Tous les articles par Jacqueline Collard

Une nouvelle culture du risque s’avère indispensable

L’économiste Pierre-Noël Giraud s’exprime face aux dernières crises qui ont impacté la population française , crises tant industrielles que sanitaire.

Personne n’est à l’abri de la survenance d’une crise même les plus protégés. La clé d’une meilleure gestion de crise est l’anticipation. En élaborant une stratégie dans le calme avec une équipe de communication, la réactivité pourra opérer en temps de crise. La gestion de crise doit être une démarche permanente qui doit s’intégrer dans tous les échelons de responsabilité.

« Il reste incontestable que la liste des risques extrêmes s’allonge et que leur probabilité d’occurrence augmente. Il nous faut donc adopter une vision d’un monde où alterneront, avec une fréquence probablement croissante, deux régimes très différents. Le régime « normal » (« business as usual »), gouverné par des tendances lourdes, et des périodes, plus brèves espérons-le, de crises violentes.

Les principaux organes du pouvoir, en premier lieu les Etats mais aussi les grandes entreprises, doivent développer une « culture du risque » constituée d’une part de l’élaboration et de la révision permanentes d’une vision stratégique, et d’autre part de la mise en place d’organisations spéciales de gestion des crises.

Par ailleurs, une vision stratégique n’est utile et accessible qu’à des organisations dont la durée d’exercice de leur pouvoir est longue. Or l’horizon des gouvernements élus ne dépasse guère cinq ans, dix si la Constitution le permet. Du côté des entreprises, il n’y a rien à attendre des banques et autres institutions financières : car la finance est intrinsèquement « court-termiste ».

Un nouveau rapport du Haut Conseil du climat ( HCC) cible les priorités

Le Haut Conseil pour le climat  HCC a rendu public, le 8 juillet, son rapport annuel intitulé « Redresser le cap, relancer la transition : Urgence climatique : l’accélération des mesures toujours en attente ».

Communiqué de presse émis à Paris, le 8juillet 2020

Ce rapport fait le point sur l’évolution des émissions de gaz à effet de serre en France, et sur les politiques climatiques mises en place. Il constate des progrès dans la gouvernance, un accroissement des annonces mais pas d’avancée structurelle quant au rythme de baisse des émissions et  s’inquiète des retards pris par la France concernant les émissions des gaz à effet de serre.

La réduction des émissions de gaz à effet de serre est insuffisante pour respecter les budgets carbone futurs. Les émissions de la France ont diminué de 0,9% en 2019, ce qui est similaire aux années précédentes et loin des –3%attendus dès 2025. Les quatre grands secteurs émetteurs, le transport (30%) suivi de l’agriculture, le bâtiment et l’industrie, ont tous raté le premier budget carbone(2015-2018). La baisse temporaire des émissions lors du confinement est marginale par rapport aux efforts à accomplir.

Le HCC identifie plusieurs mesures de sortie de crise qui sont compatibles avec les objectifs climat, en particulier:

-La rénovation énergétique des bâtiments,

-Les investissements dans les transports publics et les infrastructures de mobilité douce,

-Les mesures d’efficacité énergétique et d’électrification et la R&D dans l’industrie,

-L’augmentation du stockage de carbone dans les sols et le développement des protéines végétales,

-Le déploiement des énergies renouvelables.

La Convention citoyenne pour le climat a démontré que des personnes d’horizons géographiques, sociaux, politiques et culturels ci-différents peuvent pleinement percevoir l’urgence climatique et converger en quelques mois sur de nombreuses propositions d’envergure pour le climat et la justice sociale.Leurs propositions doivent être valorisées, mais l’État reste le garant de la mise en œuvre des politiques publiques climatiques et de leur équité, ainsi que de l’atteinte des objectifs climatiques de la France. La transition juste est un enjeu politique qui appelle une redevabilité exemplaire de l’Etat.

https://www.hautconseilclimat.fr/wp-content/uploads/2020/07/communiqu-de-presse_rapport-annuel_hcc.pdf

Notre système immunitaire sert à nous protéger des agents infectieux

Des millions de bactéries, virus, parasites et champignons essaient de pénétrer en permanence dans notre corps. Tous ces micro-organismes doivent franchir des barrières pour y arriver.
Notre système immunitaire est un rempart contre les infections, les virus… et chaque jour il peut être très sollicité.

Notre système immunitaire est là pour nous protéger du virus SARS-Coronavirus-2 (SARS-CoV-2) et de la maladie COVID-19 induite
Mais comment fonctionne-t-il, comment l’aider à se maintenir à un bon niveau de performance?
Des millions de bactéries, virus, parasites et champignons essaient de pénétrer en permanence dans notre corps. Tous ces micro-organismes doivent franchir des barrières pour y arriver. Nos protections sont la peau, les muqueuses du système respiratoire et l’acidité de l’estomac (pH de l’ordre de 1,5). Quand ces obstacles sont franchis, les intrus sont pris en chasse par la « police locale » de notre organisme, le système immunitaire.

Mais de quoi est fait notre système immunitaire ? Comment fonctionne-t-il ? De quoi a-t-il besoin pour bien fonctionner ? Quels ont les derniers protocoles de prévention de 2020 ? Que faire dans cette période au niveau individuel ?
Lire le dossier  élaboré par l’association ATC toxicologie-chimie

Les feux d’artifice certes attirants, mais n’ont-ils pas d’effets sur la qualité de l’air

Une étude américaine montre que les métaux émis par ces évènements altèrent les cellules humaines.

Ainsi une équipe de la NYU Grossman School of Medicine (New York) a analysé la qualité de l’air dans une douzaine de sites à travers les Etats-Unis tout au long de l’année, lors de ces festivités . Ils ont ainsi constaté des niveaux de métaux toxiques plus élevés – parmi lesquels du titane, du strontium, du cuivre et du plomb.

Résultat, une toxicité supérieure à celle des polluants habituels observés en ville, normalement . Un danger pour la santé des habitants donc « même si ces expositions sont en théorie très ponctuelles, et ne sont constatés qu’à certaines dates de l’année »,ce qui fait perdre de l’intérêt de ces festivités.

Source : NYU Langone Health/NYU School of Medicine, 2 juillet 2020

Rappel: les équipements connectés doivent informer de leur DAS

L’obligation d’information du consommateur concernant le débit d’absorption spécifique (DAS) est étendue, à partir du 1er juillet 2020, à tous les équipements radioélectriques émettant plus de 20 mW et ayant vocation à être utilisés à proximité du corps. Cette obligation était jusque-là limitée aux seuls appareils de téléphonie mobile. L’agence nationale des fréquences (ANFR) va renforcer l’information des utilisateurs et procédera au contrôle de ces appareils.

Pour améliorer l’information du public et pour tenir compte de l’évolution des modes de consommations et de l’apparition de nouveaux appareils pouvant exposer les consommateurs aux ondes, l’obligation d’affichage du DAS est étendue à l’ensemble des équipements radioélectriques dont la puissance moyenne maximale est supérieure à 20 mW et ayant vocation à être utilisés à proximité du corps humain : téléphones, tablettes, jeux connectés, certaines montres connectées, casques sans fil... Cette obligation permettra ainsi aux consommateurs de choisir leurs équipements de manière éclairée. Pour ces équipements, la règlementation imposait déjà de mesurer le DAS, mais l’obligation d’affichage n’était jusque-là applicable qu’aux seuls appareils de téléphonie mobile.

Les valeurs du DAS devront figurer dans la notice d’emploi des équipements dont la date de première mise sur le marché est postérieure au 1er juillet ainsi que sur les lieux de vente, à proximité immédiate de l’équipement concerné. L’obligation s’applique également en cas de distribution à titre gratuit et dans toute publicité. Pour assurer la protection des consommateurs, la valeur limite pour le DAS « membres » est fixée à 4 W/kg. Cette nouvelle valeur complète ainsi les limites déjà fixées pour les DAS « tête » et « tronc » (2 W/Kg).

Dans le cadre de sa mission de contrôle de l’exposition du public aux ondes électromagnétiques, l’ANFR réalisera donc dès juillet 2020 des vérifications pour s’assurer du respect de ces nouvelles dispositions. Les résultats des mesures seront disponibles en opendata sur le site www.data.anfr.fr .

Enfin, pour mieux comprendre ce qu’est le DAS et ce qui va changer au 1er juillet, l’ANFR a conçu des vidéos et infographies à destination du grand public, à retrouver ci-dessous.

Pour en savoir plus :