Tous les articles par Jacqueline Collard

Comment la mer de glace peut-elle changer la tendance ?

Le célèbre glacier, alternance de roches grises et de glace vive bleutée, dont la fonte accélérée ces dernières années – plus de 120 mètres de glace perdus en un siècle – est l’illustration la plus spectaculaire de l’impact du réchauffement en France. Les sentinelles du climat ces glaciers ont perdu plus de 9 000 milliards de tonnes de glace depuis 1961, contribuant à l’élévation du niveau des mers. Partout sur le globe et c’est plus que visible dans notre environnement alpin, les glaciers se dévêtent progressivement de leurs majestueux manteaux blancs aux nuances de bleu. Conséquence du réchauffement de l’atmosphère, ces sentinelles du climat ont perdu plus de 9 600 milliards de tonnes de glace au cours des cinquante dernières années.

« Nos résultats montrent que les glaciers continentaux, notamment la Patagonie, l’Alaska ou les Alpes, sont ceux qui sont le plus affectés par le climat, davantage que les calottes glaciaires du Groenland et de l’Antarctique avec la perte de masse  accélérée au cours des trente dernières années», ajoute Emmanuel Thibert, glaciologue à l’université Grenoble Alpes et à l’Institut national de recherche en sciences et technologies pour l’environnement et l’agriculture. Selon les estimations, la mer de Glace recule de 8 à 10 mètres par an, faisant du site l’illustration la plus spectaculaire de l’impact du réchauffement en France. La température moyenne observée près du Massif du mont Blanc a augmenté de 4°C entre les années 1950 et les années 2000.

Or, cette semaine, mercredi, dans l’hôtel surplombant la mer de Glace, Emmanuel Macron a réuni des sommités comme le célèbre climatologue Jean Jouzel, la biologiste Camille Parmesan et la spécialiste de la biodiversité Anne Larigauderie, de l’IPBES, qui a publié l’an dernier un rapport glaçant sur la disparition des espèces. Emmanuel Macron doit redescendre à Chamonix pour détailler des mesures de protection du mont Blanc et de son écosystème, menacés par la surfréquentation et les incivilités. Le massif, qui culmine à 4 809 m, sera davantage protégé par l’entrée en vigueur d’un arrêté préfectoral de protection naturelle.

Conclusions d’une étude parue dans Nature lundi 8 avril 1918, extrêmement précise quant à l’observation des bouleversements qui affectent ces géants continentaux.

 

 

Une initiative citoyenne européenne (ICE) pour une révision sur les pesticides

Initiative Citoyenne Européenne : il nous reste 7 mois pour récolter le million de signatures pour une oibligation de révision par le Parlement !

#ICE #StopPesticides
Chacun peut constater que le modèle agricole actuel, dépendant de l’usage des pesticides, va dans le mur et ne permet pas d’assurer un haut niveau de protection des populations et de notre environnement.
Il faut donc obtenir une réforme en profondeur de ce dernier par la sortie des pesticides de synthèse de l’UE en 15 ans, c’est le sens de l’ICE soutenue par plus de 100 ONG en Europe, dont Générations Futures, FNE, l’UNAF, SERA, Justice Pesticides, Greenpeace, la Confédération Paysanne et bien d’autres en France !

NOUS AVONS BESOIN DE VOUS !

Aidez-nous à atteindre le million de signatures pour faire agir la Commission européenne sur le sujet des pesticides !

Une initiative citoyenne européenne (ICE) pour une révision sur les pesticides

Initiative Citoyenne Européenne : il nous reste 7 mois pour récolter le million de signatures pour une oibligation de révision par le Parlement !
#ICE #StopPesticides
Chacun peut constater que le modèle agricole actuel, dépendant de l’usage des pesticides, va dans le mur et ne permet pas d’assurer un haut niveau de protection des populations et de notre environnement.
Il faut donc obtenir une réforme en profondeur de ce dernier par la sortie des pesticides de synthèse de l’UE en 15 ans, c’est le sens de l’ICE soutenue par plus de 100 ONG en Europe, dont Générations Futures, FNE, l’UNAF, SERA, Justice Pesticides, Greenpeace, la Confédération Paysanne et bien d’autres en France !

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Un défi lancé par FR3 AURA : #PreserveTaMontagne

#PreserveTaMontagne : une idée, une initiative pour protéger la montagne ?

La protection de l’environnement est sans aucun doute l’un des plus grands défis actuels de l’humanité. On a tous quelque chose à faire. Prenons soin de ce qu’on aime, prenons soin de la montagne !

France 3 Auvergne-Rhône-Alpes lance en ce début d’année un grand concours pour 2020 en vous invitant à partager vos idées ou parler de vos initiatives autour de la protection de la montagne. Il vous suffit de remplir notre formulaire, d’enregistrer et envoyer un selfie-video d’une à deux minutes décrivant le projet.

Chaque année, nous sommes des milliers à découvrir leur beauté, à travers les sports d’hiver ou les activités de pleine nature. Mais cet environnement est fragile, la question de sa préservation se pose un peu plus chaque jour pour qu’il puisse continuer à émerveiller les générations futures. Selon une étude publiée au printemps 2019, 33% à 60% du volume total de glace présent en 2017 dans les sites classés au patrimoine mondial de l’Unesco aura disparu d’ici 2100. « Il est urgent de réduire considérablement les émissions de gaz à effet de serre. C’est le seul moyen d’éviter le déclin durable et irréversible des glaciers et les conséquences sociales, économiques et migratoires majeures qui en découlent », avait alors déclaré l’auteur principal de l’étude.

Puisque constater n’est plus suffisant, France 3 Auvergne-Rhône-Alpes a décidé de s’engager et de lancer une opération de mobilisation générale pour un tourisme plus responsable dans nos massifs, en partenariat avec La Grande Odyssée Savoie Mont Blanc, France Montagnes, Domaines skiables de France, Savoie Mont Blanc Tourisme, France TV Publicité Sud Est et Mountain Riders.

Ainsi, les professionnels (stations et collectivités), individuels (touristes ou citoyen local) et scolaires sont invités à participer au concours #PreserveTaMontagne en proposant leurs initiatives, idées, solutions qui devront être adressées par vidéo. Quatre thématiques environnementales ont été retenues : la biodiversité, le bilan carbone, les rivières et cours d’eau, les déchets.

L’Agence européenne de l’environnement vient de publier des cartes sur les projections climatiques qui sont pour le moins inquiétantes

l’Agence européenne de l’environnement (AEE) s’est projetée sur la fin du XXIe siècle pour imaginer ce que seront les vies futures.

Le changement climatique c’est : sécheresses, inondations, feux de forêt et élévation du niveau de la mer… Voici des catastrophes qui devraient être de plus en plus fréquentes en Europe, au cours des années à venir. Dans l’objectif d’informer la population, l’agence européenne de l’environnement a publié lundi 10 février une série de cartes montrant ces changements d’ici la fin du siècle. L’étude affirme que des changements auront lieu, même si des efforts concernant les émissions de gaz à effet de serre sont réalisés à l’échelle mondiale.

 Ce rapport quinquennal fait le constat de quelques progrès en matière de lutte contre le changement climatique : les émissions de CO2 ont baissé de 22% entre 1990 et 2017 et la part des énergies renouvelables représente 17,5% de la consommation finale, qui, elle, est revenue à son niveau de 1990 grâce aux politiques d’économie d’énergie. Mais les émissions sont reparties à la hausse depuis 2014 et les secteurs de l’agriculture et des transports sont de plus en plus émetteurs.

Elle  estime que d’ici la fin du XXIe siècle, il faut s’attendre au minimum à une hausse de 0,2 m, du niveau de la mer et  dans le pire des cas, il pourrait s’élever d’un mètre, avec de graves conséquences pour les écosystèmes et les vies humaines. Et la France n’est pas épargnée. Elle le serait non moins avec les émissions de gaz à effet de serre si elles restent élevées, le scénario prévoit alors une hausse de 40% des incendies dans presque toute l’Europe. De même, les épisodes de « sécheresse grave » se multiplieraient aussi, quels que soient les scénarios. Et là encore ils toucheraient l’ensemble du pays, avec une occurrence d’épisodes de sécheresse par périodes de 30 ans multiplié par 1,5 à 2,5.Le risque incendie augmente de 40% sur tout le continent à partir du milieu du siècle. Aucun pays n’est épargné. La Suède a connu en 2018 les pires feux de son histoire. Ce risque est dû à la fois aux températures extérieures et à l’inflammabilité des végétaux. Circonstances aggravantes : les insectes ravageurs des arbres sont favorisés par ces conditions météo. C’est le cas actuellement en France, Allemagne, Suisse, Autriche et Italie avec l’épicéa attaqué par les scolytes.

Ces projections vont forcément alimenter les réflexions de bien des élus, tant elles sont des conséquences non seulement sur les zones actuellement urbanisées mais également sur l’aménagement et l’urbanisation de demain. L’Agence souligne l’importance dès aujourd’hui de s’adapter avec des ouvrages et des réglementations pour faire face, à l’instar de ces régions ou pays, qui, comme les Pays-Bas, ont déjà mis en place des mesures pour protéger la population de ces inondations côtières.

Le changement climatique présente des risques de plus en plus graves pour les écosystèmes, la santé humaine : https://www.eea.europa.eu/fr/highlights/le-changement-climatique