Tous les articles par Jacqueline Collard

La Convention citoyenne pour le climat a formulé 50 propositions

La convention citoyenne pour le climat (CCC) a transmis vendredi 10 avril , 50 propositions à l’exécutif pour créer «un modèle économique et sociétal différent, plus humain et plus résilient», pour sortir de la crise sanitaire dans laquelle nous vivons.

.La Convention avait été mise en place par le gouvernement après la crise des «gilets jaunes». Elle est composée de 150 citoyens représentant la société française et doit aboutir à des mesures pour lutter contre le réchauffement climatique «dans une logique de justice sociale».  Logement, voitures, alimentation, publicité, innovation : les mesures, doivent encore être amendées et votées par l’assemblée plénière.

Trois exemples de leurs propositions:

Ils  proposent tout d’abord de rendre obligatoire la rénovation énergétique globale des bâtiments d’ici à 2040, et d’ici à 2030 pour les « passoires thermiques », ces logements étiquetés F et G pour leurs faibles performances énergétiques. « Notre ambition, écrivent-ils, est de passer d’une rénovation par petits gestes et à petits pas à une rénovation globale (toit, isolation, fenêtres, chauffage et VMC), en multipliant par trois le rythme des rénovations. »

L’essentiel porte sur l’éducation et la formation du consommateur à l’environnement et au développement durable. Les citoyens conventionnels propose, d’interdire dès 2023 la publicité sur les produits les plus émetteurs de gaz à effet de serre (« une sorte de loi Evin sur le climat »). D’une manière plus générale,  il s’agit de « limiter fortement les incitations quotidiennes et non choisies ».

Il est proposé que soit rendue obligatoire dans toutes les publicités une mention de type « En avez-vous vraiment besoin ? La surconsommation nuit à la planète ».

Avant même la finalisation de ses travaux, la Convention a décidé de « partager sans attendre un certain nombre de ses propositions avec l’exécutif« , selon un communiqué de presse.

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Le Professeur Martin Pall dans une conférence nous rapporte les effets des déploiements de la téléphonie mobile sur l’homme et l’environnement.

Martin L. Pall,  professeur émérite de biochimie et de sciences médicales de base,  a fait une conférence à la  Washington State University – en  février 2020 parmi les 59 conférences professionnelles où il a été  invité sur ce sujet dans 15 pays sur quatre continents, en rappelant  la reconnaissance du mécanisme des CCVG ( mécanisme du canal calcique à commande électrique)  devenue  accessible au plus grand  nombre.

En résumé, il a identifié une série d’événements liés à la 5G qui se sont produits dans plus d’une situation, où nous avons des mécanismes plausibles que les rayonnements 5G peuvent provoquer et où nous savons que les arguments adverses sont basés sur « des standards de sécurité » qui ne permettent pas de prévoir les effets biologiques et sont donc inacceptables . Il s’agit notamment des éléments suivants :

1. Les effets neurologiques/neuropsychiatriques rapportés en Suisse et à Stuttgart en Allemagne suite au « déploiement » de la 5G, effets similaires mais plus graves que les effets causés par d’autres expositions aux CEM ( champ électromagnétique engendré par la téléphonie mobile).
2. Trois suicides à 11 jours d’intervalle parmi le personnel des ambulances équipées en 5G.
3. Des effets cardiaques ont également été signalés en Suisse et à Stuttgart en Allemagne, des effets similaires à ceux observés chez les humains après d’autres expositions aux CEM ainsi que dans des études expérimentales sur les animaux.
4. Deux cas d’effets de la 5G par arrêt cardiaque presque instantané de nuées d’oiseaux, l’un aux Pays-Bas et l’autre au Royaume-Uni.
5. Nous avons des cas de panique massive chez les bovins, ainsi que d’autres effets neurologiques/neuropsychiatriques chez les bovins et les ovins.
6. Nous avons de multiples cas de malformations congénitales des membres humains en France et en Allemagne.
7. Nous avons de nombreux cas d’incendies dûs à la 5G en Corée et en Californie du Sud.
8. Nous constatons une forte augmentation apparente de l’électrosensibilité à Stuttgart, en Allemagne. Bien qu’il s’agisse d’un seul exemple, à ma connaissance, des exemples similaires d’électrosensibilité, bien que se développant plus lentement, ont été démontrés dans des études d’exposition professionnelle aux CEM et dans les deux études sur les compteurs intelligents. Le cas est peut-être plus faible ici que pour les sept autres, car il est basé uniquement sur l’exemple de Stuttgart, mais il reste conséquent.

Les impacts très élevés des impulsions modulantes et non modulantes signifient que le niveau extraordinairement élevé d’impulsions modulantes dans le rayonnement 5G, ces impulsions communiquant de grandes quantités d’informations par seconde, signifie que le rayonnement 5G est encore beaucoup plus dangereux que les expositions que nous avons eues précédemment et que ces expositions précédentes ont déjà eu des impacts massifs sur nous et sur d’autres organismes.

En conclusion: Les communications câblées, qu’il s’agisse de fibre optique ou de fil de cuivre, sont toujours préférables aux communications sans fil : elles sont plus rapides, plus fiables, beaucoup plus sûres et beaucoup plus efficaces sur le plan énergétique et, surtout, les communications câblées ont un impact biologique minimal. Nous pouvons profiter de la plupart de ces technologies en utilisant des connexions câblées, de préférence avec la fibre optique ,de sorte qu’il n’est pas nécessaire d’utiliser la 5G, ni d’ailleurs la 4G ou le Wi-Fi.

Multiplication des accidents domestiques avec des désinfectants usuels

Dans un contexte de confinement, de l’épidémie de Covid-19,  s’accompagne d’une multiplication des accidents domestiques. C’est du moins ce que suggèrent l’Agence nationale de sécurité sanitaire, de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) et le réseau des Centres antipoison (CAP)

En ce mois de mars 2020, les « familles d’agents » toxiques  ont suscité le plus de sollicitations des centres anti poison tels que  les nettoyants ou désinfectants comme  l’eau de Javel ou les solutions hydro-alcooliques. En particulier, l’utilisation de certains de ces composés ou mélanges comme produits d’hygiène corporelle a occasionné plusieurs consultations pour des lésions cutanées. Cependant, l’application notamment prolongée de ces produits sur la peau s’avère dangereuse aussi faut-il en ménager l’utilisation selon des protocoles bien précis  et surtout sans abus. Sans compter les risques accrus de l’eau de Javel qui peut endommager les voies respiratoires et par ailleurs il n’est pas conseillé de l’utiliser non plus, comme produit ménager, car son coté antiseptique n’est pas du tout favorable au traitement des eaux usées.

Ces produits sont capables, après contact avec la peau, la surface de l’œil ou des muqueuses, de pénétrer les tissus et de provoquer des réactions chimiques pouvant mener soit à une inflammation (qui se manifeste par des rougeurs, de la chaleur et des douleurs), soit à une destruction plus massive de cellules éventuellement à l’origine de lésions irréversibles.

Le changement climatique va-t-il favoriser les pandémies ?

Nous relayons les propos de chercheurs qui mettent l’accent sur la probabilité croissante d’épidémies, conséquences de nos modes de vie et de nos modes de transports rapides à travers le monde, accélérée par les modifications climatiques.

«L’épidémie de coronavirus révèle l’ampleur de la menace que représentent les maladies infectieuses pour nos sociétés», dit à Reporterre Emmanuel Drouet, enseignant-chercheur à l’Institut de biologie structurale de Grenoble (Isère). Or, prévient-il, « l’émergence de nouveaux agents infectieux pourrait augmenter dans les années à venir » avec l’explosion des flux de déplacements humains et commerciaux, les modifications d’usage des sols et les perturbations des écosystèmes, le tout sur fond de changement climatique, « énormément de maladies infectieuses étant étroitement liées aux températures et aux taux d’humidité ».

« Le changement climatique devrait accroître la portée géographique des maladies infectieuses aux noms effrayants, comme Zika ou chikungunya, propagées par des vecteurs comme les tiques ou les moustiques », signale , la climatologue Katharine Hayhoe, directrice du Centre des sciences du climat à la Texas Tech University.

L’expansion des insectes vecteurs de maladies comme les moustiques s’observe dans l’espace, mais aussi dans le temps. « La hausse des températures hivernales augmente leur période d’activité et de reproduction », explique Emmanuel Drouet. Les maladies dont ils sont vecteurs pourraient ainsi être « transmises de façon quasiment continue ».

Dans le contexte des changements climatiques dont les effets sont de plus en plus sensibles, il est fort à imaginer que nous allons connaitre des évènements difficiles, si nous ne modifions pas nos habitudes qui contribuent à ces crises graves.

Des soubresauts de Tchernobyl signalés en France ?

Depuis le 4 avril, la forêt qui cerne la tristement célèbre centrale nucléaire Tchernobyl est en feu. Les pompiers qui tentent de l’éteindre affrontent, au cœur de l’incendie, des niveaux de radioactivité 16 fois supérieurs à la normale. Cet événement pourrait remettre en suspension de césium 137 dans l’air. Suite à ces incendies dans la steppe russe et en particulier près de Tchernobyl des particules radioactives ont été mises en suspension et ont pu être analysées en faible quantité en France :

Le correspondant de RFI à Kiev indiquait dans un article du 6 avril : « Chaque année au printemps, des particuliers brûlent des ordures, des feuilles mortes et de l’herbe coupée dans leurs jardins. Les feux grossissent avec le vent et peuvent devenir incontrôlables. Au cours des dernières 48 heures, on recense ainsi 800 feux de prairie, de steppe et de forêt à travers tout le pays, dont 140 autour de Kiev. Plusieurs quartiers de la capitale enregistrent une pollution de l’air excessive. »
Plusieurs foyers concernent des secteurs très contaminés par les retombées radioactives liées à la catastrophe de Tchernobyl en 1986.
Diverses sources ont fait état de départs de feu dans la zone d’exclusion de 30 kilomètres autour de la centrale de Tchernobyl. Les incendies entraînent nécessairement une remise en suspension de substances radioactives dans l’atmosphère. En effet le bois, le couvert végétal, la litière en forêt sont des réservoirs de contamination. Des retombées radioactives très importantes ont eu lieu en 1986 suite à la catastrophe de Tchernobyl. Les substances radioactives à longue période comme le césium 137 ou le strontium 90 (demi-vie de 30 ans) ou encore le plutonium 239 (demi-vie de 24130 ans) sont toujours présentes dans la couche superficielle du sol, mais aussi dans la végétation et les forêts.

 L’IRSN a publié à cette occasion un communiqué :   à des fins de vérification, l’IRSN va procéder au relevé des filtres aérosols de ses stations OPERA-Air grand débit situés dans l’est de la France. Ces stations de prélèvement d’aérosols à grand débit permettent de mesurer d’infimes traces de radioactivité.

Télécharger la note d’information de l’IRSN du 7 avril 2020 « Incendie en Ukraine dans la zone d’exclusion autour de la centrale Tchernobyl : Quel impact possible sur notre territoire ? » (PDF, 677 Ko)

La CRIIRAD  notre partenaire a consulté par exemple les 6, 7 et 8 avril les sites internet des organismes de surveillance de la radioactivité atmosphérique de Grèce et de Roumanie, mais les mesures disponibles ne sont pas suffisamment précises pour permettre de conclure.

Pour plus de détails veuillez consulter le communiqué du 8 avril ci dessous précisé :

http://www.criirad.org/actualites/dossier2020/2020-04-08-CP_Incendies_Tchernobyl.pdf