Tous les articles par Jacqueline Collard

La santé de l’enfant doit devenir prioritaire dans le monde entier

C’est un signal d’alarme, déjà actionné, mais qui sonnerait encore plus fort. Les auteurs d’un rapport publié mercredi 19 février dans la revue médicale britannique The Lancet estiment que des avancées ont été réalisées au cours des vingt dernières années dans le domaine de la santé des enfants et des adolescents, mais « ces progrès sont aujourd’hui au point mort » voire « menacés »,

En effet « Qu’il s’agisse de la crise climatique, de l’obésité ou des pratiques de marketing nocives, les enfants du monde entier doivent combattre des menaces qui étaient inimaginables il y a seulement quelques générations », a déclaré Henrietta Fore, Directrice générale de l’UNICEF. « Il est temps de repenser la santé de l’enfant, pour placer les enfants au premier rang des priorités de tout programme de développement gouvernemental et leur bien-être au-dessus de toute autre considération. »

C’est un rapport marquant initulé A Future for the World’s Children? (Quel avenir pour les enfants du monde ?)  qui a été publié ce jour 19 février  par une Commission rassemblant plus de 40 experts de la santé de l’enfant et de l’adolescent venus du monde entier. Cette Commission a été crée  sous l’égide de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), de l’UNICEF et du The Lancet. « Le présent rapport montre que les décideurs du monde entier échouent, trop souvent, lorsqu’il s’agit des enfants et des jeunes : échouent à protéger leur santé, échouent à protéger leurs droits, et échouent à protéger leur planète », a déclaré le DTedros Adhanom Ghebreyesus, Directeur général de l’Organisation mondiale de la Santé.

« Les pays doivent revoir leur approche de la santé des enfants et des adolescents en faisant en sorte, non seulement de prendre soin d’eux aujourd’hui, mais en protégeant le monde dont ils hériteront », souligne Helen Clark, ancienne première ministre de Nouvelle-Zélande et coprésidente de la commission d’experts convoquée par l’OMS et l’Unicef.

Leurs recommandations sont notamment les suivantes :

  1. Mettre un terme aux émissions de COde toute urgence, pour garantir que les enfants aient un avenir sur cette planète ;
  2. Placer les enfants et les adolescents au centre de nos efforts pour parvenir à un développement durable ;
  3. Inciter tous les secteurs à élaborer de nouvelles politiques et à investir dans les domaines de la santé et des droits de l’enfant ;
  4. Intégrer la voix des enfants dans le processus de décision politique ;
  5. Renforcer la réglementation du marketing commercial nocif au niveau national, en s’appuyant sur un nouveau protocole facultatif à la Convention des Nations Unies relative aux droits de l’enfant.

 

L’absence d’évaluation des fréquences 5 G dénoncées par plusieurs associations

Un  décret du 31 décembre 2019 et  l’arrêté du 30 décembre 2019 ont été signés par la secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’économie et des finances Agnès Pannier-Runacher pour lancer les procédures d’attribution pour les fréquences 5 G en France.

Un recours en Conseil d’état vient d’etre lancé  par les associations Priartem et Agir pour l’environnement ce lundi 17 février, sur le fond et en référé, contre les textes lançant ces procédures d’attribution des fréquences des offres de téléphonie mobile de cinquième génération (5G).Dés septembre 2019 des associations représentatives dont celles ci , ont demandé un moratoire sur ce déploiement précipité.

Alors même que l’ANSES (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail) s’inquiète de l’absence d’études permettant d’évaluer sérieusement l’impact de la 5G sur l’exposition des riverains et des utilisateurs,la présidente de PRIARTEM-Electrosensibles de France regrette que « le gouvernement n’ait pas cru bon de mettre en place une expertise sanitaire robuste avant de lancer l’attribution de fréquences 5G. Pourtant, il apparaît déjà que celles-ci induiront une augmentation significative du nombre de points « atypiques », ceux où sont mesurées de fortes expositions ». Ainsi , les Français vont être pris pour des cobayes, fortement exposés et  sous-informés, d’autant que des sites d’expérimentations ( au nombre de 382stations) ont été autorisés par l’ARCEP aux opérateurs  depuis octobre 2019.

Les ONG dénoncent l’absence d’évaluations environnementale et sanitaire du déploiement de ces nouvelles fréquences, alors que le lancement des premières offres est attendu pour la fin 2020. « L’absence d’évaluation environnementale en amont du lancement de la 5G, s’apparentant à un plan et programme, est constitutif d’une faute que la Conseil d’État devrait sanctionner », explique François Lafforgue, avocat des associations. Dans un rapport préliminaire publié le 27 janvier, l’Agence de sécurité sanitaire (Anses) a pourtant pointé le manque de données sur les données sanitaires liés à l’exposition aux ondes de la 5G.

L’absence d’évaluations sanitaire et environnementale de la 5G préoccupe également les eurodéputés. Le Parlement européen a décidé de se saisir de cette question via son Panel pour l’avenir de la science et de la technologie (Stoa), indique l’écologiste Michèle Rivasi. Une première rencontre sur l’impact des nouvelles fréquences est programmée le 28 avril au Parlement, précise la députée européenne. Au plan français, les résultats complets des travaux d’expertise de l’Anses ne sont annoncés que pour le premier trimestre 2021.

Comment la mer de glace peut-elle changer la tendance ?

Le célèbre glacier, alternance de roches grises et de glace vive bleutée, dont la fonte accélérée ces dernières années – plus de 120 mètres de glace perdus en un siècle – est l’illustration la plus spectaculaire de l’impact du réchauffement en France. Les sentinelles du climat ces glaciers ont perdu plus de 9 000 milliards de tonnes de glace depuis 1961, contribuant à l’élévation du niveau des mers. Partout sur le globe et c’est plus que visible dans notre environnement alpin, les glaciers se dévêtent progressivement de leurs majestueux manteaux blancs aux nuances de bleu. Conséquence du réchauffement de l’atmosphère, ces sentinelles du climat ont perdu plus de 9 600 milliards de tonnes de glace au cours des cinquante dernières années.

« Nos résultats montrent que les glaciers continentaux, notamment la Patagonie, l’Alaska ou les Alpes, sont ceux qui sont le plus affectés par le climat, davantage que les calottes glaciaires du Groenland et de l’Antarctique avec la perte de masse  accélérée au cours des trente dernières années», ajoute Emmanuel Thibert, glaciologue à l’université Grenoble Alpes et à l’Institut national de recherche en sciences et technologies pour l’environnement et l’agriculture. Selon les estimations, la mer de Glace recule de 8 à 10 mètres par an, faisant du site l’illustration la plus spectaculaire de l’impact du réchauffement en France. La température moyenne observée près du Massif du mont Blanc a augmenté de 4°C entre les années 1950 et les années 2000.

Or, cette semaine, mercredi, dans l’hôtel surplombant la mer de Glace, Emmanuel Macron a réuni des sommités comme le célèbre climatologue Jean Jouzel, la biologiste Camille Parmesan et la spécialiste de la biodiversité Anne Larigauderie, de l’IPBES, qui a publié l’an dernier un rapport glaçant sur la disparition des espèces. Emmanuel Macron doit redescendre à Chamonix pour détailler des mesures de protection du mont Blanc et de son écosystème, menacés par la surfréquentation et les incivilités. Le massif, qui culmine à 4 809 m, sera davantage protégé par l’entrée en vigueur d’un arrêté préfectoral de protection naturelle.

Conclusions d’une étude parue dans Nature lundi 8 avril 1918, extrêmement précise quant à l’observation des bouleversements qui affectent ces géants continentaux.

 

 

Une initiative citoyenne européenne (ICE) pour une révision sur les pesticides

Initiative Citoyenne Européenne : il nous reste 7 mois pour récolter le million de signatures pour une oibligation de révision par le Parlement !

#ICE #StopPesticides
Chacun peut constater que le modèle agricole actuel, dépendant de l’usage des pesticides, va dans le mur et ne permet pas d’assurer un haut niveau de protection des populations et de notre environnement.
Il faut donc obtenir une réforme en profondeur de ce dernier par la sortie des pesticides de synthèse de l’UE en 15 ans, c’est le sens de l’ICE soutenue par plus de 100 ONG en Europe, dont Générations Futures, FNE, l’UNAF, SERA, Justice Pesticides, Greenpeace, la Confédération Paysanne et bien d’autres en France !

NOUS AVONS BESOIN DE VOUS !

Aidez-nous à atteindre le million de signatures pour faire agir la Commission européenne sur le sujet des pesticides !

Une initiative citoyenne européenne (ICE) pour une révision sur les pesticides

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Chacun peut constater que le modèle agricole actuel, dépendant de l’usage des pesticides, va dans le mur et ne permet pas d’assurer un haut niveau de protection des populations et de notre environnement.
Il faut donc obtenir une réforme en profondeur de ce dernier par la sortie des pesticides de synthèse de l’UE en 15 ans, c’est le sens de l’ICE soutenue par plus de 100 ONG en Europe, dont Générations Futures, FNE, l’UNAF, SERA, Justice Pesticides, Greenpeace, la Confédération Paysanne et bien d’autres en France !

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