pour les mineurs. Un internaute âgé de moins de 18 ans au moment de la publication ou de la création d’un compte en ligne peut directement demander au site l’effacement des données le concernant et ce, dans les meilleurs délais

Du 3 au 9 février journées sans portables

La journée mondiale sans téléphone portable au départ le 6 février ( la St Gaston) est désormais un ensemble de trois jours pendant lesquels, selon son promoteur, l’écrivain français Phil Marso, le public est invité à réfléchir à l’usage qu’il fait des téléphones portables. Couper le cordon avec son téléphone portable durant trois jours, l’idée peut sembler séduisante. Néanmoins, cela semble plus compliqué qu’il n’y parait. Mais ce qui semble être un atout peut vite devenir pénible.

Que l’on décide d’y participer ou non, cette journée a au moins un mérite : elle nous montre à quel point les portables ont pris de la place dans nos vies. La plupart des gens se servent de leurs smartphones tout au long de la journée, pour communiquer avec des proches ou regarder des vidéos, par exemple. Le portable a en partie rendu nos vies plus faciles avec une multitude de possibilités .Dans certains cas nous mangeons avec lui, dormons avec lui, travaillons avec lui avec Internet, les sms etc.., mais posons nous la question, ne pouvons nous pas lui consacrer moins d’attention?

Dans une journée, les Français consultent leur smartphone en moyenne 26,6 fois par jour. Pour les jeunes (18-24 ans), ce chiffre est quasiment doublé (50 fois par jour). De quoi donner le vertige.

Pour un Français sur cinq, il se passe moins de cinq minutes entre le réveil et le premier coup d’œil au téléphone portable (hors désactivation de l’alarme). Une proportion qui double chez les 18-24 ans.

La nomophobie ou la phobie d’être séparé de son portable touche de plus en plus de Français, « des fois je regarde mon téléphone et je vais sur les réseaux sociaux alors que j’y suis allée deux minutes avant. » Alors je tente quelques astuces « je le mets au bout de la pièce, comme ça ne je ne l’ai pas près de moi, c’est dur mais des fois ça marche » sourit l’interviewée.

Le but de cette semaine sans portable pour Pascal Lardellier, sociologue spécialiste des usages numériques, « ce n’est pas dire arrêtez tout mais d’aider à s’interroger sur notre rapport à cet objet qui passe nos vies aux moulinettes du numérique ». « Les smartphones nous ont volé le temps d’ennui, de flânerie mentale. »

Le risque amiante dans les écoles peu pris en compte

Selon une enquête de l’Observatoire national de la Sécurité (ONS) et de l’accessibilité des établissements d’enseignement datant déjà de 2016, son président Jean-Marie Schléret, a confié aux médias sur l’état actuel des choses : « D’expérience, les choses évoluent très lentement. La situation doit être sensiblement la même aujourd’hui », confie-t-il . L’existence de celui ci est désormais en sursis.

Selon les réponses d’un tiers du parc scolaire, 80 % des lycées professionnels, 77 % des lycées généraux et technologiques, 73 % des collèges et 38 % des écoles construites avant 1997 (date de l’interdiction de l’amiante en France) contiennent toujours de ce matériau dangereux pour la santé. Ainsi les mesures de précaution imposées par la loi (diagnostic régulier, protection en cas de travaux) ne sont pas respectées.

Le président accuse le ministère de ne pas avoir pris au sérieux le « risque amiante », choisissant au contraire de traiter le problème en surface : « Le ministère n’a jamais voulu faire un recensement. Il souhaitait simplement avoir quelques données. Ces inquiétantes irrégularités présentent de dangereux risques, alors qu’enfants, profs et équipes éducatives exposés à l’amiante pourraient développer des maladies trente à quarante ans après ». L’enquête révèle par ailleurs la non-application des règles de sécurité prévues par la loi. Ainsi, si chaque établissement doit faire l’objet d’un diagnostic amiante, obligatoire depuis 2001 et permettant de localiser le matériau, 65 % des chefs d’établissements interrogés assurent ne pas disposer de ce document dans le bureau et parfois ne pas le connaitre ».

En effet sur 19 922 établissements ayant répondu à l’enquête de l’ONS, 12 418 avaient fait réaliser un « dossier technique amiante ». . Et parmi ces dossiers, 7 261 faisaient état de la présence d’amiante, sans pour autant prescrire de travaux dans la plupart des cas.

Or on connait bien les risques de l’amiante qui pourrait provoquer 100 000 morts en France d’ici 2025, en majorité d’anciens ouvriers de l’industrie les plus exposés, mais pas seulement.